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AFRIQUE : Ces Chefs d’Etat morts au pouvoir


Mardi 10 Janvier 2012

Dictature déguisée en Afrique. C'est le cas de le dire pour ces chefs d'Etat africains qui sont au pouvoir depuis plus d'une décennie et qui veulent y mourir. Ils sont nombreux ceux qui y sont morts et ceux qui s'y accrochent. Et tout faire pour que le fils assure la continuité. Les dernières évolutions de l'actualité africaine font trembler bien de dirigeants africains. Les peules africains ne supportent plus la confiscation du pouvoir par les dirigeants. Malan Bécay Sahna est mort ce matin. Le dictateur libyen Mouhamar Khadafi a été tué par son peuple. Voici la liste des chefs d’Etat africains morts au pouvoir.


AFRIQUE : Ces Chefs d’Etat morts au pouvoir
1. Patrice Emery Lumumba – Congo (1961)
Né le 2 Juillet 1925 à Onalua, Congo Belge- assassiné le 17 Janvier 1961 au Katanga, est le premier pPremier Ministre du Congo (de nos jours République Démocratique du Congo) de Juin à Septembre 1960. Il est, avec Joseph Kasa-Vubu, l’une des principales figures de l’indépendance du Congo. Patrice Emery Lumumba est considéré au Congo comme le « héros national ». Le ministre du Congo de l’époque, Auguste Buisseret veut faire évoluer veut faire évoluer le Congo et notamment mettre en place un enseignement public. Lumumba adhère au parti libéral avec d'autres notables congolais. Avec plusieurs d'entre eux, il se rend en Belgique sur invitation du premier ministre. Dès son retour au Congo, il crée le Mouvement National Congolais (MCN) à Léopoldville le 5 Octobre 1958 et, à ce titre, participe à la conférence panafricaine d’Accra. Le MCN et ses alliés remportent les élections organisées en Mai et, le 23 Juin 1960, Patrice devient le Premier Ministre du Congo Indépendant. Le 17 Janviery1961, Patrice Lumumba, Maurice Mpolo et Joseph Okito sont conduits par avion à Elizabethville, au Katanga, et livrés aux autorités locales. Lumumba, Mpolo et Okito seront conduits dans une petite maison sous escorte militaire ou ils seront ligotés et humiliés par les responsables katangais. Ils seront fusillés le soir même par des soldats sous le commandement d’un officier belge.
 
 
2. Sylvanus Olympio – Togo (1963)
Né à Kpando le 6 Septembre 1902 et mort assassiné le 13 Janvier 1963, était un homme politique et était le premier Président de la République Togolaise. Il est assassiné lors du coup d’état de 1963.
 
 
3. Mr Abubakar Tafawa Balewa – Nigeria (1966)
(Décembre 1912 – Janvier, 15- 1966) était un Politicien Nigérian, et le Premier Ministre du
Nigéria Indépendnat. Il est né à Bauchi fils d’un Musulman de Bageri, district de division de
Lere. Il est renversé lors d’un coup militaire le 15 Janvier 1966, comme beaucoup d’autres chefs, y compris son vieux compagnon Ahmadou Bello. Son corps a été retrouvé au bord d’une route près de Lagos six jours après qu’il ait été chassé de son poste. Balewa a été enterré à Bauchi.
 
 
4. Major General Johnson Thomas Umunnakwe Aguiyi-Ironsi –Nigeria (1966)
Il était un soldat nigérian. Il a servi comme Chef d'Etat du Nigeria du 16 janvier 1966 jusqu'à ce qu'il ait été renversé et assassiné le 29 juillet 1966.
 
 
5. Abdirashid Ali Shermark. Somalie (1969)
(16 Octobre 1919 à Harardhere (Hobyo) - 15 Octobre 1969) était Président de la Somalie de Juin (10) 1967 jusqu’à son assassinat le 15 Octobre 1969. La scène était prête pour un coup d’état, cependant les évènements qui précèdent le coup n’étaient pas planifiés. Le 15 Octobre 1969, un garde du corps tua le président Shermake pendant que le premier ministre Igaal était hors du pays. (L’assassin faisait parti d’un clan qui semblait être mal traité par le président. Il fut mené devant la cour et exécuté par le gouvernement révolutionnaire)
 
 
6. Aman Mikael Andom – Ethiopie (1974)
(1924-17 Novembre 1974) était le premier Chef d’Etat Ethiopien par intérim après l’impérialisme. Il a été nommé à ce poste suite au coup d’état qui a déposé l’empereur Haile
Selassié le 12 Septembre 1974, et qui a servi jusqu’à sa mort dans une fusillade avec ses anciens alliés. Le Général Aman meurt dans une bataille avec des troupes venues le chercher chez lui pour l’arrêter. La cause réelle de sa mort reste incertaine, personne ne sait s’il a été tué ou a commis un suicide. La nuit de sa mort les prisonniers que le Derg a désigné pour exécution, étaient transportés de la prison de Menelik ou ils avaient été détenus à la Prison Centrale de Akaki ou ils seront exécutés et enterrés dans une tombe commune.
 
