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Médias

Télévision numérique terrestre: Ça cale encore !


Mardi 8 Novembre 2016

On nous avait annoncé en grande pompe le basculement de l’analogie vers le numérique. L’entrepreneur sénégalais, Excaf qui avait obtenu la convention, s’en va à vau-l’eau, embourbé dans des problèmes financiers, il ne peut plus honorer ses examens. Echec du Contan, le Premier ministre a mis en place une taskforce qu’il a confiée à Abdou Latif Coulibaly, secrétaire général du Gouvernement.


Télévision numérique terrestre: Ça cale encore !

Le basculement vers le numérique était du pain béni pour le Gouvernement. Pour zéro franc investi, il devait voir le Sénégal entièrement couvert par la Tnt avec 865 000 décodeurs, à raison de dix mille francs l’unité. Faisant de la préférence nationale son viatique, le Comité de pilotage de la transition de l’analogique au numérique (Contan) piloté par Babacar Touré avait jeté son dévolu sur le groupe Excaf pour opérer le basculement. Un an après, Excaf n’a toujours pas rempli sa part du contrat. Le Prix fixe du décodeur flambe entraînant la reprise en main du dossier par le Premier ministre Mohamed Dionne qui écarte le Contan et met en place une task force à la tête de laquelle, il place le secrétaire général du Gouvernement Abdou Latif Coulibaly. Apparemment, la task force n’a toujours  pas trouvé de solution et le gouvernement est en train d’étudier l’idée de trouver un repreneur.

 Excaf, apparemment subjugué par les arguments et surtout par les 40 milliards que devait générer  l’opération a signé la convention « à ses risques et péril». D’après nos informations, l’entreprise de feu Ben Bass Diagne ne peut plus se dérober alors que le bateau est en train de prendre de l’eau. Elle n’a pu fournir que 360.000 décodeurs. D’autres acteurs tentent de lui offrir une bouée de sauvetage, mais faudrait-il que l’Etat audite et rembourse les milliards qu’elle a déjà investis dans ce secteur.

L’ARTP A LA RECHERCHE DES FOURNISSEURS D’ELECTRICITE

L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes a lancé depuis hier, un appel d’offres pour recruter des fournisseurs d’internet. En effet, au Sénégal, seule Sonatel détient des infrastructures de qualité lui permettant de vendre de l’internet. D’après nous sources, avant la fin de l’année, le dépouillement devrait se faire et aboutir au recrutement de trois autres fournisseurs. Aussi pour briser le monopole, l’Etat entend modifier la loi pour permettre à l’Adie par exemple, qui n’utilise qu’une portion congrue de son réseau, de pouvoir le commercialiser. Un autre opérateur d’infrastructures devrait également opérer dans l’espace sénégalais puisque dès la promulgation de la loi, l’appel d’offres va être lancé. Des modifications qui risquent de rencontrer une réaction vive de Sonatel.

LAS




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