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Opinion

Me Elhadji Diouf, le plaisantin de la barre


Mardi 18 Octobre 2011

SENXIBAR- S’il ya un avocat qui s’est singularisé lors du procès de Malick Noël Seck, c’est bien Me Elhadji. Il est vrai que c’est une lapalissade de parler des incartades de cet avocat du peuple mais pour cette fois-ci il a fait rire plus d’un. Imaginez en pleine audience où tout le monde écoutait son client qui répondait à la question du juge, le bouillant Me Diouf fait des signes de la tête pour appuyer son client Malick. Pendant ce temps, le Président du tribunal a bien fait de le rappeler à l’ordre. Mais la réponse de Me Elhadji Diouf fut spontanée et dit « je ne lui dicte pas ses réponses et en plus je ne suis pas un robot.» Profitant également de son temps de parole, la tonitruante robe noire ne s’est pas arrêtée à poser des questions « sèches» à son client. Au contraire, Me Diouf a fait un discours fleuve non sans parler des cas de la Côte d’Ivoire, de la Libye, de l’Egypte et de la Syrie. S’agissant de ces pays précités, l’avocat du peuple comme il se proclame a laissé entendre aux juges que le Pouvoir rend fou. Et son client, conscient de la situation qui guette le Sénégal, a tiré la sonnette d’alarme pour qu’il n’y ait pas mort d’hommes comme en Côte d’Ivoire. De son avis s’il y’avait au pays de la lagune un homme comme MNS qui sensibilise le Conseil constitutionnel jamais on aurait assisté à ces carnages. Poursuivant sa défense hilarante, il dégage en touche le délit d’outrage à magistrat accusé à son client. A l’en croire Malick n’a fait que sensibiliser le Conseil constitutionnel non sans rappeler que les magistrats ne sont pas au dessus de la loi. Le Président de la République n’a pas échappé aux attaques de Me Diouf. Pour lui Me Wade est un arbitre qui désigne ses propres joueurs (les 5sages du Conseil constitutionnel : NDLR) cela dit qu’il est juge et parti. Comme cela ne suffisait pas, Me Diouf note que « Lou eupeu tourou » (tout ce qui est excessif est ridicule) car au lieu de poursuivre les bandits de grand chemin, on freine les ardeurs de la jeunesse. Et comble de tout, Me Diouf a salué la pertinence de la plaidoirie de sa consœur Me Aissata Tall Sall. Pour lui exprimer sa joie, il est venu jusqu’à sa hauteur et lui tresses des lauriers. Sacré Me Elhadji Diouf!





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