 
7. Haile Selassié I –Ethiopie (1975)
(23 Juillet 1892 à Tafari Makonnen – 27 Août 1975) était un régent de l’Ethiopie de 1916 à
1930 et Empereur de l’Ethiopie de 1930 à 1974. L’héritier de la dynastie qui a remonté ses origines à 13ème siècle, et de là par coutume au Roi Solomon et à la Reine de Sheba, Haile
Selassié était une figure restrictive dans l’histoire Ethiopienne et Africaine
Il a été arrêté et emprisonné à la 4ème Division de l’Armée à Addis Abeba. Il a passé les derniers mois de sa vie en prison dans le Grand Palais.
Le 28 Août 1975, les media de l’état annoncent publiquement que "l’ancien monarque" Haile
Selassie est mort le 27 Août "d’un problème respiratoire"suite aux complications après l’opération d’une prostate. Son docteur Asrat Woldeyes, nie que des complications aient survenu lors de son opération et rejettent la version du Gouvernement. Quelques impériaux loyalistes pensent que l’Empereur a été assassiné, et cette conviction reste toujours valable.
 
 
8 François Tombalbaye ou Ngarta Tombalbaye –Tchad (1975)
Etait un homme politique du Tchad, né le 15 Juin 1918 à Bessada, près de Koumra ; assassiné
lors d’un coup d’état le 13 Avril 1975. Devenu république autonome en 1958, le Tchad accéda à l’indépendance le 11 Août 1960 sous la présidence de François Tombalbaye. Celui-ci dut bientôt faire face à la révolte des populations du Nord, en majorité musulmane, ce qui l’amena à solliciter l’aide des troupes françaises en 1968. Après l’assassinat de Tombalbaye en 1975, le pouvoir échut au général Félix Malloum, qui dut céder la place au nordiste Goukouni Oueddei à la suite de la première bataille de Ndjamena en 1979.
 
 
9. Général Murtala Ramat Mohammed –Nigeria (1976)
(8 Novembre 1938-13 Février 1976) était un chef militaire (chef de l’Armée Fédérale du
Gouvernement) du Nigeria de 1975 jusqu’à son assassinat en 1976. Murtala Mohammed a été tué le 13 Février 1976 dans une tentative de coup manqué fomentée par le lieutenant Colonel Buka Suka Dimka, lorsque son car a été embusqué alors qu’il se rendait à son bureau aux Quartiers Dodan, Lagos.
 
 
10. Buka Suka Dimka- Nigeria (1976)
Un lieutenant colonel de l’Armée Nigériane (un officier de corps de formation physique d’Armée), a dirigé le 13 Février 1976 le coup d’état militaire manqué contre le gouvernement du Général Murtala Ramat Mohammed. Le coup lui-même a été écrasé plusieurs heures plus tard par les forces loyales du gouvernement. Le Lieutenant Colonel Dimka prit la fuite à partir des locaux de la Radio Nigeria à Ikoyi ou il avait fait une émission à la nation. Il a été éventuellement arrêté à l’Est du Nigeria. Selon un tribunal militaire, le lieutenant Colonel Dimka et autres 38 officiers et civils ont été exécutés.
 
 
11. Ali Soilih- Comores (1977)
Né à Majunga à Madagascar (7 Janvier 1937-29 Mai 1978) était un homme politique et ancien Président comorien. Maoïste convaincu, il prend le pouvoir par un coup d’état en 1975 avec la bénédiction de la France et fait pour la première fois appel à des mercenaires sous le commandement de Bob Denard, ce qui deviendra une méthode récurrente. Ali Soilih devient officiellement président du conseil, révolutionnaire en Janvier 1976. Au cours de son règne, il essaie de marquer la société en supprimant bon nombre de coutumes jugées rétrogrades, favorise l’émancipation des jeunes et des femmes, l égalise l’utilisation du cannabis. D’importants efforts sur les infrastructures sont également entrepris. Le 13 Mai 1978, le mercenaire français Bob Denard le renverse à son tour par son coup d’Etat. Alors qu’ Ahmed Abdallah retrouve le pouvoir, Soilih trouve la mort dans des conditions peu claires. La chute de Soilih provoque des manifestations de joie dans les trois îles (Anjouan, Mohéli et Grande Comore)
 
 
12. Brigadier Tafari Benti –Ethiopie (1977)
(1927- 1977) était le Chef de l’Ethiopie (28 Novembre 1974-3 Fevrier 1977), et le Président du Derg, la Junte dirigeante. Son titre officiel était Président du Conseil d’Administration de l’Armée Provisoire. Tafari Benti est né près d’ Addis Ababa, et était reconnu par certains d’ascendance Oromo. Dans la soirée du 23 Novemebre 1974, le charismatique Lieutenant Général Aman Mikael Andom, le président de l’Ethiopie, et qui a été en lutte pour le pouvoir avec les autres membres du Derg, a été dans une fusillade chez lui. Mengistu Haile Mariam a servi de Président par intérim jusqu’à ce que le Derg nomme Tafari Benti à ce poste. Tafari meurt par coup de feu pendant la réunion du Comité Permanent du Derg, soit en commettant un suicide ou sur ordre de Mengistu, avec le Capitaine Almayahu Haile, Capitaine Mogas Wolde Mikel et le Lieutenant Colonel Asrat Dasta.
 
