-
Côte d’Ivoire : la présidentielle de « 2025 ne se fera pas sans moi » (Blé Goudé)
-
L’or a le vent en poupe : Une bonne nouvelle pour les putschistes Traoré et Goita
-
Niger : Niamey expose les dessous de la visite d’une délégation américaine dans le pays
-
Présidentielle : La Cour suprême rejette les recours de Karim Wade et Cie
-
La Cour suprême suspend une loi controversée du Texas criminalisant l'immigration clandestine
M. Niang en veut pour preuve ‘’la simplicité’’ du port vestimentaire (le ihram composé de deux morçeaux de tissu blanc immaculé) et ‘’la promiscuité’’ dans les tentes qui servent de lieu de résidence aux pèlerins à Arafat, sur cette montagne de granite d’environ 70 mètres de hauteur, située à 7 km à l’est de La Mecque.
La station d’Arafat est l’un des quatre piliers du haj. ‘’Le prophète dit que le haj c’est Arafat’’, rappelle M. Niang, par ailleurs diplomate à la retraite qui a passé sa carrière dans les pays arabes.
Arafat est également connu comme Jabal ar-Rahmah (montagne de la pitié, en langue arabe). C’est sur cette colline que le prophète Mouhamed a livré son sermon d’adieu aux musulmans lors de son haj, vers la fin de sa vie.
Pendant le haj, des pèlerins venus de Mouna doivent y passer l’après-midi le 9-ème jour du mois lunaire. Le défaut de présence dans la plaine d’Arafat le jour exigé infirme le pèlerinage.
‘’Adama et sa femme Hawa ont été réunis sur la colline et leurs péchés ont été pardonnés par Allah, après 200 ans de séparation à cause de leur désobéissance’’, explique Khalifa Ababacar Fall, lui aussi islamologue sénégalais résidant en Arabie Saoudite.
Aujourd’hui, à chaque pèlerinage, un sermon est délivré à toute la communauté musulmane, depuis Arafat.
Après le passage au Mont Arafat samedi, les 2,5 millions de pèlerins doivent se rendre à Mouzdalifah, dimanche.
(APS)