Senxibar

Tourisme: La Casamance n’est plus classée comme zone à risques par la France (ambassade)


Vendredi 7 Octobre 2016

SENIXIBAR- Des nouvelles rassurantes pour la partie sud du Sénégal. Selon un communiqué publié sur le site de l’ambassade de France à Dakar et visité par l'APS, la Casamance n’est plus classée comme étant une zone à risques par le pays de Marianne.


Autres articles
 
‘’Sur proposition de l’Ambassade de France à Dakar, la +Carte Conseils aux voyageurs+ publiée par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement international a été modifiée : la Casamance n’est plus classée comme étant une zone à risques’’, écrit le le communiqué.
 
Il indique qu’il s’agit là d’une bonne nouvelle qui permettra de contribuer à la relance du tourisme au Sénégal.
 
Très fréquentée par les touristes dans les années 1970-1980, la région naturelle de la Casamance a vu ses activités économiques ébranlées, en particulier le tourisme, avec l’éclatement d’un conflit armé lié à la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC). 
 
Une chute libre des flux touristiques en direction de la Casamance a été ainsi notée, surtout avec la disparition, en 1994, de quatre touristes français, dans le Parc national de la Basse-Casamance.
 
Plusieurs ambassades étrangères dont la France avaient demandé à leurs ressortissants de ne plus se rendre au-delà de la zone du Cap-Skirring.
 
Le gouvernement sénégalais a pris ces dernières années plusieurs mesures pour relancer le tourisme en Casamance.
 
En 2015, lors d’une tournée économique dans la zone sud, le président Sall avait décidé une exonération fiscale au profit des promoteurs touristiques de cette partie du pays.

Depuis quelques années, la Casamance vit une accalmie, la plus forte pratiquement depuis le déclenchement du conflit en 1982, selon certains observateurs. 

Les accrochages entre l’Armée et le MFDC ainsi que les braquages, jadis fréquents, sont devenus plus que jamais rares, dans cette région naturelles aux immenses potentialités agricoles et halieutiques.

Abdoul Aziz Diop