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Selon nos informations, le corps d'Amedy Coulibaly, l'assassin de la policière de Montrouge (Hauts-de-Seine) et de quatre hommes juifs dans le supermarché casher de la porte de Vincennes, devait être acheminé mardi après-midi par avion à Bamako, au Mali.
Mais suite à un refus de dernière minute des autorités maliennes, la dépouille du terroriste était de retour mardi soir à l'institut médico-légal deParis.
Le sort du corps du terroriste en rappelle un autre : en 2012, au terme d'une vive polémique, Mohamed Merah, l'auteur des tueries de Toulouse et Montauban, avait finalement été enterré dans le carré musulman du cimetière intercommunal de Cornebarrieu (Haute-Garonne), près de Toulouse, après le refus de l'Algérie d'accueillir sa dépouille comme le demandait sa famille.
Les raisons du refus inconnues
Selon la loi, les proches d'un défunt doivent demander l'autorisation d'inhumation au maire de la commune du cimetière choisi. Théoriquement, les édiles ne peuvent la refuser là où il habitait, là où il est mort ou encore là où se trouve un caveau familial. A notre connaissance, la mairie de Grigny (Essonne), d'où était originaire Amedy Coulibaly et où vivent toujours sa mère et sa sœur, n'a pas reçu de demande d'inhumation. Celle de Viry-Châtillon, dans le même département, où il était inscrit sur les listes électorales, non plus. Sa famille a très bien pu demander à ce que sa dépouille soit transférée au Mali, son pays d'origine. Les raisons du refus de Bamako sont pour l'instant inconnues.
Chérif et Saïd Kouachi, responsables de l'attaque meurtrière contre Charlie Hebdo, ont été inhumés ce week-end là où ils résidaient, à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) pour le premier, et à Reims (Marne) pour le second. Dans les deux cas, les maires avaient expliqué n'avoir «pas le choix», même s'ils auraient préféré ne pas inhumer des terroristes sur leur commune.
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