Faits Divers

Tribuanl des flagrants délits: B. Senghor étudiant en sixième année de médecine fixé sur son sort le 20 août prochain


Jeudi 14 Aout 2014

B. Senghor est poursuivi pour viol sur mineur et pédophilie. C’est sa cousine M. M. Tall, l’homonyme de sa maman âgée de 11 ans qui l’a accusé de l’avoir violée à trois reprises. M. M. Tall élève en classe de Cm2 vit avec son homonyme à Hamo 4 depuis le décès de son père sur volonté de ce dernier.

Devant la barre, la petite déclare « B. Senghor m’a violée à trois reprises. La première fois c’était en 2012 et j’avais 9 ans. Il m’a trouvée sur la terrasse en train de faire la vaisselle, il m’a prise de force, a attaché ma bouche avec un morceau avant de me trainer jusqu’à la chambre pour me violer. Les faits se sont répétés un an après c’est-à-dire en 2013 et c’est toujours avec le même processus. La dernière en date remonte au mois de janvier c’est-à-dire en 2014. Ma tante l’a même surprise sur moi. Puisque je ne vis pas avec ma mère j’ai essayé de lui en parler plusieurs fois. Mais à chaque fois elle m’ordonne de me taire ».

Des accusations que B.Senghor a niées tout simplement. Il soutient qu’il n’a jamais entretenu des rapports sexuels avec sa cousine. Leur relation se limite juste à la surveiller afin qu’elle ait de bons résultats à l’école. Il estime que ces accusations sont juste des « machinations montées de toutes pièces contre sa personne ».

Citée comme témoin, la dame M. M. Tall homonyme de la petite balaie d’un revers de main les propos tenus par sa nièce. Elle déclare « M. M. Tall m’a une fois révélée qu’elle a été violée par L. Tall son oncle paternel qui ne jouit pas de toutes ses facultés lorsqu’elle est allée chez sa grand mère aux Hlm pour passer le week-end.

Comme elle était en pleine préparation pour les examens d’entrée en sixième, j’ai jugé nécessaire d’attendre qu’elle termine d’abord pour en parler à sa maman et l’amener voir un médecin. Aussi je voulais prendre le temps de bien vérifier cette information puisque la petite à l’habitude de mentir ».

Les avocats de la défense dans leur plaidoirie ont signalé le fait que le certificat médical présenté par la partie civile fait état d’une lésion ancienne de l’hymen et que la petite dans sa déposition a déclaré qu’elle n’a pas saigné lors du premier viol et qu’après son bourreau ait terminé, elle est allée continuer à faire la vaisselle. Ce qui a soulevé la polémique.

Après le défilé de plusieurs témoins du côté de la partie civile comme de la défense, le procureur a requis 10 ans d’emprisonnement à l’endroit de B. Senghor.

Tandis que les avocats de la défense demandent une relaxe pure et simple à l’endroit de B. Senghor.

La partie civile quant à elle réclame la somme de deux millions de francs Cfa en titre de dommage et intérêt. Le délibéré est attendu le 20 août prochain

GFM



Abdoul Aziz Diop