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SENXIBAR-Cheikh Tidiane Gadio président de «Luy Jot Jotna» et candidat à la présidentielle 2012, a apporté la réplique au président sortant, par ailleurs
candidat des Fal 2012, Abdoulaye Wade, qui l’avait attaqué, avant-hier, en disant qu’il ne répond pas aux intelligents. En effet, Dr Gadio demande
à Wade de se rappeler de l’année 1999, au moment où Ousmane Tanor Dieng l’avait attaqué et qu’il avait fait appel à lui pour répondre à ce dernier. «En 1999, quand Ousmane Tanor Dieng attaquait Wade, il m’a appelé depuis les Etats-Unis où j’étais en me disant : Gadio vous avez entendu les attaques que Ousmane Tanor a faites envers l’opposition, surtout envers moi. Je lui ai dit oui. Et il m’a dit : Gadio, c’est toi qui peux répondre à Tanor. Je lui ai dit que j’étais loin, mais il m’a répondu : c’est toi seul qui peux le faire. Ce que j’ai accepté. J’ai fait une réplique qu’on avait publiée dans les journaux. Et après cela, Abdoulaye Wade me rappelle encore pour me dire : Gadio oh lala, le débat est clos», a déclaré Cheikh Tidiane Gadio, lors d’un séminaire avec les coordonnateurs de «Luy Jot Jotna» des 45 départements du Sénégal, hier, en réponse à la sortie du chef de l’Etat de la veille. En effet, dans sa réponse au président Wade, l’ancien ministre des Affaires étrangères d’indiquer : «Si ce qu’on a dit n’avait pas d’intérêt et si on n’avait pas touché là où on devait toucher, Abdoulaye Wade n’aller pas dire ce qu’il a dit». Il ajoute : «Pour ma génération, si c’est de la polémique, répondre à un ‘Kilifeu’ (une autorité), lui dire des choses qui feront qu’il disparaîtra du Sénégal et que personne ne le verra plus, Dieu m’a donné cette capacité. Mais, il y a trois ‘Kilifeu’, des guides religieux, qui me sont chers et qui m’ont interdit de répondre à Wade. Il s’agit que Thierno Bachirou Tall de Louga. Il m’a appelé pour me dire que le jour où il m’entendra dire des choses et entendra que j’ai manqué de respect à Wade ou à un autre leader, il ne m’adressera plus la parole. Je suis allé à Touba et là aussi, Cheikh Serigne Mbacké m’a dit la même chose. Puis, je suis allé au Gamou de Tivaouane et Mbaye Sy Mansour m’a répété les mêmes propos et me disant que si tu te mets dans les invectives et le manque de respect, je te tourne le dos définitivement». «Donc, si aujourd’hui j’entends
de vilaines paroles venant de Wade et qui me sont destinées aussi, je ne réponds pas à cause de ces trois ‘Kilifeu’ (guides) et de l’éducation que j’ai reçue de mes parents», conclut Gadio. Se félicitant et encourageant ces coordonnateurs départementaux qui sortent parfois de leurs poches pour le bon déroulement de cette campagne, le président de la coalition «Gadio président» de préciser que «la force du Mpcl, c’est que tout argent qu’on a mis sur la table pour battre campagne, c’est de l’argent acquis légalement, à la sueur de notre front». Il n’a cependant pas manqué de lancer des piques en clamant : «Nous ne sommes pas milliardaires et nous n’avons pas volé de milliards». Evoquant le scrutin, il prévient que son mouvement sera «là où tout le monde sera. Nous serons dans tous les bureaux de vote où les autres seront».
libérer les énergies». L’agriculture est l’élément moteur de ce programme à travers la nourriture, donc l’autosuffisance. Selon «Luy Jot Jotna», «l’Agriculture est à la fois un vecteur et un gisement d’emplois à ciel ouvert. Elle offre des emplois stables tout au long de la chaîne de valeurs en mettant en face et en complémentarité les acteurs impliqués dans la production et dans les services». S’agissant de l’éducation qui est le deuxième point du programme du Mpcl, Dr Gadio pense que «l’éduction d’un peuple est le plus court chemin pour arriver au développement. L’éducation donne au citoyen une boucle de solutions à l’infini : de bien manger pour se reproduire, de mieux éviter la maladie et de bien se soigner quand c’est nécessaire et de mieux s’éduquer pour tendre vers le progrès». La santé figure également en bonne place dans ce programme. En effet, «elle résume le bien-être propre du citoyen qui lui permet de vaquer à ses préoccupations et d’exercer ses fonctions biologiques et professionnelles sans contraintes physiques et morales». Le dernier point qui libère « les énergies» s’articule autour de la mobilisation des ressources humaines. Selon, Gadio, «l’idéal de transformation que nous défendons consiste à créer pour chaque sénégalais et chaque sénégalaise, les conditions nécessaires pour lever ces conditions insatisfaites qui ralentissent notre marche vers le développement durable».
