Sport

LUTTE : CES NOUVEAUX CRÉSUS DE L’ARÈNE


Samedi 1 Octobre 2011

SENXIBAR-Il fut un temps où la lutte n'était pas plébiscité parce ce qu'elle était pratiquée par une certaine catégorie sociale. Mais aujourd'hui la donne a changé car cette discipline a créé de nouveaux millionnaires. Pour en avoir le coeur net lesenegalais.net vous plonge dans ce lot des crésus de l'arêne que Senxibar a fait un extrait.


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Yékini un as du placement

Son dernier combat s’est négocié à plus de cent cinquante millions et il avait clairement affirmé qu’il reste dans l’arène pour gagner de l’argent. Ce féroce négociateur a parfaitement réussi son coup médiatique en négociant pratiquement son dernier combat au cours d’un point de presse. Yékini, qui a su bien négocier son invincibilité, est assis sur un patrimoine de près d’un milliard. Il s’est très tôt entouré de professionnels qui l’ont judicieusement aidé à placer son joli pactole amassé depuis le début de sa carrière. Il a touché 100 millions au cours de son dernier face à face avec Tyson avant de descendre à 80 millions pour affronter Bombardier et toucher le gros lot avec 150 millions pour en découdre avec le Lion de Guédiawaye.

Tyson le maître du sport business

S’il y a bien un lutteur qui a révolutionné la lutte sénégalaise, il s’agit bien de lui. Mohamed Ndao, le leader de la génération Boul Faalé a déjà empoché plus d’un milliard au cours de ses lucratives confrontations avec Yékini, Bombardier, Tapha Guèye et Balla Gaye sans compter ses nombreuses prestations publicitaires à l’apogée de son règne. Récemment, il a même mis son expertise au profit de son dernier bourreau Balla Gaye 2. Ayant un assez bon niveau intellectuel, celui qui est venu à la lutte pour s’enrichir a gagné son pari au-delà de toutes ses espérances. Même s’il est en fin de carrière, il reste toujours courtisé par les promoteurs.

Balla Gaye 2, un lutteur fier de sa réussite

Balla Gaye 2 ne se prive pas pour étaler sa richesse, l’ancien apprenti mécanicien s’est payé une luxueuse demeure à plus de 150 millions, un véhicule à 50 millions et il ne se gêne pas pour le crier sur tous les toits. Depuis le début de sa carrière, il a empoché plus de 600 millions de nos francs. Avec sa marge de progression et ses indéniables atouts, il est bien parti pour battre tous les records. Redoutable show man, il a pris conscience de tout le parti qu’il peut tirer de sa position de jeune champion adulé dans toute la banlieue. Celui qui envisage de détrôner le Roi Yékini tient le bon bout et s’il est bien conseillé, il pourra certainement devenir l’un des lutteurs les plus rétribué de l’arène dans un avenir très proche.

Modou Lô, le champion le plus populaire

En l’espace de trois ans, il a gravi tous les échelons. Celui qui a gagné le CLAF de Gaston Mbengue de 2008 avec une enveloppe de moins de 20 millions, négocie actuellement ses combats à 100 millions FCFA. Modou Lô doit cette flambée notable de ses cachets, à son incontestable popularité. L’enfant de Fandène est reconnu comme l’un des lutteurs les plus populaires de l’arène. Conscient de cet état de fait, il négocie ses combats à prix d’or. Il est rapidement passé de soixante millions contre Baye Mandione, à 80 millions contre Lac 2 avant de réclamer 100 millions pour rencontre Eumeu Sène. Une prouesse que le chouchou de l’arène doit au monde fou qu’il draine. Il ne néglige pas le monde lucratif de la publicité et son image est souvent associée à des produits de grande consommation. L’ancien charretier a décidément réussi sa reconversion de manière brillante.

Bombardier, Eumeu Séne, Baboye, Gris Bordeaux, Lac 2 ces autres millionnaires

D’autres lutteurs ont aussi eu le privilège d’empocher des dizaines de millions dans l’arène. On peut citer des champions comme Bombardier, Eumeu Sène, Gris Bordeaux, Lac 2 ou Baboye. Ils ont eu à dépasser la barre des 50 millions au moins une fois. Ce qui les place dans le cercle restreint des VIP de l’arène. Ce qui n’est pas une mince affaire. Des jeunes comme Boy Niang, Papa Sow, Ness, Ama Baldé et Pakala sont aussi susceptibles d’atteindre les sommets s’ils arrivent à mieux gérer leurs sorties.


Abdoul Aziz Diop