Sport

Lutte- Yahya Diop parle de son combat et de sa carrière : «Pour être champion, il faut prendre des risques»


Jeudi 23 Juin 2016

C’est à son camp d’entraînement que les journalistes de Senego.com l’ont trouvé, en pleine séance, préparant son combat contre Lac 2, le 24 juillet prochain. Selon l’ex-roi des arènes, un champion doit toujours prendre des risques.

Le chef de file de l’écurie Ndakarou a perdu la bataille face au «Lion» de Guédiawaye, Balla Gaye II. Mais, Yahya Diop décide de mener la guerre devant l’ami de son seul tombeur. Après trois années blanches, l’ancien roi des arènes revient dans l’enceinte pour finir sa carrière en beauté, même s’il ne l’a pas officiellement annoncé. Yékini est presque prêt pour le 24 juillet prochain, jour de son combat contre Lac 2 de Walo. Trouvé en pleine séance d’entraînement par des nos confrères de Senego.com, l’enfant de Bassoul, fleurant la forme, donne rendez-vous aux amateurs du «Sport de chez nous». «Le sport rassemble et le 24 juillet doit être une fête, à l’instar de tous les combats de lutte, en particulier et toutes les rencontres sportives, en général. J’invite tout le monde», soutient-il. L’ancien champion d’Afrique de lutte simple, quinze ans sans défaite, sort de trois saisons blanches, suite à sa première et seule défaite. Celui dont les rares sorties médiatiques sont épiées revient sur son combat contre Lac 2, doté du «drapeau de l’Émergence», mais aussi sur sa carrière. Yahya Diop va vers un duel à risque face à un adversaire plus jeune. Lui qui semble n’en avoir cure, assène qu’est champion celui qui prend toujours des risques pour accéder au trône. «Je suis un lutteur et je dois en découdre avec tous mes pairs. Tous les combats sont à risque. Pour être un champion, il faut en prendre. Si on n’en prend pas, on ferait mieux de laisser la lutte et faire autre chose», précise Yahya Diop.
Évoquant son avenir dans l’arène, l’enfant de Joal ne semble point proche de dénouer son «nguimb». La retraite n’est plus à l’ordre du jour. Il précise : «Je ne reviendrai plus sur cela, je m’étais prononcé et les choses ne se sont pas passées comme prévues. J’attends le moment opportun pour prendre ma retraite, car la pratique sportive a une limite. Oui, quand on est sur une pente ascendante, on ne voit que ce qui est devant et on fait des prévisions, mais on ne peut pas dominer l’actualité ; alors, il faut qu’on revoie notre plan de carrière.» Toujours est-il qu’au lendemain du 24 juillet prochain, les amateurs sauront si l’enfant de Bassoul mettra fin à sa carrière ou non.

LOBS



Abdoul Aziz Diop