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« Maane daane rek la gueum !» (Moi je ne crois que la victoire). C’est en ces termes que Yakhya Dio « Yekini » s’exprimait face à ses anciens adversaires. Pour Balla Gaye 2, le « Roi » change de tempo et évoque l’hypothèse d’une défaite. Le titre du « Roi » en est la raison. Stratégie communicationnelle ? C’est possible. Yekini reste un as de la communication dans le monde la lutte. Il use des stratégies et autres déclarations soit pour faire douter son adversaire soit pour le mettre en excès de confiance. Signes prémonitoires d’une défaite ? Ce n’est pas exclu. D’autant plus que Yekini, tout en ne croyant qu’à la gagne, n’a jamais nié l’existence d’une possible chute dans la carrière d’un lutteur. Une hypothèse réaffirmée par Robert Diouf : « Yekini n'est pas invincible, c'est qu'il n'y a pas encore un lutteur capable de le battre. Et le jour où Dieu le voudra, il tombera. Seulement, les gens veulent qu'il tombe, alors que Dieu ne le veut pas encore ». La chute, d’ailleurs, serait une très « bonne chose » pour un lutteur sérère « invincible » si l’on se fie aux propos de Robert Diouf. « Rester invincible durant toute sa carrière n'est pas une bonne chose pour un lutteur. Soit il ne vivra pas longtemps, soi il n'aura pas beaucoup d'enfants. C'est ce qu'on dit chez nous, les Sérères ». Les croyances traditionnelles auront-t-elles raison sur la loi du sport moderne où la force, la technique et l’intelligence sont déterminantes dans tout succès ? En tout cas la lutte sénégalaise rime avec tradition et modernité.