Faits Divers

Agression d'un marchand ambulant sénégalais: Cheikh Diba brûlé vif au Brésil


Mercredi 16 Septembre 2015

Que se passe-t-il avec les Sénégalais de la diaspora. Leurs meurtres deviennent quasiment quotidiens. On n'a pas fini de parler du meurtre de Mor Sèye en Italie que Sud Quotidien renseignait hier qu'un autre sénégalais du nom de Lamine Senghor a été poignardé à mort à Paris. Et hier, toujours, on apprend qu'un de nos compatriotes vivant au Brésil a été brûlé vif pendant son sommeil. Cheikh Oumar Foutiyou Diba, a été victime de racisme. Trois assaillants ont mis le feu à son matelas samedi alors qu’il dormait dans les rues de Santa Maria, dans l’Etat méridional de Rio Grande do Sul, une ville habitée principalement par des immigrés. Il faut noter que Cheikh Diba, 25 ans a été gravement blessé. Il est traité dans un hôpital local pour des blessures graves aux jambes. Diba qui s'est vu refuser son statut de réfugié qu'il a sollicité auprès du ministère de la Justice après son entrée au Brésil en décembre 2013, a fait appel de la décision. Et actuellement, son dossier est en cours de traitement par le ministère.
Il faut noter que le meurtre a ému la présidente du Brésil Dilma Rousseff. “Je regrette profondément l’incident dans lequel le sénégalais Cheikh Diba a été brûlé pendant le sommeil sur le trottoir à Santa Maria”, a déclaré Mme Rousseff, via son compte twitter officiel, informant que la police fédérale est en train de faire son enquête et que le coupable sera «sévèrement puni». Dilma Rousseff a condamné "tout type de violence, l'intolérance, la haine", soulignant que la population du Brésil est principalement composée par les descendants d'immigrés, par conséquent, cet acte "offense les traditions du pays d'accueil et de respect envers les étrangers qui choisissent de venir au Brésil reconstruire leur vie. Il faut retenir que le mois dernier, sept immigrants haïtiens ont été grièvement blessés dans des attaques d'armes à feu à Sao Paulo où le maire a condamné l'agression comme un acte de xénophobie dans la plus grande ville du Brésil. Il faut dire qu'on n'a pas encore entendu les autorités sénégalaises sur ces deux derniers meurtres.

LEPOPULAIRE



Abdoul Aziz Diop