Sciences et Santé

LES DERNIERS TESTS EFFECTUÉS PAR L'INSTITUT PASTEUR SONT NÉGATIFS: LE MALADE D'ÉBOLA SOIGNÉ À FANN EST COMPLÈTEMENT GUÉRI


Mercredi 10 Septembre 2014

Le jeune étudiant infecté par le virus ébola et soigné au CHU de Fann de Dakar est guéri. L'information est donnée par Rfi, qui cite la ministre sénégalaise de la Santé Awa Marie Coll Seck.
Selon la même source, les derniers tests effectués à l’Institut Pasteur de Dakar se sont révélé négatifs.

En début de semaine, le ministère de la Santé avait annoncé que l'état de santé du malade s’est amélioré de manière satisfaisante, mais que les tests effectués sont positifs. En d’autres termes, le virus n’était pas encore anéanti dans l’organisme du patient.

Les derniers tests se sont révélés négatifs. Ce qui a sûrement fait pousser un ouf de soulagement au patient, aux autorités sanitaires et aux Sénégalais au regard de la panique que ce cas d’ébola, venu de la Guinée, a sucité depuis son apparition.

Awa Marie Coll Seck avait annoncé que le jeune étudiant malade avait été en contact avec quelques 67 personnes, lesquelles sont toutes mises sous surveillance. Les efforts du personnel médical devraient donc se concentrer désormais sur ces personnes.

Pour mémoire, le Sénégal à ce jour n’a pas un cas d’ébola détecté à l’interne. Autrement, le pays n’est pas un foyer de la pandémie comme le sont la Guinée, la Sierra Leone ou le Libéria.

Le jeune étudiant dont certains parents et proches sont décédés cette maladie est venu au Sénégal déjà malade. Il a caché d’abord sa maladie pendant quelques temps avant de passer aux aveux.

Sa présence sur le territoire sénégalais a quelques fois suscité de l’indignation de la part de certains citoyens. Parce que jeune venu en vacances chez son oncle se savait bien malade d’ébola en venant sur le territoire sénégalais.

Lorsque la maladie s’est signalé dans les pays vision, le Sénégal a pris toutes les mesures pour y faire face : dispositif d’alerte, fermeture des frontières, communication avec une invitation explicite aux journalistes à contribuer à cet effort national pour endiguer la maladie dans un contexte où les rumeurs les plus folles ont cours.

Les médias ont véritablement fait un travail en termes d'information sur la maladie en difusant en français et langues nationales les comportements à adopter, en décrivant la maladies, ses symptômes et ses manifestations..

SENEPLUS



Abdoul Aziz Diop