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Avec le recul, quelle analyse faites-vous du match contre le Soudan ?
Je pense que c’était un bon match de préparation face à une très belle équipe soudanaise qui joue bien au ballon, qui a bien quadrillé le terrain. Je pense que nous avons fait l’essentiel au niveau de la possession de la balle, au niveau de l’agressivité et au niveau de l’efficacité.
Quid de l’état de la pelouse ?
Je pense que c’est inadmissible qu’une nation comme le Sénégal puisse avoir un terrain aussi mauvais que ça. Nous avons pu le constater depuis le début du stage. Nous avons enregistré pas mal de blessés. Je pense qu’il va falloir réagir au plus vite pour éviter l’hécatombe dans la tanière.
Ce dimanche, vous allez livrer votre deuxième match contre le Kenya. Comment l’entrevoyez vous ?
En tout cas, nous allons préparer ce match du mieux que possible pour rester dans la dynamique de victoire. J’espère seulement que ça va marcher contre une très belle équipe kenyane qui utilise très bien le ballon, qui dispose des joueurs vifs. Donc, il va falloir être sérieux, ne pas les sous-estimer. Si on joue notre jeu, ça devrait très bien se passer normalement.
Justement en parlant de la vivacité des joueurs kenyans, êtes-vous d’avis que le Sénégal éprouve souvent des difficultés face à de petits gabarits ?
C’est que notre équipe est composée de joueurs assez grands, athlétiques. Ce qui fait que c’est souvent difficile de jouer contre des équipes qui sont de petits gabarits. Mais bon, il va falloir s’adapter. C’est à nous de faire tout le possible pour les empêcher de nous mettre en difficultés. Mais encore une fois, je pense que nous avons effectivement des difficultés face aux petits gabarits.
C’est le cas de la Zambie que le Sénégal va croiser le 21 janvier à Bata. Aimeriez-vous les croiser lors du dernier match?
Non ! Peu importe l’équipe que nous allons jouer en premier, du moment que nous devons rencontrer toutes les trois. Que ce soit la Zambie, la Libye ou la Guinée-Equatoriale ou n’importe quelle autre équipe, nous sommes obligés de jouer. Par conséquent, l’ordre importe peu pour moi. Tout ce que je demande, c’est la victoire. C’est tout !
C’est quoi, l’’objectif du Sénégal au premier tour ?
Se qualifier pour les quarts de finale.
Peu importe le rang ?
L’essentiel, c’est de se qualifier. Mais, ce serait bien que nous essayons de terminer premier puisque, ça va nous permettre de rester à Bata pour jouer les quarts de finale. Ça va nous éviter les déplacements.
Quand est ce que vous envisagez de quitter Bata ?
Ahhh, je ne sais pas. Je crois que si nous terminons premiers de la poule A, nous restons à Bata. C’est ça ? Nous allons jouer les quarts de finale dans la même ville. Puis, les demies aussi ? Eh bien, nous allons essayer de rester jusqu’en demi-finale avant de nous rendre au Gabon pour la finale.
Beaucoup d’observateurs estiment que 2012 pourraient être l’année du Sénégal ? C’est votre cas en tant que joueur ?
En tout cas, je l’espère. Maintenant, il ne faut pas s’enflammer. Ce n’est pas parce que depuis un certain temps, on enchaîne les victoires qu’il faille s’enflammer. Essayons de poursuivre notre petit bonhomme de chemin, à travailler. Inch Allah, j’espère que nous sommes dans la bonne année. Mais encore une fois, il ne faut pas commencer à s’enflammer. On va essayer de prendre match par match et on fera le compte après la Can.
Vous ne rêvez de soulever le trophée continental le 12 février prochain ?
Vous savez, toutes les nations pensent à ça. Et comme, je vous ai dit, nous avons un objectif. C’est de franchir le premier tour. Ensuite, on verra les autres objectifs. Il ne faut pas tenir des discours genre : oui, nous allons prendre la coupe.
Vous faites désormais parti des «cadres» de la sélection, quel est le rôle que vous jouez pour mieux encadrer les nouveaux ?
J’essaie juste de conseiller les jeunes. Nous essayons d’entretenir des relations entre grand-frère et petit-frère tout simplement. Mais, je n’ai pas de rôle défini, bien déterminé. J’essaie juste d’apporter un peu de mon expérience aux nouveaux et au moins expérimentés.
Récemment, le sélectionneur national, vous a qualifié de «l’Homme aux gants noirs». Pourquoi mettez vous toujours des gants ?
