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SOCIETE
‘’Après le combat héroïque et victorieux du peuple sénégalais dans lequel le mouvement a joué un rôle déterminant, l’heure est à la projection dans les perspectives’’, a dit Fadel Barro, lors d’une conférence de presse.
Selon M. Barro, ‘’depuis sa création il y a plus d’un an, +Y’en a marre+ prône un changement de mentalité pour l’émergence d’un nouveau type de sénégalais (NTS)’’.
‘’L’objectif’’ est, dit-il, de ‘’traduire en acte la philosophie de ce NTS, contribuer au développement du Sénégal, devenir et faire émerger de vrais agents de changement, des acteurs efficaces de développement socio-économique de notre pays’’.
Fadel Barro précise que le programme de Y en a marre s’articule autour de trois axes : ‘’la construction d’une citoyenneté agissante et le renforcement de la démocratie’’, ‘’la participation au développement socio-économique et à l’autopromotion’’ et ‘le développement de la culture et la sauvegarde de la paix et de la solidarité’’.
Ces trois axes ont abouti à six ‘’grands chantiers’’, a-t-il indiqué. ‘’Le chantier formation à la citoyenneté, le chantier renforcement observation de la démocratie, le chantier environnement et santé communautaire, le chantier arts et culture urbaines, entrepreneuriat, leadership et autopromotion, et le chantier paix et solidarité’’.
Pour la réalisation des ces chantiers, a souligné Fadel Barro, "Y’en a marre" entend sortir des chantiers battus et compte sur l’engagement et la mobilisation de ses membres.
‘’Le développement d’un pays ne dépend pas uniquement de moyens financiers, ce sont aussi les ressources humaines, le génie et l’engagement’’, a-t-il indiqué.
‘’Notre principal moyen, c’est l’engagement, le génie sénégalais, le talent du peuple sénégalais, c’est l’organisation de +Y’en a marre+, et la disponibilité de la jeunesse sénégalaise. C’est notre capacité d’exister et à aller mobiliser et trouver les moyens là ou ils se trouvent et à les mettre au service du développement.’’
‘’Nous allons démarrer avec de petits moyens pour commencer à réaliser notre rêve. Nous allons nous cotiser, vendre des t-shirts, des casquettes, mais aussi chercher des subventions de l’Etat, des bailleurs de fonds, les institutions internationales’’, a-t-il indiqué.
APS