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Antoine Diogoye croyait avoir fait une rencontre décisive. Un jour, aux abords de son champ de 4 hectares, cet émigré tombe par hasard sur Thierno Faye, qui a ses terres à côté des siennes.
Les deux hommes engagent la conversation. Faye souffle à Diogoye une alléchante idée. «Il m’a fait croire que je pourrais, en exploitant les 2 hectares (de son champ) dans la production d’oignons, gagner 90 millions (francs CFA)», rembobine ce dernier, repris par Bés Bi, lors du procès qui l’oppose à son voisin contre qui il a porté plainte pour abus de confiance.
L’émigré se lance. Mobilise 12 millions de francs CFA et confie le projet à son voisin. Thierno Faye recrute un gardien et une autre personne chargée du nettoyage et des semis. Et fait construire un bâtiment doté de panneaux solaires.
La campagne est ainsi lancée, mais au bout du compte, le rendement espéré n’est pas au rendez-vous. «Je n’ai rien obtenu, j’ai tout perdu», regrette Antoine Diogaye, qui se dit convaincu que son partenaire l’a «trompé».
Le mis en cause assure avoir rempli sa part du contrat en effectuant les investissements nécessaires. «Le problème, s’est-il défendu à la barre, est que les herbes ont détruit les semis.»
Son avocat, Me Aboubakry Deh, d’embrayer : «Ceci est le procès de la cupidité. Mon client n’a été demandeur de rien. C’est la partie civile qui a voulu s’enrichir parce que kilo d’oignons est passé à 1000 francs Cfa. Elle a rencontré de façon fortuite mon client. Ils se sont accordés sur une affaire qui, malheureusement, n’a pas marché. On ne saurait parler d’abus de confiance parce que mon client a fait tous les travaux et a recruté deux personnes pour le suivi.»
Le procureur a requis un an ferme contre Thierno Faye. Verdict, lundi prochain.
Les deux hommes engagent la conversation. Faye souffle à Diogoye une alléchante idée. «Il m’a fait croire que je pourrais, en exploitant les 2 hectares (de son champ) dans la production d’oignons, gagner 90 millions (francs CFA)», rembobine ce dernier, repris par Bés Bi, lors du procès qui l’oppose à son voisin contre qui il a porté plainte pour abus de confiance.
L’émigré se lance. Mobilise 12 millions de francs CFA et confie le projet à son voisin. Thierno Faye recrute un gardien et une autre personne chargée du nettoyage et des semis. Et fait construire un bâtiment doté de panneaux solaires.
La campagne est ainsi lancée, mais au bout du compte, le rendement espéré n’est pas au rendez-vous. «Je n’ai rien obtenu, j’ai tout perdu», regrette Antoine Diogaye, qui se dit convaincu que son partenaire l’a «trompé».
Le mis en cause assure avoir rempli sa part du contrat en effectuant les investissements nécessaires. «Le problème, s’est-il défendu à la barre, est que les herbes ont détruit les semis.»
Son avocat, Me Aboubakry Deh, d’embrayer : «Ceci est le procès de la cupidité. Mon client n’a été demandeur de rien. C’est la partie civile qui a voulu s’enrichir parce que kilo d’oignons est passé à 1000 francs Cfa. Elle a rencontré de façon fortuite mon client. Ils se sont accordés sur une affaire qui, malheureusement, n’a pas marché. On ne saurait parler d’abus de confiance parce que mon client a fait tous les travaux et a recruté deux personnes pour le suivi.»
Le procureur a requis un an ferme contre Thierno Faye. Verdict, lundi prochain.