SENEGAL ENTRE CRISES POLITIQUES ET REGRESSION DEMOCRATIQUE.

Le Sénégal est aujourd’hui entrain de vivre une crise démocratique multiforme .Cette crise institutionnelle et socio- politique ébranle notre pays depuis ONZE ANNEES et s’empire sous le régime de l’alternance qui ne cesse de sombrer dans la violence et des coups bas indigne d’un véritable Etat de droit.
Cependant ces déboires, imperfections et exactions remarquées n’ont pu freiner la détermination du peuple sénégalais de continuer d’aspirer à l’émergence d’une justice équitable, d’institutions solides et crédibles, d’une plus grande transparence dans la gestion des affaires publiques. L’Analyse de l’attitude du parti au pouvoir et celui de son Chef inspire beaucoup au prince machiavel rusé et particulièrement redoutable utilisant toutes les ficelles d’un pouvoir despotique basé sur la répression, l’arrestation arbitraire, le faux complot et élimination physique. Aujourd’hui L’Etat sénégalais a tout sauf des hommes d’Etat. Nous récusons systématiquement la dictature institutionnalisée, basée sur la corruption généralisée et la tentation des fortunes fabuleuses basées sur la prédation systématique des maigres ressources du pays. Comment Peut-on faire pour lutter contre cette dictature si tout un peuple est asservi par la soif de la liberté, de l’inégalité sociale et de l’injustice ?
Comme on dit la liberté a parfois un goût amer quant surtout elle est vécue comme un moyen et une fin en soi ; or juridiquement elle constitue le socle de la démocratie. Aujourd’hui notre système démocratique impose une limitation des pouvoirs de l’Etat et de son Chef. Le devoir d’un homme d’Etat n’est pas celui de pousser son pays dans l'anarchisme où de pousser son peuple pour répondre à la violence dans un idéal qui lui parait séduisant, mais plutôt de garantir la paix, la sécurité, légalité, et la justice. C'est dans ce contexte qu’on parle d’un État de Droit. Une nation ne peut durer si le chef est despote, où seul détenteur du pouvoir. Ces trois pays sont les modèles de référence: l’Égypte de HOUSSINI MOBARACK, la Tunisie de BEN ALI, et la LIBYE de Mouammar KHADAFI. A BON ENTENDEUR !!!
A. DIOP