(Eclats de rires). Il a raison. C’est parce que tout simplement, je joue toujours avec des gants. Hier (jeudi, lors du match contre le Soudan, Ndlr) je n’ai pas joué avec des gants parce que j’avais oublié un gant. Mais (éclats de rires), le coach a raison.
Ma question, c’est pourquoi, vous jouez toujours avec des gants ?
Parce que j’ai froid (il le répète deux fois).
Pourtant, il ne fait pas froid à Dakar ?
Même au Sénégal, j’ai froid. Ce n’est rien d’autre. J’ai simplement froid. Je suis frileux.
Au sein du groupe, vous entretenez des relations particulières avec Mamadou Niang.
Mamad et moi, avons grandi dans le même quartier. C’est tout à fait normal que je m’enttende très bien avec lui. Ce n’est pas qu’un coéquipier. C’est mon pote. C’est comme mon frère pour moi. Il habite à un pas de chez moi. Nous avons grandi ensemble. Nous avons tout fait ensemble. C’est pour cela que nous entretenons des relations particulières.
Souvent, vous avez des relations assez difficiles avec la presse. Pourquoi ?
C’est simple. C’est parce que je n’ai pas aimé des trucs qui ont été dites sur moi alors que je n’ai jamais accordée d’interviews à qui que ce soit. Je n’ai jamais parlé avec les journalistes. Et à partir d’un moment, je me suis dit : stop. J’arrête. Parce que je parle ou que je ne parle pas, les gens écrivent des trucs sur moi. Alors, pourquoi, je parlerai ? Je ne vais pas épuiser ma salive !
Vous ne pensez pas que démentir vaut mieux que le refus de s’exprimer ?
Combien de fois j’ai démenti des informations me concernant ? Ça n’a jamais permis d’arrêter. Pis, les journalistes refusent même de diffuser mes démentis. Pourquoi, je vais me fatiguer, passer mon temps à appeler des gens pour démentir ? Ça ne sert à rien ! Ce qui est écrit, c’est déjà écrit.
Depuis 2004, vous côtoyez la sélection nationale. Quelle différence faites-vous entre les équipes de 2006, 2008 et celle de 2012 ?
(Il hésite). Il n’y a pas de différence. La seule différence, c’est que je suis un peu plus vieux tout simplement. Mais, j’ai pris autant de plaisir avec la génération d’avant que celle d’aujourd’hui.
Je pense que c’était un bon match de préparation face à une très belle équipe soudanaise qui joue bien au ballon, qui a bien quadrillé le terrain. Je pense que nous avons fait l’essentiel au niveau de la possession de la balle, au niveau de l’agressivité et au niveau de l’efficacité.
Quid de l’état de la pelouse ?
Je pense que c’est inadmissible qu’une nation comme le Sénégal puisse avoir un terrain aussi mauvais que ça. Nous avons pu le constater depuis le début du stage. Nous avons enregistré pas mal de blessés. Je pense qu’il va falloir réagir au plus vite pour éviter l’hécatombe dans la tanière.
Ce dimanche, vous allez livrer votre deuxième match contre le Kenya. Comment l’entrevoyez vous ?
En tout cas, nous allons préparer ce match du mieux que possible pour rester dans la dynamique de victoire. J’espère seulement que ça va marcher contre une très belle équipe kenyane qui utilise très bien le ballon, qui dispose des joueurs vifs. Donc, il va falloir être sérieux, ne pas les sous-estimer. Si on joue notre jeu, ça devrait très bien se passer normalement.
Justement en parlant de la vivacité des joueurs kenyans, êtes-vous d’avis que le Sénégal éprouve souvent des difficultés face à de petits gabarits ?
C’est que notre équipe est composée de joueurs assez grands, athlétiques. Ce qui fait que c’est souvent difficile de jouer contre des équipes qui sont de petits gabarits. Mais bon, il va falloir s’adapter. C’est à nous de faire tout le possible pour les empêcher de nous mettre en difficultés. Mais encore une fois, je pense que nous avons effectivement des difficultés face aux petits gabarits.
C’est le cas de la Zambie que le Sénégal va croiser le 21 janvier à Bata. Aimeriez-vous les croiser lors du dernier match?
Non ! Peu importe l’équipe que nous allons jouer en premier, du moment que nous devons rencontrer toutes les trois. Que ce soit la Zambie, la Libye ou la Guinée-Equatoriale ou n’importe quelle autre équipe, nous sommes obligés de jouer. Par conséquent, l’ordre importe peu pour moi. Tout ce que je demande, c’est la victoire. C’est tout !
C’est quoi, l’’objectif du Sénégal au premier tour ?