candidat des Fal 2012, Abdoulaye Wade, qui l’avait attaqué, avant-hier, en disant qu’il ne répond pas aux intelligents. En effet, Dr Gadio demande
à Wade de se rappeler de l’année 1999, au moment où Ousmane Tanor Dieng l’avait attaqué et qu’il avait fait appel à lui pour répondre à ce dernier. «En 1999, quand Ousmane Tanor Dieng attaquait Wade, il m’a appelé depuis les Etats-Unis où j’étais en me disant : Gadio vous avez entendu les attaques que Ousmane Tanor a faites envers l’opposition, surtout envers moi. Je lui ai dit oui. Et il m’a dit : Gadio, c’est toi qui peux répondre à Tanor. Je lui ai dit que j’étais loin, mais il m’a répondu : c’est toi seul qui peux le faire. Ce que j’ai accepté. J’ai fait une réplique qu’on avait publiée dans les journaux. Et après cela, Abdoulaye Wade me rappelle encore pour me dire : Gadio oh lala, le débat est clos», a déclaré Cheikh Tidiane Gadio, lors d’un séminaire avec les coordonnateurs de «Luy Jot Jotna» des 45 départements du Sénégal, hier, en réponse à la sortie du chef de l’Etat de la veille. En effet, dans sa réponse au président Wade, l’ancien ministre des Affaires étrangères d’indiquer : «Si ce qu’on a dit n’avait pas d’intérêt et si on n’avait pas touché là où on devait toucher, Abdoulaye Wade n’aller pas dire ce qu’il a dit». Il ajoute : «Pour ma génération, si c’est de la polémique, répondre à un ‘Kilifeu’ (une autorité), lui dire des choses qui feront qu’il disparaîtra du Sénégal et que personne ne le verra plus, Dieu m’a donné cette capacité. Mais, il y a trois ‘Kilifeu’, des guides religieux, qui me sont chers et qui m’ont interdit de répondre à Wade. Il s’agit que Thierno Bachirou Tall de Louga. Il m’a appelé pour me dire que le jour où il m’entendra dire des choses et entendra que j’ai manqué de respect à Wade ou à un autre leader, il ne m’adressera plus la parole. Je suis allé à Touba et là aussi, Cheikh Serigne Mbacké m’a dit la même chose. Puis, je suis allé au Gamou de Tivaouane et Mbaye Sy Mansour m’a répété les mêmes propos et me disant que si tu te mets dans les invectives et le manque de respect, je te tourne le dos définitivement». «Donc, si aujourd’hui j’entends
de vilaines paroles venant de Wade et qui me sont destinées aussi, je ne réponds pas à cause de ces trois ‘Kilifeu’ (guides) et de l’éducation que j’ai reçue de mes parents», conclut Gadio. Se félicitant et encourageant ces coordonnateurs départementaux qui sortent parfois de leurs poches pour le bon déroulement de cette campagne, le président de la coalition «Gadio président» de préciser que «la force du Mpcl, c’est que tout argent qu’on a mis sur la table pour battre campagne, c’est de l’argent acquis légalement, à la sueur de notre front». Il n’a cependant pas manqué de lancer des piques en clamant : «Nous ne sommes pas milliardaires et nous n’avons pas volé de milliards». Evoquant le scrutin, il prévient que son mouvement sera «là où tout le monde sera. Nous serons dans tous les bureaux de vote où les autres seront».
PROGRAMME DE LA COALITION «GADIO PRESIDENT» : «Luy Jot Jotna» mise sur l’éducation, la santé et l’autosuffisance pour redresser le Sénégal
La coalition «Gadio Président» a décliné, hier, son programme de gouvernance axé sur quatre points majeurs : «Nourrir, éduquer, soigner etlibérer les énergies». L’agriculture est l’élément moteur de ce programme à travers la nourriture, donc l’autosuffisance. Selon «Luy Jot Jotna», «l’Agriculture est à la fois un vecteur et un gisement d’emplois à ciel ouvert. Elle offre des emplois stables tout au long de la chaîne de valeurs en mettant en face et en complémentarité les acteurs impliqués dans la production et dans les services». S’agissant de l’éducation qui est le deuxième point du programme du Mpcl, Dr Gadio pense que «l’éduction d’un peuple est le plus court chemin pour arriver au développement. L’éducation donne au citoyen une boucle de solutions à l’infini : de bien manger pour se reproduire, de mieux éviter la maladie et de bien se soigner quand c’est nécessaire et de mieux s’éduquer pour tendre vers le progrès». La santé figure également en bonne place dans ce programme. En effet, «elle résume le bien-être propre du citoyen qui lui permet de vaquer à ses préoccupations et d’exercer ses fonctions biologiques et professionnelles sans contraintes physiques et morales». Le dernier point qui libère « les énergies» s’articule autour de la mobilisation des ressources humaines. Selon, Gadio, «l’idéal de transformation que nous défendons consiste à créer pour chaque sénégalais et chaque sénégalaise, les conditions nécessaires pour lever ces conditions insatisfaites qui ralentissent notre marche vers le développement durable».