 
13. Mariem Ngouabi- Congo-Brazzaville (1977)
Était un homme d’état Congolais, né le 31 Décembre 1938 et mort assassiné le 18 Mars 1977. Il fut Président de la République du Congo (Congo-Brazzaville), du 1er Janvier 1969 à sa mort. Après les tentatives avortées de coup d’Etat de Kinganga (1970) et Ange Diawara (1972-1973), pris entre intérêts pétroliers naissants, rivalités discrètes entre Occident et URSS, et conflits latents entre micro- nationalismes congolais Nord-Sud, il est assassiné le 18 1977 dans sa résidence de l’état-major à Brazzaville.
 
 
14. Francisco Macias Nguema -Guinée Equatoriale (1979)
(Officiellement Masié Ngema Biyogo) est un homme politique équato-guinéen, né à Nsegayong le 1er Janvier 1924 (Rio Muni) et mort à Malabo le 29 Septembre 1979.
Le 3 Août 1979, Téodoro Obiang Ngema Mbasogo (son neveu) avec l’aide d’un groupe de militaires prend le pouvoir. Macias fuit et s’enferme dans un bunker ou il détruit les réserves de change du pays (la monnaie de l’époque était l’ekwele-bikwele, indexée sur la peseta espagnole). Le pays subira alors une crise monétaire grave. Arrêté, le dictateur est jugé de façon expéditive par un tribunal militaire et reconnu coupable de génocide (50.000 morts et 150.000 réfugiés). Il est condamné à mort le 29 Septembre et exécuté le jour même par la garde présidentielle marocaine, faute de volontaires parmi des soldats équatoguinéens qui le prenaient pour un quasi-dieu.
 
 
15. le Lieutenant Général Frederick William Kwasi Akuffo- Ghana (1979)
(21 Mars 1937 – 26 Juin 1979) était un soldat et politicien. Il était un ancien chef de Personnel de Défense des Forces Armées du Ghana et chef d’état et Président du Conseil Supérieur Militaire (CSM) au pouvoir au Ghana de 1978 à 1979. Il est venu au pouvoir par un coup d’état militaire, renversé par un autre et exécuté trois semaines plus tard. Il est exécuté avec d’autres officiers militaires supérieurs le 26 Juin 1979 au Champ Militaire de Teshie, au Ghana.
 
 
16. Ignatus Kutu Achaeampong – Ghana (1979)
Ignatus Kutu Achaeampong est né le 23 novembre 1931 en Kuamsi dans la région d’Ashanti. Il a obtenu un certificat de l’école secondaire et un diplôme en commerce. En 1951, il est entré dans l’armée coloniale et ensuite il a pu faire une série de stage qui l’amène en Angleterre et aux Etats-Unis pour devenir commandant. Avec le mécontentement général des populations de Busia à cause de la dévaluation du Cidi de 44 pour 100 en 1972, Achaeampong arriva à monter un coup d’Etat militaire qui renversa le pouvoir du gouvernement de Busia et devient chef d’Etat. Deuxième président de la 2ème République. Il commence par dénoncer la dette extérieure du Ghana et lance son fameux slogan « Yentua » (« Nous n’allons pas payer »). L’interdiction de la politique partisane, les difficultés économiques, les mesures sévères contre les grévistes et les mouvements syndicaux ont bouillonné le climat social du pays. Ainsi, il fut exécuté en juin 1979, par les forces armées de son Etat.
 
 
17. Akwasi Afrifa –Ghana (1979)
Brigadier Akwasi Amankwaa Afrifa (24 Avril, 1936 - 26 Juin, 1979) était un soldat Ghanéen, paysan, un chef traditionnel (roi) et politicien. Il était chef d’état du Ghana et chef du gouvernement militaire en 1969 et ainsi Président de la Commission Présidentielle entre 1969 et 1970. Il a continué comme paysan et activiste politique. Il était élu Membre du Parlement en 1979 mais est exécuté avant qu’il puisse entrer en fonction. Il a été exécuté avec deux anciens chefs d’état, Général Kutu Acheampong et Général Fred Akuffo et cinq autres Généraux (Utuka, Felli, Boakye, Robert Kotei et Amedume), en Juin 1979. Il était généralement reconnu par son titre Okatakyie Akwasi Amankwaa Afrifa et était le Abakomahene de Krobo dans la région de Ashanti.
 