Se qualifier pour les quarts de finale.
Peu importe le rang ?
L’essentiel, c’est de se qualifier. Mais, ce serait bien que nous essayons de terminer premier puisque, ça va nous permettre de rester à Bata pour jouer les quarts de finale. Ça va nous éviter les déplacements.
Quand est ce que vous envisagez de quitter Bata ?
Ahhh, je ne sais pas. Je crois que si nous terminons premiers de la poule A, nous restons à Bata. C’est ça ? Nous allons jouer les quarts de finale dans la même ville. Puis, les demies aussi ? Eh bien, nous allons essayer de rester jusqu’en demi-finale avant de nous rendre au Gabon pour la finale.
Beaucoup d’observateurs estiment que 2012 pourraient être l’année du Sénégal ? C’est votre cas en tant que joueur ?
En tout cas, je l’espère. Maintenant, il ne faut pas s’enflammer. Ce n’est pas parce que depuis un certain temps, on enchaîne les victoires qu’il faille s’enflammer. Essayons de poursuivre notre petit bonhomme de chemin, à travailler. Inch Allah, j’espère que nous sommes dans la bonne année. Mais encore une fois, il ne faut pas commencer à s’enflammer. On va essayer de prendre match par match et on fera le compte après la Can.
Vous ne rêvez de soulever le trophée continental le 12 février prochain ?
Vous savez, toutes les nations pensent à ça. Et comme, je vous ai dit, nous avons un objectif. C’est de franchir le premier tour. Ensuite, on verra les autres objectifs. Il ne faut pas tenir des discours genre : oui, nous allons prendre la coupe.
Vous faites désormais parti des «cadres» de la sélection, quel est le rôle que vous jouez pour mieux encadrer les nouveaux ?
J’essaie juste de conseiller les jeunes. Nous essayons d’entretenir des relations entre grand-frère et petit-frère tout simplement. Mais, je n’ai pas de rôle défini, bien déterminé. J’essaie juste d’apporter un peu de mon expérience aux nouveaux et au moins expérimentés.
Récemment, le sélectionneur national, vous a qualifié de «l’Homme aux gants noirs». Pourquoi mettez vous toujours des gants ?
(Eclats de rires). Il a raison. C’est parce que tout simplement, je joue toujours avec des gants. Hier (jeudi, lors du match contre le Soudan, Ndlr) je n’ai pas joué avec des gants parce que j’avais oublié un gant. Mais (éclats de rires), le coach a raison.
Ma question, c’est pourquoi, vous jouez toujours avec des gants ?
Parce que j’ai froid (il le répète deux fois).
Pourtant, il ne fait pas froid à Dakar ?
Même au Sénégal, j’ai froid. Ce n’est rien d’autre. J’ai simplement froid. Je suis frileux.
Au sein du groupe, vous entretenez des relations particulières avec Mamadou Niang.
Mamad et moi, avons grandi dans le même quartier. C’est tout à fait normal que je m’enttende très bien avec lui. Ce n’est pas qu’un coéquipier. C’est mon pote. C’est comme mon frère pour moi. Il habite à un pas de chez moi. Nous avons grandi ensemble. Nous avons tout fait ensemble. C’est pour cela que nous entretenons des relations particulières.
Souvent, vous avez des relations assez difficiles avec la presse. Pourquoi ?
C’est simple. C’est parce que je n’ai pas aimé des trucs qui ont été dites sur moi alors que je n’ai jamais accordée d’interviews à qui que ce soit. Je n’ai jamais parlé avec les journalistes. Et à partir d’un moment, je me suis dit : stop. J’arrête. Parce que je parle ou que je ne parle pas, les gens écrivent des trucs sur moi. Alors, pourquoi, je parlerai ? Je ne vais pas épuiser ma salive !
Vous ne pensez pas que démentir vaut mieux que le refus de s’exprimer ?
Combien de fois j’ai démenti des informations me concernant ? Ça n’a jamais permis d’arrêter. Pis, les journalistes refusent même de diffuser mes démentis. Pourquoi, je vais me fatiguer, passer mon temps à appeler des gens pour démentir ? Ça ne sert à rien ! Ce qui est écrit, c’est déjà écrit.
Depuis 2004, vous côtoyez la sélection nationale. Quelle différence faites-vous entre les équipes de 2006, 2008 et celle de 2012 ?
(Il hésite). Il n’y a pas de différence. La seule différence, c’est que je suis un peu plus vieux tout simplement. Mais, j’ai pris autant de plaisir avec la génération d’avant que celle d’aujourd’hui.
