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Cheikh Yérim Seck Pourra-t-il éviter Son « naufrage »?


Mardi 25 Septembre 2012

Notre confrère a abattu ses cartes devant le prétoire du Tribunal des flagrants délits. Il a subi au moins deux heures d’interrogatoire, là où la plaignante n’a fait qu’une heure à peu près.


Cheikh Yérim Seck Pourra-t-il éviter Son « naufrage »?

Cheikh Yérim Seck né en 1969, journaliste de profession, a été arrêté et placé sous mandat de dépôt le 10 septembre, suite à la plainte des parents de Mlle Aïssata Tall, âgée de 20 ans, fille d’un magistrat. Depuis de plus d’une semaine Cheikh Yérim Seck est en détention préventive. Il a comparu à la barre de la première composition du Tribunal des flagrants délits, afin de répondre aux magistrats sur les des faits qui lui sont reprochés. Interrogé de 11 heures 25 minutes jusqu’à 14 heures, le sieur Seck, face à des questions pointues, a eu de la peine à répondre à certaines d’entre elles. Vêtu d’un cafetan tout blanc et de babouches de même couleur, Yérim Seck, interrogé comment il a connu la demoiselle Tall, a donné deux versions différentes. « C’est un ami qui m’a remis le numéro de la fille, puis il ajoute, c’était au Conseil économique et social, c’était une semaine seulement avant les faits, je lui envoyais des sms, ensuite nous sommes rencontrés et avons discuté de tout et de rien. Mais, nous avions pris contact réellement dans mon véhicule où je lui avais parlé de mariage et d’affection ». Et le journaliste poursuit : « alors je l’avais joint au téléphone, en lui donnant rendez-vous à l’auberge Keur Madamel où je me trouvais à la chambre numéro 9, là je me suis déshabillé, en sa présence j’ai porté un préservatif, nous nous sommes embrassés, j’ai commencé à la caresser, le démon état plus fort que mois, je me suis alors mis à frotter durant 15 minutes avant de pouvoir la pénétrer, je me suis dit qu’elle devait être d’accord, car elle ne m’a pas refusé » narre le prévenu. « Vous pensez qu’elle était alors consentante ? », lui demande le président Madiatou Guèye. Sur ce point le prévenu est revenu sur sa première réponse. « Vous dites à chaque fois en la matière, vous en êtes spécialiste ? », interroge Me Moustapha Diop, qui avait mis mal à l’aise le prévenu par de terribles questions. « Vous dites également, qu’après l’acte, Mlle Tall est entrée dans les toilettes où elle a mis deux minutes ? », renchérit l’avocat. « Affirmatif », a répondu le mis en cause.

Mlle Aïssata Tall, quant à elle, est revenue sur le déroulement des faits : « je l’ai trouvé à la chambre numéro 9 à l’auberge comme il m’a indiqué au téléphone. D’ailleurs une fois dans la pièce, je lui ai donné de l’eau à boire, il m’a proposé des relations sexuelles, seulement je l’ai vu se préparer en se mettant nu et porter son préservatif, nous nous sommes embrassés. Avant de passer à l’acte, je lui ai dit que je suis vierge, que je n’ai jamais couché avec un homme, néanmoins il ne s’est pas arrêté et a continué à me caresser. A un moment donné, il a tiré mon pantalon et m’a pénétrée aussitôt, j’ai crié trois fois, les employés attirés par les cris se sont présentés tardivement, c’était déjà trop tard ». « Pourquoi vous ne vous êtes pas battue pour vous sauver ? », interroge Me Abdou Diély Kane. « Physiquement, il m’avait maîtrisée », répond Mlle Tall. « N’est-ce pas que vous aviez dit que vous êtes presque un papa pour elle ? », rappelle un des avocats de la partie civile au journaliste. La réponse fut difficile pour Cheikh Yérim Seck.

Source: Office




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