 
18. William richard Tolbert – Libéria (1980)
William richard Tolbert Jr home politique, president de la République libérienne de 1971 à sa mort en 1980. Né le 13 mai 1913 à Bensonville, il étai franc – maçon et pasteur. Il fut président de l’OUA – Organisation de l’Unité Africaine (ancienne de l’UA – l’Union africaine) de 1979 à 1980. En amont de son arrivée au pouvoir, il a été fonctionnaire dans l’administration pour ensuite être élu député en 1943 du True Whig Party, le parti unique libérien de l’époque. William richard Tolbert Jr va vite devenir le vice président de William Tubman à partir de 1951 et à la mort de ce dernier en 1971, il le succéda à la tête de l’Etat. Dans la matinée du 12 avril 1980, le sergent Samuel Do dirige un groupe de soldat qui réclamaient leurs soldes et vont finir par le président William richard Tolbert Jr dans ces mêmes moments alors qu’il étai sur son lit. Pour terminer, le sergent Samuel Do s’est proclamé le 21ème président de la République libérienne.
 
 
19. Anouar El Sadate – Egypte (1981)
Le successeur de Gamal Abdel Naser est né le 25 décembre 1918 à Mit Aboul Koum, Al –
Minufiyah en Egypte dans une famille égypto-soudanaise. Après l’obtention de son diplôme à
l’académie militaire en 1938, il rejoint le mouvement des officiers libres dont le but principal est de libérer l’Egypte du contrôle britannique. Sadate avait accompli sa part dans le coup d’Etat du roi Farouk en 1952. Il a eu a occupé plusieurs postes dans le gouvernement égyptien avant de devenir le président de l’Assemblée nationale en 1964. Son ami le président Gamal Abdel Naser le nomma vice président le 20 décembre 1969. De ce fait, à la mort de Naser le 28 septembre 1970, l’Union socialiste arabe (parti unique) le désigne comme seul candidat par la suite d’un référendum et Sadate devient le nouveau président de la République arabe unie d’Egypte. Les accords de Camp David qu’il a signé le 17 septembre 1978 avec le premier ministre israélien de l’époque Menahem Begin lui rend impopulaire dans le monde arabo – musulman. En plus, il lance une offensive en septembre 1981 contre les intellectuels et activistes, emprisonne les communistes, les nasseristes, des professeurs d’université, des islamistes, des journalistes et des étudiants. Il fut assassiné le 6 octobre 1981 durant une parade militaire par des membres de l’armée qui appartenaient à l’organisation du Jihad islamique égyptien. Il était le co récipiendaire du prix nobel de la paix de 1978 avec le premier ministre israélien.
 
 
20. Samora Moise Machel - Mozambique (1984)
Né le 23 septembre 1933 à Madragoa actuel Chilembene dans la province de Gaza. En 1961 il rejoint en Tanzanie le Frelinmo (Front de libération du Mozambique). Il fait parti du groupe qui entra en Mozambique en 1964 pour y mener la guerre de libération nationale. Dans l’année, 1966 il devient le secrétaire à la défense du Frielimo. Après l’indépendance du pays le 25 juin 1975 et aussi l’anéantissement de l’opposition, le Frelimo vient à la tête du gouvernement d’union nationale où les courants ou opposants sont rapidement écartés. Dans l’après midi du 19 octobre 1986, Machel revenant en avion du sommet de Lusaka, l’appareil s’écrase en afrique du sud sur les flancs des montagnes du Lebombo à 300 Km de la frontière mozambicaine. Samora Moise Machel a été le premier président du Mozambique.
 
 
21. Thomas Isidore Noël Sankara (1987)
Le 21 décembre 1949: naissance de Thomas Sankara à Yako (Burkina Faso), qui était un « Peul - Mossi ». Son père était un ancien combattant et prisonnier de guerre de la Deuxième Guerre mondiale. Il a suivi une formation d'officier à Madagascar et devint en 1976 commandant du centre de commando de Pô. La même année, il fait la connaissance de Blaise Compaoré avec lequel il formera le Regroupement des officiers communistes (ROC) dont les autres membres les plus connus sont Henri Zongo, Boukary Kabore et Jean – Baptiste Lingani.. En septembre 1981, il devient secrétaire d'État à l'information dans le gouvernement du colonel Saye Zerbo. Il démissionnera le 21 avril 1982, déclarant « Malheur à ceux qui bâillonnent le peuple ! » Le 7 novembre 1982, un nouveau coup d'État portait au pouvoir le médecin militaire Jean – Baptiste Ouédraogo. Sankara devint premier ministre en janvier 1983, mais fut limogé et mis aux arrêts le 17 mai, après une visite de Guy Penne, conseiller de François Mitterrand. Un nouveau coup d'État, le 4 août 1983 place Thomas Sankara à la présidence. Il définit son programme comme anti – impérialiste, en particulier dans son « Discours d'orientation politique », écrit par Valère Somé. Son gouvernement retira aux chefs traditionnels les pouvoirs féodaux qu'ils continuaient d'exercer. Il créa les CDR (Comités de défense de la révolution), qui eurent toutefois tendance à se comporter en milice révolutionnaire faisant parfois régner une terreur peu conforme aux objectifs de lutte contre la corruption. Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara fut assassiné lors d'un coup d'État.
 
