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Sciences et Santé

Safiatou Thiam juge impératif de " tester et traiter tout le monde "


Jeudi 17 Novembre 2016

La secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), docteur Safiatou Thiam, a souligné jeudi à Mbour la nécessité de "de tester et traiter tout le monde" en Afrique, pour faire face aux défis actuels liés à la prise en charge de cette maladie sur le continent africain.


Safiatou Thiam juge impératif de " tester et traiter tout le monde "
"Il faut tester et traiter tout le monde et notamment les femmes enceintes si on veut éliminer la transmission mère-enfant du VIH", a-t-elle déclaré à des journalistes, en marge de l’ouverture du 9e atelier sur les stratégies de traitement et de prévention de l’infection à VIH en Afrique subsaharienne. 
 
À l’initiative du Réseau africain des praticiens assurant la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH/SIDA (RESAPSI), cette rencontre enregistre la participation de quelque 90 participants venant de 30 pays d’Afrique, d’Europe et des USA.
 
L’objectif de l’atelier est de "faire une analyse des protocoles thérapeutiques et prophylactiques en vigueur et définir pour chaque pays des perspectives d’adaptation et de mise en œuvre de nouveaux schémas contenus dans les dernières recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)".
 
Selon docteur Safiatou Thiam, "chaque fois qu’il y a de nouvelles recommandations, le RESAPSI se réunit pour les adapter au contexte africain et c’est pourquoi il faut traiter tous les enfants si on veut rompre la chaîne de transmission du VIH".
 
"Pour parachever la fin de l’infection à VIH, il faut en plus faire la prévention en administrant la prophylaxie pré-exposition (PrEP) aux populations", a recommandé la SE du CNLS, soulignant que cela se fait déjà dans les pays développés.
 
"Nous voulons voir comment faire cela dans notre contexte, et ce qu’on pourrait adopter dans ces recommandations pour espérer mettre fin au VIH" Sida, a-t-elle indiqué.
 
De ce point de vue, elle a jugé important le fait de voir des experts se réunir "pour indiquer la voix à prendre avec des conclusions techniques avec lesquelles le CNLS, en tant que programme, doit pour convaincre les bailleurs". 
 
Pour le président du RESAPI, le professeur Serge Paul Eholié, l’OMS "a recommandé de traiter tout le monde avec de nouveaux schémas thérapeutiques antirétroviraux, et il s’agit de voir si les pays peuvent le faire ou pas et comment le faire".
 
Selon l’infectiologue, "l’OMS a fortement recommandé de compléter la prévention biomédicale de l’infection à VIH, avec une autre stratégie qui est la prophylaxie pré-exposition’’, consistant à "prendre un comprimé avant chaque exposition sexuelle".
 
"Est-ce que l’Afrique est prête pour cette prophylaxie qui est déjà recommandée aux USA et en Europe et dont toute importation nécessite au préalable une analyse et est ce qu’on peut l’importer ?’’, s’est demandé le professeur Eholié.
 
Selon lui, "les professeurs on toujours besoin, dans leurs raisonnements scientifiques, d’avoir le regard éclairé et distinctif des responsables de programmes qui sont aussi scientifiques, parce qu’ils sont à un niveau où ils peuvent alerter".
 
   
LTF/BK



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