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Gibraltar, jadis un quartier paisible qui n’avait rien à envier aux quartiers résidentiels de Dakar, est en phase de devenir un "vrai guetto", depuis un certain temps.
En effet, l’occupation anarchique a atteint un niveau alarmant avec son lot de conséquences sur la population et le cadre de vie. Niché entre les allées du centenaire et la caserne Samba Diéry Diallo de Colobane, à moins de 100m, Centenaire-Gibraltar ne respire plus. Les habitants semblent avoir disparu, laissant la place à une belle anarchie. Les magasins annexant la voie publique avec des extensions sauvages rendent la vie des résidents impossible.
Des dépôts à ciel ouvert, des tabliers installés tout au long de la chaussée. À cela s’ajoute le dépotage des conteneurs qui, jour et nuit envahissent le quartier, sans oublier la présence des restaurants sauvages défiant manifestement toutes normes d’hygiène.
Pour rendre à leur quartier son lustre d'antan, un collectif dénommé SOS Gibraltar a vu le jour depuis un certain temps. Le président de l’ASC Entente Centenaire Gibraltar (ECG) tire sur la sonnette d’alarme.
Des dépôts à ciel ouvert, des tabliers installés tout au long de la chaussée. À cela s’ajoute le dépotage des conteneurs qui, jour et nuit envahissent le quartier, sans oublier la présence des restaurants sauvages défiant manifestement toutes normes d’hygiène.
Pour rendre à leur quartier son lustre d'antan, un collectif dénommé SOS Gibraltar a vu le jour depuis un certain temps. Le président de l’ASC Entente Centenaire Gibraltar (ECG) tire sur la sonnette d’alarme.
« C’est une situation catastrophique et très frustrante. Depuis un certain temps, on voit les choses évoluer dans le mauvais sens », dénonce M. Bocandé. Poursuivant, il décrit un environnement désagréable : « Le stationnement sauvage des conteneurs est souvent le refuge de malfaiteurs et de trafiquants, l’aménagement galopant des restaurants clandestins sur la voie publique et les taxis clandestins. »
Il ajoute qu' « avec les dépôts à ciel ouvert et l’occupation anarchique, la célébration des cérémonies familiales est souvent délogée vers les domiciles des voisins", regrette-t-il.
Selon toujours le président Jean Bocandé, le collectif mène des actions malgré les faibles résultats. Cependant, une pétition avec plus 5.000 signatures est lancée. La sensibilisation et la communication sont actuellement leur cheval de bataille pour impliquer davantage les résidents sur le fléau. Toutefois, ils interpellent les autorités locales pour y remédier et rendre leur cadre de vie agréable...
Selon toujours le président Jean Bocandé, le collectif mène des actions malgré les faibles résultats. Cependant, une pétition avec plus 5.000 signatures est lancée. La sensibilisation et la communication sont actuellement leur cheval de bataille pour impliquer davantage les résidents sur le fléau. Toutefois, ils interpellent les autorités locales pour y remédier et rendre leur cadre de vie agréable...