 
22. Samuel Doe – Liberia (1989)
Né le 6 mai 1951. Il était un sergent formé par les berets verts américains. Il arriva au pouvoir coup d’Etat le 12 avril 1980, son successeur William Tolbert est tué et Doe assassiné tout son gouvernement en public. Dans son règne, il installa un régime de terreur avec des exécutions sommaires, en favorisant son éthnie d’origine, Krahn (tribu d’origine africaine).
Dès 1990 le pays est en guerre civile avec deux groupes rebelles, l’un sous la commande du prince Yormic John (Front indépendant) et l’autre avec Charles Taylor. Doe fut capturé par les troupes de Yormic John. Il meurt sous la torture.
 
 
23. Ahmed Abdallah – Comores (1989)
Il est né d’une famille riche et noble le 12 juin 1919 à Domini sur la côte de l’Îles Anjouan. Il était un grand commerçant. En 1946, en tant que notable influent, il devient homme politique en se faisant élire au conseil général des Comores. Il est alors dans le sillage de Said Mohamed Cheikh le fondateur du Parti vert. Il a pu être président du Conseil, député à l’Assemblée de l’Union française et élu du Sénat entre 1950 et 1959. Le 6 juillet Abdallah riposte contre le parlement français et proclame unilatéralement l’indépendance des Comores et devient le premier président. Pas pour longtemps, car le3 août 1975, il est renversé par un coup d'État organisé par Ali Soilih et le mercenaire français Bob Denard sur l'île de la Grande Comore. Il reprend le pouvoir en mai 1978, par un coup d'État toujours organisé par le mercenaire Bob Denard. A son retour, le 21 mai, il est accueilli de façon triomphale, et proclame à des journalistes occidentaux médusés : « Il faut que je me refasse ». Il installe alors un pouvoir autocratique dans lequel l’opposition n’est que tolérée. Le 23 octobre 1978, il est élu Président de la république fédérale islamique des Comores. Il est le seul candidat. En 1982, Abdallah dissous tous les partis politiques et créé un parti unique, l'Union Comorienne pour le Progrès (Parti bleu). Peu à peu, le régime devient dictatorial, encadré par les mercenaires qui contrôlent le pays et évitent plusieurs tentatives de coup d'État. En novembre 1989, Abdallah meurt d'une rafale de pistolet-mitrailleur en présence de Bob Denard. Il avait 70 ans. Les circonstances exactes de sa mort restent mystérieuses
 
 
24. Mohamed Boudiaf – Algérie (1992)
Mohamed Boudiaf était un homme politique algérien, né le 23 juin 1919 à Ouled Madi dans l'actuelle wilaya de M’Sila en Algérie. Fonctionnaire puis militaire dans l’armée française durant la Deuxième Guerre mondiale. Après les massacres de Sétif de 1945, il s'engage dans les mouvements nationalistes algériens. Après avoir activé longtemps dans son pays, en 1952, il est muté en France par le MTLD Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques où il milite au sein de la communauté immigrée algérienne. Il rentre en Algérie en mars 1954 et crée, avec huit autres militants, qui devinrent les « chefs historiques du FLN » avec pour objectif l'indépendance de l'Algérie par la lutte armée, le Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA) dont il est élu président. À l'indépendance en juillet 1962, il entre en désaccord avec Ben Bella. Le 2 janvier 1992, après la démission du président Chadli Bendjedid, Mohamed Boudiaf est rappelé en Algérie pour devenir le président du Haut Comité d’Etat, en charge provisoire des pouvoirs de Chef d'État. Par son long exil, il apparaissait en effet paradoxalement comme un homme neuf, non impliqué dans les tribulations de la dictature algérienne et donc susceptible de sortir le pays de l’impasse. Mais Mohamed Boudiaf est assassiné six mois plus tard, le 29 juin 1992, lors d'une conférence des cadres qu'il tenait dans la ville d'Annaba.
 
