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Disparition du Vol MH370 : retour sur deux ans de mystère


Mardi 8 Mars 2016

8 mars 2014 : l’impensable se produit. Un avion de ligne de la compagnie aérienne Malaysia Airlines assurant la liaison entre Kuala Lumpur (Malaisie) et Pékin (Chine) disparaît des radars. A son bord se trouvent 239 personnes. Sur le moment, ni la compagnie aérienne, ni les autorités n’ont d’explication à fournir aux familles des passagers qui se pressent à l’aéroport de Pékin. Les heures passent. Chacun comprend que quelque chose de grave est arrivé. Deux ans plus tard, on ne sait toujours pas ce qu’il s’est passé.
Pas de prise d’otages
Une chose paraît sure : le crash de l’appareil dans l’océan Indien. Alors que certains évoquaient la thèse d’une prise d’otage des passagers après le déroutement de l’avion, cette thèse ne tient plus debout depuis la découverte de plusieurs débris de l’appareil sur l’île de la Réunion.



Le vol se serait abîmé dans l’océan Indien dans une zone au large de Perth, en Australie. Reste à savoir comment et pourquoi et à trancher parmi les deux thèses qui s’affrontent depuis le début : celle de l’accident et celle de l’acte volontaire.

Un dernier "bonne nuit" avant le silence radio

Selon les premiers éléments de l'enquête dont l'AFP a eu connaissance, l'avion a disparu des écrans au-dessus du sud du Vietnam, trois minutes après un dernier contact avec Kuala Lumpur, à 01H19. Tout paraît normal dans cette dernière communication qui s’achève par un "bonne nuit" lancé par un membre de l’équipage à ses interlocuteurs.

Un comportement étrange

Vingt minutes plus tard, le contrôle aérien de Ho Chi Minh Ville s'inquiète : le vol semble faire demi-tour vers ma Malaisie et ne répond plus à ses appels. Ho Chi Min contacte Kuala Lumpur qui n’a pas plus d’informations. Après cette alerte, l’avion continuera de voler pendant quatre heures, sans jamais répondre aux appels répétés des tours de contrôle de la zone. 



Un crash volontaire ?

C’est ce drôle de comportement qui fait pencher la balance en faveur de la thèse de l’acte volontaire, d’autant que, toujours selon le rapport d’enquête consulté par l’AFP, les trajectoires de l’avion semblent indiquer qu’il a toujours été piloté.

Mais la thèse de l’accident ne peut pas être totalement exclue non plus : par le passé, plusieurs appareils ont continué à voler de nombreuses heures jusqu'à épuisement du carburant", relève le rapport.
Deux ans après, le mystère demeure.         


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Abdoul Aziz Diop