Eliminatoire Coupe d’Afrique des Nations Côte d ’Ivoire-Sénégal Cela suffit!

SENXIBAR: Le match comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Côte d 'Ivoire-Sénégal joué le samedi 08 Septembre 2012 à Abidjan, devrait certainement marquer les esprits des dirigeants de la Fédération Sénégalaise de Football. Si tel n’est pas le cas, alors il y’a un problème. Comment comprendre, le fait que ce match crucial pour la qualification à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations en Afrique du Sud en 2013, ressemble comme  deux gouttes d’eau, à celui livré contre le Cameroun, lors des derniers éliminatoires à la Coupe d’Afrique des Nations avec un arbitrage scandaleux. L’arbitre marocain, qui officiait le match contre la Côte d’Ivoire, a sifflé un penalty, dont il est le seul à voir et comme si cela ne suffisait pas, il décide d’exclure le joueur sénégalais, handicapant volontairement l’équipe du Sénégal. Au préalable, en première mi-temps, Sadio Mané subissait une faute flagrante du gardien ivoirien Kopa Barry en pleine surface de réparation qui ne sera jamais sifflé. Si ce n’est pas de l’arbitrage maison, vous conviendrez avec nous que cela y ressemble beaucoup. Seulement, le drame dans cette affaire que l’on peut aisément qualifier de «récidive», est que nos dirigeants se complaisent apparemment dans cette situation, se limitant simplement de jouer à la victime et à l’outré. C’est à croire qu’ils n’ont pas cette forte personnalité, de regarder la Confédération Africaine de Football (CAF) dans le blanc des yeux pour la faire comprendre que cette situation que nous subissons depuis un certain temps ne peut plus continuer, ce que réussissent fort bien les grandes fédérations africaines, qui trônent présentement sur le continent. C’est la seule explication plausible, sinon comment comprendre cet acharnement des arbitres africains sur le Sénégal, lors des rendez-vous importants sans qu’ils ne lèvent le petit doigt. Il est grand temps que la fédération sénégalaise prenne ses responsabilités et son  courage à deux mains, afin de régler définitivement ce problème, qui continue encore de nous coller à la peau comme la peste. En manquant de fermeté et de rigueur face à cette injustice, nous risquons de ne jamais être champion de quoi que ce soit, si ce n’est de jouer les seconds rôles, ce qui du reste, n’est guère reluisant pour le football sénégalais, qui tarde à occuper sa véritable place dans l’échiquier mondial.
Par Raymond SAGNA