 
25. Melchior Ndadaye – Burundi (1993)
Il est né à Murama, commune Nyabihanga, province de Muramvya le 28 mars 1953
Il est intéressé à la politique depuis son jeune âge. Il était membre fondateur et président du
Mouvement des Etudiants Progressistes Barundi (BAMPERE) dès le 03 janvier 1976 jusqu’en 1979. En août 1979, il participe à la fondation du parti des Travailleurs du Burundi (UBU). En 1988, il est le 1er secrétaire de l’Union des Travailleurs du Burundi (UTB) en province Gitega. Nommé membre de la Commission Constitutionnelle, il y a démissionné le 16 août 1991 pour ne pas cautionner un projet dont beaucoup de dispositions aux allures anti-démocratiques étaient, pour lui, évidentes. Entre temps, en 1986, il avait participé à la fondation du Parti Sahwanya- Frodebu dont il était le président jusqu’à sa victoire du 1er juin 1993. Désigné comme candidat de ce parti aux élections présidentielles, il les a remportées avec une majorité écrasante de 65% de voix. Le président Melchior Ndadaye a été assassiné le 21 octobre 1993 par un groupe de militaires lors d’un coup d’Etat.
 
 
26. Juvenal Habriarimana – Rwanda (1994)
Juvénal Habyarimana est né le 8 mars 1937. Ministre de la Défense pendant la présidence de Grégoire Kayibanda, Juvénal Habyarimana dirige un coup d'État et prend le pouvoir le 5 juillet 1973. Ce coup d'État intervient dans un contexte très troublé : le président Kayibanda est de plus en plus contesté, cependant que le massacre des élites Hutues au Burudi, en 1972, réveille des angoisses au Rwanda. Dans la soirée du 6 avril 1994, le président Habyarimana, le président Cyprien Ntaryamira du Burundi, ainsi que plusieurs hauts responsables du Rwanda et du Burundi, sont tués à bord de l'avion qui les ramène de Tanzanie, où ils avaient participé à un sommet consacré aux crises burundaise et rwandaise. Leur Falcon 50 avait amorcé sa phase d'atterrissage sur l'aéroport de Kigali, lorsqu'il a été frappé par un tir de missile sol-air. Le lendemain, les extrémistes hutus ont éliminé les éléments modérés du gouvernement, avant d'exterminer les populations civiles tutsi ainsi que les hutu qui s'opposaient au génocide.
 
 
26. Cyprien Ntaryamira – Burundi (1994)
Né le 6 mars 1955 sur la colline Gitwe, dans la zone Mageyo, commune de Mubimbi, province de Bujumbura, Burundi. De 1976 à 1979, M. NTARYAMIRA était membre du Mouvement BAMPERE, puis membre fondateur du parti UBU. De retour au Burundi, il participe à la fondation du Parti SAHWANYAFRODEBU. Depuis 1992, il était membre du Bureau politique de ce parti, chargé des questions économiques. Devenu président du Burundi, après l'assassinat de Melchior Ndadaye, Cyprien Ntaryamira a péri dans l'événement initial du génocide au Rwanda, l'attentat contre l'avion du président rwandais Juvenal Habriarimana
 
 
27. Baré Mainassara Ibrahim – Niger (1999)
Né en 1949 à Maradi (550 km à l'est de Niamey), Ibrahim Baré Maïnassara (qui signifie "le
victorieux", en langue haoussa, ethnie majoritaire au Niger et surtout présente au sud du pays, le long de la frontière avec le Nigeria). Il a fait des études primaires à Niamey, suivies d'une formation militaire à Madagascar et en France, avant de devenir en 1974, à l'âge de 25 ans, aide de camp du président Seyni Kountché. De 1986 à 1987, le colonel Maïnassara est attaché militaire à l'ambassade du Niger à Paris, avant de se voir confier le ministère de la Santé (1987-90). De 1990 à 1992 il est ambassadeur en Algérie. En 1992, il revient au Niger pour devenir conseiller de défense du Premier ministre de transition Cheiffou Amadou (1991-1993). Après les premières élections présidentielles démocratiques, en avril 1993, il est nommé chef d'état-major particulier du président Mahamane Ousmane en juin de cette même année. En 1994-95, il effectue un stage au collège interarmées de défense à Paris avant d'être nommé, en mars 1995, chef d'état-major de l'armée nigérienne par le Premier ministre Hama Amadou, qu'il connaît bien puisque ce dernier a été le directeur de cabinet du président Kountché. En janvier 1996, une junte militaire dirigée par le chef de l'état-major des armées, le général Ibrahim Baré Maïnassara, déposa le président Ousmane; après la dissolution du Parlement, la proclamation d'une nouvelle Constitution fut approuvée par référendum, et des élections portèrent le général Baré Maïnassara à la présidence de la République. En 1999, dans un climat politique confus, le Président BARÉ Maïnassara Ibrahim est assassiné par sa garde présidentielle dont le chef deviendra Chef de l'état le temps d'une transition politique qui verra la tenue d'élections présidentielles et législatives. À l'issue de ces élections, M. TANDJA Mamadou deviendra Président de la Vème République.
 
