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Confidences de Jules François Bocandé, après son Avc : «J’ai beaucoup souffert ; je reviens de loin»


Mardi 11 Octobre 2011

REWMI- L’ancien capitaine de l’Equipe nationale Jules François Bocandé a été victime d’un Accident vasculaire cérébral (Avc) il y a de cela 6 mois. Et pour rassurer l’opinion sportive, «Boc», en convalescence à Dakar, tient à informer qu’il va mieux, après avoir «beaucoup souffert». Confidences exclusives avec le journal le Quotidien. Extrait de l’interview


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Pouvez-vous rassurer l’opinion sur l’état de votre santé ?
D’abord je rends grâce à Dieu. Concernant ma santé, il faut savoir que j’ai fait un Avc (Accident vasculaire cérébral), en avril dernier à Ziguinchor. Les choses sont allées très vite, avec des maux de tête et une alerte au niveau de mes yeux qui sont tout d’un coup devenus flous. Mais heureusement que le médecin qui m’a prodigué les premiers soins, m’a fait un traitement de choc. Dieu merci, ma santé s’est beaucoup améliorée.

Physiquement, comment vous sentez-vous maintenant ?
Comme je vous l’ai dit ça va beaucoup mieux maintenant ; à part quelques problèmes au niveau d’une de mes jambes. Mais comme vous l’avez constaté, je vais beaucoup mieux et d’ailleurs vous avez constaté que je me déplace en ce moment sans bé­quilles (rire). Donc cela prouve que la forme revient petit à petit. Je suis toujours sous contrôle médical. Et d’ailleurs je dois aller prochainement en France pour poursuivre mon traitement.

On devine que vous avez vécu des moments très durs…
Ah oui ça c’est sûr ! Vraiment c’était très dur, tant au niveau physique que psychologique. J’ai beaucoup souffert. Vous vous rendez compte : vous vous déplacez seul et tout d’un coup vous ne pouvez rien faire. Même pour vous déplacer il faut qu’on vous soulève… Disons que je reviens de loin. Mais grâce à Dieu, ça va mieux. Et c’est l’occasion pour moi de remercier tout le monde, et en premier lieu mon épouse, qui m’a assisté, qui m’a soutenu, je ne cesserai jamais de la remercier. Vraiment c’est une brave dame. Il y a aussi les autres membres de ma famille, mes sœurs et frères, qui m’ont aussi soutenu moralement.

Avez-vous senti le soutien du monde sportif ?
Ah là, oui ! Et je vais vous dire une chose : j’ai été agréablement surpris de toutes ces marques de soutien surtout moral venant du monde sportif. C’est extraordinaire ! Ce soutien m’est allé droit au cœur. Entre les coups de fil et les visites, ils ont tous pensé à moi. Et cela m’a beaucoup marqué et touché. Il y a d’abord le Premier ministre (Souleymane Ndéné Ndiaye) qui a pris en charge tous mes soins ici à Dakar. Je ne cesserai jamais de le remercier lui aussi. J’ai eu d’autres soutiens venant du ministre Abdoulaye Baldé, du président de la Fédé de foot, Me Augustin Senghor, de Cheikh Seck, des membres du staff technique, Amara et Laye. D’anciennes gloires, comme les doyens Yatma Diop, Séga Sakho… Je ne peux pas citer tout le monde. Mais ils sont tous venus me voir où on appelé. Aujourd’hui, Dieu merci le pire est passé.

Abdoul Aziz Diop