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"Si je perds le référendum constitutionnel, j'abandonnerai la politique", affirmait il y a un an M. Renzi, 41 ans, arrivé au pouvoir en février 2014 avec la volonté de tout changer en Italie. Il a depuis fait marche arrière, reconnaissant que c'était une erreur de trop personnaliser le scrutin. Et pour cause, les derniers sondages, dont la publication est interdite depuis deux semaines, donnent une avance de 5 à 8 points au non, avec encore un grand nombre d'indécis.
Opération séduction
Depuis il s'efforce, à grand renfort d'interviews, de meetings ou de 'chats' sur internet, de convaincre ces millions d'indécis du bien fondé de "sa" réforme, censée simplifier la vie politique italienne et ses 60 gouvernements depuis 1948. "Avec le oui, on change, avec le non tout reste bloqué", répète-t-il à l'envi, du nord au sud du pays, sur les télévisions ou sur Facebook.
Pouvoir du Sénat
La réforme prévoit une réduction drastique des pouvoirs du Sénat, qui ne votera plus la confiance au gouvernement, une limitation du pouvoir des régions et la suppression des provinces, l'équivalent des départements français.
Opposition réunie
Mais la vaste majorité de la classe politique, de l'extrême-gauche à l'extrême-droite en passant par les populistes du Mouvement 5 Etoiles ou de la Ligue du Nord, le parti Forza Italia de Silvio Berlusconi et même des "frondeurs" du PD, appellent à voter non. Ils estiment que cette réforme, couplée à une loi électorale offrant une forte prime majoritaire, crée une concentration des pouvoirs trop forte pour un pays où le traumatisme du fascisme a laissé des traces.
Vers des élections anticipées
Une victoire du non ne mènerait donc pas automatiquement à des élections anticipées... ni même à un réel retrait de M. Renzi. Il pourrait ainsi être reconduit à son poste par le président italien, et obtenir la confiance de la majorité actuelle. Encore faudra-t-il qu'il revienne sur sa promesse de ne pas diriger un gouvernement "technique", uniquement chargé de réformer la loi électorale.
Opération séduction
Depuis il s'efforce, à grand renfort d'interviews, de meetings ou de 'chats' sur internet, de convaincre ces millions d'indécis du bien fondé de "sa" réforme, censée simplifier la vie politique italienne et ses 60 gouvernements depuis 1948. "Avec le oui, on change, avec le non tout reste bloqué", répète-t-il à l'envi, du nord au sud du pays, sur les télévisions ou sur Facebook.
Pouvoir du Sénat
La réforme prévoit une réduction drastique des pouvoirs du Sénat, qui ne votera plus la confiance au gouvernement, une limitation du pouvoir des régions et la suppression des provinces, l'équivalent des départements français.
Opposition réunie
Mais la vaste majorité de la classe politique, de l'extrême-gauche à l'extrême-droite en passant par les populistes du Mouvement 5 Etoiles ou de la Ligue du Nord, le parti Forza Italia de Silvio Berlusconi et même des "frondeurs" du PD, appellent à voter non. Ils estiment que cette réforme, couplée à une loi électorale offrant une forte prime majoritaire, crée une concentration des pouvoirs trop forte pour un pays où le traumatisme du fascisme a laissé des traces.
Vers des élections anticipées
Une victoire du non ne mènerait donc pas automatiquement à des élections anticipées... ni même à un réel retrait de M. Renzi. Il pourrait ainsi être reconduit à son poste par le président italien, et obtenir la confiance de la majorité actuelle. Encore faudra-t-il qu'il revienne sur sa promesse de ne pas diriger un gouvernement "technique", uniquement chargé de réformer la loi électorale.