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La présidence de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) devrait revenir au Ghanéen Agyekum Donkor. Après deux mandats à la tête de l’institution, ce dernier devait céder la place à un Sénégalais, conformément à un accord conclu entre les États membres en 2019 lors de sa réélection. Mais lors de la 11e Assemblée générale extraordinaire de la banque, mardi dernier à Lomé (Togo), celui-ci a été remis en cause. Ainsi, le Sénégal reste à quai et Donkor devrait rester en poste.
Ce revirement a été possible avec la bénédiction du Nigeria, du Ghana bien sûr et de la Côte d’Ivoire. Ces trois pays représentants les actionnaires principaux de la BIDC. Mais Dakar ne compte pas laisser passer ce qu’il assimile à une trahison.
D’après Le Quotidien, qui a levé le lièvre, le président Macky Sall entend riposter. «Puisque le Ghana, le Nigeria et la Côte d’Ivoire ont voulu jouer sur leur poids dans le capital (de l’institution) pour revenir sur un accord signé en bonne et due forme pour tous les chefs d’État membres de la CEDEAO, la banque va avoir un sérieux problème de gouvernance puisque le Sénégal ne compte pas se laisser faire», prévient le chef de l’État, interrogé par le journal.
Initialement la riposte des autorités sénégalaises allait consister à quitter la BIDC. Mais elles se sont ravisées. «Il nous a été fait comprendre que le Sénégal ne pouvait pas se retirer aussi facilement d’une institution de la Communauté économique», informe Macky Sall. Qui martèle que «l’idée aujourd’hui est de faire en sorte que s’impose ce qui a été adopté pour d’autres institutions, à savoir que la présidence de la (BIDC) revienne à un pays, que ce soit le Ghana ou un autre».
Ce revirement a été possible avec la bénédiction du Nigeria, du Ghana bien sûr et de la Côte d’Ivoire. Ces trois pays représentants les actionnaires principaux de la BIDC. Mais Dakar ne compte pas laisser passer ce qu’il assimile à une trahison.
D’après Le Quotidien, qui a levé le lièvre, le président Macky Sall entend riposter. «Puisque le Ghana, le Nigeria et la Côte d’Ivoire ont voulu jouer sur leur poids dans le capital (de l’institution) pour revenir sur un accord signé en bonne et due forme pour tous les chefs d’État membres de la CEDEAO, la banque va avoir un sérieux problème de gouvernance puisque le Sénégal ne compte pas se laisser faire», prévient le chef de l’État, interrogé par le journal.
Initialement la riposte des autorités sénégalaises allait consister à quitter la BIDC. Mais elles se sont ravisées. «Il nous a été fait comprendre que le Sénégal ne pouvait pas se retirer aussi facilement d’une institution de la Communauté économique», informe Macky Sall. Qui martèle que «l’idée aujourd’hui est de faire en sorte que s’impose ce qui a été adopté pour d’autres institutions, à savoir que la présidence de la (BIDC) revienne à un pays, que ce soit le Ghana ou un autre».