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‘’La facture mondiale des importations alimentaires a largement triplé depuis 2000 pour atteindre 1,43 trillion de dollars en 2017 (1 trillion = 1 000 milliards), alors qu’elle a quintuplé pour les pays les plus vulnérables aux pénuries alimentaires’’, indique notamment un rapport de l’organisation rendu public le même jour à Rome (Italie).
Selon le rapport consacré aux ‘’perspectives de l’alimentation (dans le monde’’, les importations alimentaires constituent un fardeau de plus en plus lourd pour les pays les plus pauvres du monde.
‘’Cette tendance s’est détériorée avec le temps, laissant augurer un défi croissant, notamment pour les pays les plus pauvres s’agissant de la satisfaction de leurs besoins alimentaires de base sur les marchés internationaux’’, rapporte le document qui cite Adam Prakash, économiste de la FAO et auteur de l’analyse centrée sur les coûts des produits alimentaires du rapport.
La FAO table par ailleurs sur une hausse d’environ 3 pour cent de la facture mondiale des importations alimentaire en 2018.
Cette augmentation reflète principalement l’accroissement du commerce international du poisson, une denrée alimentaire de grande valeur principalement importée par les pays développés, et des céréales (denrée de base essentielle pour de nombreux pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV), souligne le rapport.
La facture des importations de produits alimentaires représente désormais 28 pour cent de toutes les recettes d’exportation de marchandises du groupe des pays les moins avancés (PMA), soit presque le double de 2005, alors que pour les pays développés les dépenses si situent à 10 pour cent seulement, selon la FAO.