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Les dirigeants des États membres de l’Union européenne sont invités à respecter leurs engagements en matière de droit international en appliquant le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant. Cette déclaration a été faite mardi par Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne.
En soulignant que tous les pays de l’UE sont signataires du Statut de Rome, Borrell a déclaré : « Vous ne pouvez pas choisir comme vous voulez ! Vous ne pouvez pas soutenir le tribunal quand il se prononce contre Poutine et rester silencieux lorsque le tribunal se prononce contre Netanyahu. » Cette prise de position s’ajoute aux critiques concernant l’arbitrage perçu de l’UE.
C’est lors d’une rencontre en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 en Italie que Borrell a exprimé ses inquiétudes sur une attitude « deux poids, deux mesures » qui ternit l’image de l’Europe. Il a insisté : « Je demande aux États membres de l’UE de remplir leurs obligations en matière de droit international. Qu’on le veuille ou non, la CPI est une cour aussi puissante que n’importe quelle cour nationale. »
Concernant la situation au Liban, Borrell a mis en garde contre un possible effondrement du pays si la proposition de cessez-le-feu conjointement émise par les États-Unis et la France n’est pas mise en œuvre. Les attaques israéliennes, selon lui, ont provoqué des pertes humaines massives et des dégâts majeurs aux institutions libanaises, notamment contre l’armée.
Il a exprimé son espoir que Netanyahu accepte et mette en œuvre l’accord de cessez-le-feu malgré les objections de certains ministres de son gouvernement. La réunion à laquelle assistaient les chefs de la diplomatie des pays du G7 visait à traiter plusieurs questions internationales critiques, y compris l’escalade au Moyen-Orient et la guerre en Ukraine.
La semaine précédente, la CPI avait émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et Gallant pour « crimes contre l’humanité et crimes de guerre », concernant leurs actions dans la Bande de Gaza entre octobre 2023 et mai 2024. Depuis le début de l’offensive le 7 octobre 2023, plus de 44 000 personnes ont perdu la vie dans ces violences persistantes.