VERDICT: Pourquoi Cheikh Yérim a été condamné

SENXIBAR- Le viol tel que défini par l'article 320 du code pénal stipule que "tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise". Partant ce fait, le quotidien l'Observateur écrit que le journaliste Cheikh Yérim Seck a lui-même donné au juge et à ses deux assesseurs les éléments qui accréditent sa culpabilité. Le journal renseigne qu'il a soutenu devant la barre que la fille ne s'attendait pas à ce qu'il la pénètre. Dès lors, il avoue qu'il y a pénétration et surprise. "L'aveu étant la reine des preuves", le juge a donc suffisamment de matière pour entrer en voie de condamnation sur la base de disposition de l'article 320 du Code pénal. D'où la peine de 3ans qui lui a été infligée. Encore que le juge lui a accordé des circonstances atténuantes. Car, s'il avait appliqué la Loi dans toute sa rigueur, il allait écoper au moins cinq ans. Pour preuve l'alinéa 2 de l'article 320 du Code pénal dispose que "le viol sera puni d'un emprisonnement de cinq à 10ans".