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Même s'il a fait mine de croire qu'un « miracle républicain » pouvait encore se produire, Dominique de Villepin a décidé d'annoncer, vingt-quatre heures avant la date butoir, qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle. Il n'a pas réussi à réunir les cinq cents parrainages nécessaires.
La fin de l’aventure
C'est donc la fin d'une aventure, il est vrai, bien mal engagée. Sa campagne n'a jamais décollé : il plafonnait depuis des semaines à 2% des intentions de vote. Il était de plus en plus isolé : plusieurs cadres de son mouvement « République solidaire », l'avaient quitté. L'ancien Premier ministre a donc fini par jeter l'éponge comme d'autres avant lui dans la majorité : Jean-Louis Borloo, Christine Boutin ou Hervé Morin.
Dominique de Villepin n'est plus dans la course mais il refuse de dire pour le moment s'il apportera son soutien à un autre candidat, répétant une phrase dont il a presque fait un slogan : « le ralliement ne fait pas partie de mon tempérament ». Posture ou conviction ? Les prochaines semaines permettront de le savoir.
Travailler au rassemblement
Dominique de Villepin affirme pour le moment qu'il n'a qu'un objectif travailler à l'union, au rassemblement des Français. Reste à savoir avec qui : avec Nicolas Sarkozy, avec François Bayrou, ou seul ? En tout cas, malgré cet échec qu'il a mis sur le compte d'un système dominé par « les réseaux partisans » Dominique de Villepin l'a dit, il n'a pas l'intention d'abandonner la politique.
RFI.FR
La fin de l’aventure
C'est donc la fin d'une aventure, il est vrai, bien mal engagée. Sa campagne n'a jamais décollé : il plafonnait depuis des semaines à 2% des intentions de vote. Il était de plus en plus isolé : plusieurs cadres de son mouvement « République solidaire », l'avaient quitté. L'ancien Premier ministre a donc fini par jeter l'éponge comme d'autres avant lui dans la majorité : Jean-Louis Borloo, Christine Boutin ou Hervé Morin.
Dominique de Villepin n'est plus dans la course mais il refuse de dire pour le moment s'il apportera son soutien à un autre candidat, répétant une phrase dont il a presque fait un slogan : « le ralliement ne fait pas partie de mon tempérament ». Posture ou conviction ? Les prochaines semaines permettront de le savoir.
Travailler au rassemblement
Dominique de Villepin affirme pour le moment qu'il n'a qu'un objectif travailler à l'union, au rassemblement des Français. Reste à savoir avec qui : avec Nicolas Sarkozy, avec François Bayrou, ou seul ? En tout cas, malgré cet échec qu'il a mis sur le compte d'un système dominé par « les réseaux partisans » Dominique de Villepin l'a dit, il n'a pas l'intention d'abandonner la politique.
RFI.FR