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Nafissatou Diallo qui a été entendue la veille pendant près de huit heures par le procureur de New-York, s’est adressée à la presse ce jeudi. La rencontre avec la presse s’est déroulée dans un centre communautaire chrétien situé à Canarsie, un quartier pauvre du sud de Brooklyn (sud-est de New York). C’était en compagnie de son avocat Kenneth Thompson, du pasteur A. R. Bernard, directeur de ce centre, de Mohammed Nurhussien, président d’United African Congress, et de plusieurs dirigeants d’organisations de défense des femmes. Dans ses propos, Nafissatou Diallo a tenu à « remercier tous ceux qui l’ont soutenue ».
Devant l’assistance, Nafissatou Diallo a déclaré avoir souffert ces derniers mois. « Ma fille également a beaucoup souffert, nous pleurons tous les jours, nous ne pouvons pas dormir. », soutient-elle. Et de poursuivre : « Moi et ma famille traversons beaucoup de douleur ».
De plus, l’accusatrice de Dominique Strauss-Kahn martèle : « On m’a traînée dans la boue, j’ai entendu beaucoup de choses méchantes à mon sujet. C’est pourquoi je dois faire savoir aux gens que toutes les choses qui se sont dites depuis trois mois sont fausses. : "Un jour ma fille m’a dit : ’S’il te plait, promets-moi que tu vas arrêter de pleurer. Les gens t’insultent car ils ne te connaissent pas. Cet homme est un homme puissant, tout le monde le sait.’’ Je lui ai promis d’être forte, pour elle, pour toutes les femmes du monde entier ».
Paraissant toujours meurtrie par cette affaire, elle lance : « C’est trop pour moi et ma fille. Je ne veux pas que cela se reproduise. Je voudrais remercier tous ceux qui m’ont soutenue. Merci. Je me demande souvent : pourquoi moi ? Mais je veux juste remercier chacun et chacune d’entre vous ».
Des propos qui ont fait dire à une infirmière de Brooklyn, américaine d’origine camerounaise, Khadijah Shakur, venue soutenir Nafissatou Diallo à la rencontre face la presse, ces mots : « Je trouve qu’on ne la traite pas comme la victime qu’elle est. Si elle était blanche et Française et qu’il était noir, les gens ne la traiteraient pas comme ça. Elle a le droit de donner son témoignage. Il faut qu’il y ait un procès. »
De plus, l’accusatrice de Dominique Strauss-Kahn martèle : « On m’a traînée dans la boue, j’ai entendu beaucoup de choses méchantes à mon sujet. C’est pourquoi je dois faire savoir aux gens que toutes les choses qui se sont dites depuis trois mois sont fausses. : "Un jour ma fille m’a dit : ’S’il te plait, promets-moi que tu vas arrêter de pleurer. Les gens t’insultent car ils ne te connaissent pas. Cet homme est un homme puissant, tout le monde le sait.’’ Je lui ai promis d’être forte, pour elle, pour toutes les femmes du monde entier ».
Paraissant toujours meurtrie par cette affaire, elle lance : « C’est trop pour moi et ma fille. Je ne veux pas que cela se reproduise. Je voudrais remercier tous ceux qui m’ont soutenue. Merci. Je me demande souvent : pourquoi moi ? Mais je veux juste remercier chacun et chacune d’entre vous ».
Des propos qui ont fait dire à une infirmière de Brooklyn, américaine d’origine camerounaise, Khadijah Shakur, venue soutenir Nafissatou Diallo à la rencontre face la presse, ces mots : « Je trouve qu’on ne la traite pas comme la victime qu’elle est. Si elle était blanche et Française et qu’il était noir, les gens ne la traiteraient pas comme ça. Elle a le droit de donner son témoignage. Il faut qu’il y ait un procès. »