 
28. Laurent Désiré Kabila – RD Congo (2001)
 
 
Né à Moba dans le nord Katanga, alors Congo belge, Laurent-Désiré Kabila séjourne en France en 1950 puis, en Allemagne de l’Est. Lorsque la Belgique accorde l’indépendance au Congo belge en 1960, Kabila se rallie au Premier ministre du pays, Patrice Lumumba. Après l’arrestation puis l’assassinat de Lumumba janvier 1961, Kabila prend part à la conquête de Stanleyville (l’actuelle Kisangani) et poursuit la révolution lumumbiste, dans la province orientale du Kivu. En octobre 1996, dans l’est du Zaïre, les membres de la minorité tutsi du Congo, connus sous le nom de Banyamulenge, se rebellent contre les projets d’extension des cultures aux dépens de leurs pâturages. Kabila réalise l’union entre ces rebelles et des opposants au régime du maréchal Mobutu, au pouvoir depuis 1965, et devient le leader de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre (AFDL). Après la capture de Kisangani grâce aux troupes angolaises, la marche de Kabila sur Kinshasa, la capitale, et l’éviction de Mobutu en mai 1997 sont saluées par des explosions de joie. Rejetant le nom de « Zaïre », il renomme le pays République démocratique du Congo, nom qu’il portait à l’époque de Lumumba, et se proclame président. En janvier 2001, Kabila est assassiné à Kinshasa dans des circonstances mal élucidées. Au lendemain de ses obsèques, son fils, Joseph Kabila, est investi président de la République par le Parlement provisoire réuni en session extraordinaire.
 
 
29. João Bernardo Vieira (2009)
 
 
Le général João Bernardo Vieira, dit « Nino Vieira », est un officier et un homme politique bissau-guinéen, né le 27 avril 1939 à Bissau. Electricien de formation, Vieira rejoint le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée (PAIGC) d'Amilcar Cabral en 1960 et joue un rôle majeur dans la guerre de libération menée par les guérilleros du pays contre le régime colonial portugais. En 1980, les conditions économiques se sont détériorées de manière significative, ce qui entraîne un mécontentement général vis-à-vis du gouvernement en place. Le 14 novembre 1980, Vieira renverse le gouvernement de Luis Cabral par un coup d’Etat militaire sanglant. La Constitution est suspendue et un Conseil militaire de neuf membres de la révolution présidé par Vieira est installé. Après une tentative échouée de coup d'État contre le gouvernement en juin 1998, le pays tombe dans une brève mais violente guerre civile entre les forces restées fidèles à Vieira et celles du chef rebelle Ansoumana Mané. Les rebelles prennent finalement le gouvernement de João Vieira le 7 mai 1999. Il cherche refuge à l'ambassade portugaise avant de s'exiler au Portugal. En avril 2005, presque deux ans après qu'un autre coup d'État militaire eut renversé le gouvernement du président Kumba Yala, Vieira revient pour participer aux prochaines élections. En dépit d'une interdiction faite aux anciens dirigeants de se présenter, la Cour suprême autorise finalement sa candidature contre Yala. Selon les résultats officiels, Vieira termine deuxième au cours de l'élection du 19 juin, derrière Malam Bacai Sanha et participe ainsi au deuxième tour. Il bat Sanhá dans le scrutin du 24 juillet et entre en fonction le 1er octobre 2005. Le 2 mars 2009, João Bernardo Vieira est tué dans sa résidence officielle par des hommes en armes, apparemment en représailles à l'explosion d'une bombe qui a tué le général en chef du pays Batista Tagme Na Waie.
 
Gnassingbé Eyadema, est décédé le 5 février 2005 et d'un coup d'État constitutionnel soutenu par l'armée, Faure Gnassingbé, son fils,  est nommé président. Avant de se faire élire en 2010. L'ancien Chef d'Etat Togolais est mort à l'âge de 76 ans. Il serait né le 26   décembre 1935 à Pya (Togo).  Il a occupé durant 38 ans, de 1967 à sa mort, le poste de président de la République togolaise.
 
Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga est né le 14 octobre1930. Il a été le second président de la République démocratique du Congo de 1965 à 1997.  Il est mort dans des conditions tragiques d'un cancer le 07 septembre1997 à l'âge de 67 ans. Après 32 ans au pouvoir. Il fut surnommé « Le Léopard de Kinshasa ».
 
Son nom complet El Hadj Omar Bongo Ondimba du Gabon né Albert-Bernard Bongo le 30 décembre 1935 à Lewaï est mort le 08 juin 2009 à Barcelone . Il a exercé ses fonctions du 02 décembre 1967 à sa mort à 73 ans après 58 ans au pouvoir.
 
Le Nigérian, Umaru Musa Yar'Adua , né le 16 août 1951 à Katsina et mort le 05 mai 2010 à Abuja à 59 ans. Malgré le mal qui le rongeait son ombre a plané sur le fauteuil présidentiel pendant au moins un mois  avant de le lâcher. Remplacé à ce poste par Jonathan Goodluck selon les dispositions constitutionnelles.
 
 
Lansana Conté , né vers 1934 à Moussayah Loumbaya dans la région de Kindia est mort le 22 décembre 2008 à Conakry . Il avait  74 ans, président de la République de Guinée depuis 1984.
 
