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LA LUTTE SÉNÉGALAISE A BEAUCOUP À APPRENDRE DE LA LUTTE TRADITIONNELLE DES ÎLES CANARIES (PRATIQUANT)


Samedi 16 Juillet 2016

La lutte sénégalaise a beaucoup à apprendre sur le plan technique de la lutte traditionnelle pratiquée aux îles Canaries (Espagne), a déclaré Tony Frias, professeur d’éducation physique et adepte de cette forme de lutte espagnole.

‘’La lutte traditionnelle des îles Canaries est plus technique, car le contact est permanent et oblige les lutteurs à se défendre, alors que pour la lutte sénégalaise, il y a trop de balancements de bras’’, a -t-il expliqué dans un entretien avec l’APS, avec en prime des séances de démonstration au profit de jeunes lougatois adeptes des arènes.

Tony Frias est dans la capitale du Ndiambour où il participe, avec une délégation espagnole, au Festival de la renaissance du patrimoine culturel immatériel (FIRPI), qui s’est ouvert vendredi au centre culturel régional pour une durée de trois jours.

Il a au passage évoqué les problèmes rencontrés par un champion local avec lequel il tentait d’effectuer une rotation.

Il dit être tombé sous le charme de l’ambiance de la lutte sénégalaise, marquée par un volet culturel important. Ce qui n’est pas le cas aux îles Canaries, où la lutte ‘’est une activité purement sportive’’.

Mais au contraire de son compatriote Juan qui a battu des champions sénégalais, Tony, qui a souvent eu à suivre des combats à la télévision, n’a pas eu cette chance de croiser en compétition des lutteurs locaux. Mais il souligne qu’il serait très heureux d’en découdre avec ces derniers pour se jauger.

Par ailleurs, le champion des îles Canaries s’est dit séduit par l’enthousiasme affiché par les populations sénégalaise qui, partout et en tout temps, affichent la bonne humeur. Ce qui "contraste selon lui avec la froideur" dans ces îles où les parents se séparent très tôt de leurs enfants qui quittent le domicile familial pour mener leur propre vie en dehors du cercle familial.
Aps



Abdoul Aziz Diop