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Donc il y a un choc psychologique et physique. Je vois des femmes excisées qui vivent à Dakar et qui n’ont pas de problèmes par rapport à l’excision. Mais elles aimeraient que soit rétabli cet organe qu’elles ont perdu, le clitoris, pour qu’elles puissent valoriser leur corps. Et pour cela, il faut une réparation chirurgicale.
Il y a cette autre population de femmes qui sont excisées qui viennent des régions et qui vivent actuellement à Dakar ; elles sont devenues étudiantes, et avec l’internet, les masses médias, la télé, elles ont compris qu’elles ont été victimes d’une mutilation génitale et demandent réparation. Je reçois de plus en plus d’étudiantes qui expriment le besoin d’une réfection clitoridienne.
Je suis vraiment angoissée par ces étudiantes excisées, elles souffrent et elles n’ont où le dire. Il faut donc qu’on en parle. Il y a aussi des femmes qui subissent sexuellement les répercussions graves de l’excision avec des cicatrices qui ne sont pas belles à voir et des douleurs inimaginables lors des rapports sexuelles car le canal où passe le pénis est réduit par l’excision ».
Avec: lesenegalais.net