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International

D'intenses tractations se sont poursuivies mardi 26 juin, à deux jours d'un sommet européen à nouveau jugé crucial pour l'avenir de la zone euro, sous le regard inquiet des marchés.


Mercredi 27 Juin 2012

D'intenses tractations se sont poursuivies mardi 26 juin, à deux jours d'un sommet européen à nouveau jugé crucial pour l'avenir de la zone euro, sous le regard inquiet des marchés.

 

Les ministres des finances des quatre premières économies de la zone euro se sont retrouvés mardi soir à Paris pour une rencontre destinée à préparer ce sommet, énième rendez-vous de l'union monétaire avec son avenir depuis le début de la crise de la dette en Europe, en décembre 2009. Le Français Pierre Moscovici a reçu ses homologues allemand, Wolfgang Sch äuble, et espagnol, Luis de Guindos, le vice-ministre italien, Vittorio Grilli, et le commissaire européen aux affaires économiques, Olli Rehn, pour des entretiens, à l'abri des regards, quatre jours après un sommet des dirigeants de ces mêmes pays à Rome.
Rien n'a filtré pour l'instant de cette rencontre, qui a pris fin dans la soirée, selon une source proche des discussions. L'Allemagne, objet de toutes les sollicitations, continue de croire aux vertus de la rigueur et se montre peu disposée à céder aux demandes de solidarité de ses partenaires. "Quand je pense au sommet, ce qui m'inquiète c'est qu'il y aura toutes sortes d'idées de mutualisation de la garantie [des dettes souveraines] et trop peu d'idées pour plus de contrôle" des finances publiques, a déclaré lundi soir Angela Merkel.
Selon des participants à une réunion parlementaire, la chancelière allemande est allée plus loin mardi : il n'y aura pas d'euro-obligations "aussi longtemps que je vivrai", aurait-elle lancé, probablement sous la forme d'une boutade. Berlin veut, quoi qu'il en soit, renforcer l'intégration politique et le contrôle européen sur les politiques nationales, quitte à transférer pour cela davantage de prérogatives à l'échelon européen.
"PAS DE MESSAGE RASSURANT"
La France, longtemps réticente devant une telle perspective, a tenté mardi d'amadouer l'Allemagne en plaidant la cause d'un "partage de souveraineté". Interrogé sur la possibilité pour Bruxelles de contrôler davantage les budgets nationaux, le ministre du budget français, Jérôme Cahuzac, a indiqué que "c'est bien de cela dont on parle". "Il faut que la France et l'Allemagne s'entendent. (...) Il faut que l'Allemagne cesse de fantasmer l'inflation (...) et puis il faut que la France comprenne que c'est aussi peut-être l'intérêt de notre pays, de la France, de procéder à ce partage de souveraineté", a-t-il expliqué.
Mercredi soir, le président français, François Hollande, et Mme Merkel se retrouveront à Paris pour aplanir, espèrent les marchés, leurs divergences.
Le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, a de son côté proposé de renforcer l'intégration de la zone euro par un contrôle accru des budgets nationaux par Bruxelles et la mise en place d'une union bancaire. M. Van Rompuy a remis ces propositions lundi soir à ses partenaires européens, qui en discuteront jeudi et vendredi lors du sommet européen. Ce rapport n'est pas convaincant, a toutefois déploré dès mardi le ministre adjoint aux affaires étrangères allemand, jugeant que le document insistait trop sur une éventuelle mutualisation de la dette.


source : lemonde.fr



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