Senxibar

Disparition de Serigne Abdoul SY Al Amine: Le Bel hommage de Charles Faye


Samedi 23 Septembre 2017

Merci Al Amine
Il est des jours comme ce vendredi 22 septembre 2017 où le vide s'installe, pinçant cœurs et envies, brouillant repères et certitudes, bredouillant langues et mots, cafouillant gestes et actions, meurtrissant superbes et prestiges.
La perte d’un don immense est vécue à l’aune de la douleur. Indéfinissable ! Indescriptible !
On a mal. C’est tout ce que l’on sait.
Tidianes, Mourides, Khadres, Niassène, Layènes, musulmans, catholiques, protestants, etc. Sénégalais tout court, pleurons tous la disparition d’Al Amine.
Pourquoi ?
A nous tous, sans distinction de confessions et d’obédiences, Al Amine a parlé. En mots crus au besoin. Avec amour, toujours, et fraternellement.
A travers son magistère sacerdotal, il a montré la grandeur du serviteur. Celui qui s’efface. Investit et s’investit. Toujours au service de l’autre. Sans répit, sans faille. Avec abnégation. Servir, encore servir, toujours servir. Une leçon d’homme, Al Amine, d’une profondeur inouïe.
Les voies d’Al Ilâh son impénétrables dit-on, mais à qui une aussi belle destinée devient-elle impossible quand Allah a décidé de faire déferler sur lui ses bienfaisances ? Enseignements d’une vie.
Apprenons d’Al Amine, la dévotion, l’apprentissage, la patience, l’humilité, le détachement, le courage, la servitude.
Entre autres. Dis ce que tu fais et fais ce que tu dis, ai-je encore appris de lui.
N’est-ce pas là, la moindre des choses quand on a décidé de servir ceux qui nous ont accordé leur confiance ?
Je suis peu de chose pour présenter mes condoléances à la grande famille Sy et à la grande communauté tidiane et musulmane, aussi me permettrais-je d’accompagner dans cette douleur qui nous afflige tous, mes amis tidianes et musulmans, mon cher Maodo Malick pour qui j’ai une grande admiration et affection et sa famille.
Merci Al Amine pour ce que tu as été et ce que tu nous as donné. Puisse Allah t’élever dans son paradis le plus haut et t’accorder les brises du monde heureux et divin. RIP.



Abdoul Aziz Diop