 
Même le sage de Yamoussoukro, Félix Houphouët Boigny(né en 1905) est mort au pouvoir à l'âge de 88 ans le 07 août 1993. Il est resté au pouvoir depuis l'Indépendance de la Côte d'Ivoire jusqu' à sa mort.
 
 
Sans oublier ceux qui, en cours de chemin, ont été tués suite à des coups d'Etat sanglants ou assassinés froidement. Thomas Sankara du Burkina-Faso,  Patrice Lumumba et Joseph Désiré Kabila, de la République démocratique du  Congo, Mouhammar Khadafi Guide libyen.

La Rédaction



1.Posté par Famille de victime du Naufrage du Joola le 10/01/2012 11:27
QUE D'HYPOCRITIE....IL Y A DE LA FRANCAFRIQUE DANS LA GESTION DU NAUFRAGE DU JOOLA..2000 victimes qui attendent une justice indépendante....et que les droits de l'homme ne soient pas bafoués.
CES FANTOMES QUI HANTENT….. DIEU EST GRAND ET IL SAURA APPORTER VERITE ET JUSTICE.

si le naufrage du Joola m'était conté :
Après le remplacement de M. RUFFIN par Nicolas NORMAND Ambassadeur de France à Dakar, ce dernier était au Gabon au préalable..........
affaire BOURGI, son avocat Me DUPONT MORETTI, en FACE Me FARTHOUAT pour Karim WADE, CES MEMES AVOCATS CONTRE L'ASSOCIATION DES FAMILLES DE VICTIMES FRANCAISES DU NAUFRAGE DU JOOLA qui a fait 2000 victimes en 2002.
UNE EPINE ENTRE LA FRANCE ET LE SENEGAL. AU VUE DES DECLARATIONS DE M. BOURGI CONCERNANT LES FINANCEMENTS OCCULTES EN 2002 : ON PEUT SUPPOSER TRES PROBABLEMENT UNE DES RAISONS POUR LAQUELLE LE PRESIDENT CHIRAC A BACHE LE NAUFRAGE DU JOOLA SURVENU LE 26/09/2002 LA PLUS GRANDE CATASTROPHE MARITIME CIVILE MONDIALE A CE JOUR.... NAUFRAGE DU JOOLA 26/09/2002 près de 2000 victimes, 13 nationalités, MAIS DES FAMILLES DE VICTIMES UNIES ET DETERMINEES. LES INTERETS ECONOMIQUES ET POLITIQUES (Françafrique) doivent- ils entraver la vérité et la justice et bafouer les droits de l’homme.
UNE EPINE ENTRE LE SENEGAL ET LA FRANCE.....
On ne peut pas tourner la page quand on sait que le drame était prévisible... Tous du Président, son fils, aux ministres savaient que le bateau n’était plus navigable et pourtant on l’a remis en rotation aprè...

2.Posté par Famille de victime du Naufrage du Joola le 10/01/2012 11:29
suite : Tous du Président, son fils, aux ministres savaient que le bateau n’était plus navigable et pourtant on l’a remis en rotation après plusieurs avaries (la dernière 10 septembre 2002, le drame a eu lieu le 26 septembre). 2000 victimes mortes dans d’atroces souffrances pour la plupart des jeunes.
Les secours n’arriveront que 18 h après alors que le drame était connu, pourquoi ????
Tout était possible, des victimes abandonnées.
Pourquoi le Président Wade a-t-il refusé que les forces françaises décollent pour porter secours ? Un pool d’avocats sénégalais payés sur les deniers publics pour faire annuler tous les mandats mais la procédure judiciaire en France toujours en cours et toujours 7 mandats d’arrêts internationaux à l’encontre des présumés coupables.

MERCI D'HONORER LA MEMOIRE DES DISPARUS.
RECHERCHER sur Youtube des vidéos sur le naufrage du Joola, elles y dévoilent des témoignages très fort certains témoignages qui confirment que l'état était au courant très tôt....DES IMAGES DOULOUREUSES, INSOUTENABLES et Des témoignages qui accusent le pouvoir sénégalais

3.Posté par moussa le 10/01/2012 11:42
Les Présidents Africains doivent savoir que les pays qu'ils gouvernent ne leur appartiennent pas.

4.Posté par el hadji diop le 10/01/2012 11:54
De toute façon Me Wade participera à ces élections et après il ira tranquillement se reposer là où il veut. Mais jamais ça .

5.Posté par dame diouf le 10/01/2012 12:07
Wade était obsédé par le pouvoir lorsqu'il était dans l'opposition. Et lorsqu'il est au pouvoir, il a oublié ses promesses aux sénégalais. Il faut voir les choses en face car il ne va jamais quitter sans violence. Ce n'est seulement sa volonté mais sa nature intrinsèque qui le pousse à rester au pouvoir.

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