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J'ai fait ma part d'actions pour mettre fin à la crise en Casamance, en vain. Le Sénégal et la Gambie sont un seul peuple, c'est pourquoi je veux que mon frère, le président Jammeh, intervienne pour qu'il y ait la paix en Casamance, a déclaré M. Wade, s'exprimant lors d'un séjour de quelques heures qu'il a qualifié de visite de fraternité dans la capitale gambienne.
Certains des rebelles membres du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) qui ont déjà déposé leurs armes en Casamance veulent s'engager dans des projets mais à cause de la crise, ils ne peuvent pas le faire. Je veux donc votre intervention pour ramener la paix en Casamance, a ajouté le président sénégalais, s'adressant à son homologue gambien.
La Gambie est enclavée dans le Sénégal à l'exception de sa façade donnant sur l'océan Atlantique. Le territoire gambien est point de passage de transporteurs routiers entre le nord du Sénégal et la Casamance, région où est apparu en 1982 le MFDC.
Depuis, ce mouvement y mène avec plus ou moins d'intensité et de régularité des attaques armées. La région a enregistré depuis fin 2010 un regain de violences marquées par la mort d'une vingtaine de soldats sénégalais, d'une quinzaine de présumés rebelles et un nombre indéterminé de blessés lors de combats, de braquages ou d'explosions de mines.
Résoudre la crise en Casamance est dans l'intérêt des deux pays. La Gambie ne sera jamais un refuge pour les dissidents sénégalais, a de son côté affirmé Yahya Jammeh.
Il a assuré être entièrement prêt à s'impliquer dans cette mission à l'issue du mois de ramadan, le carême musulman.
Abdoulaye Wade a par ailleurs demandé à Yahya Jammeh de renvoyer au Sénégal, au nom de la paix, tout citoyen sénégalais ayant commis des crimes en Gambie, estimant qu'une telle procédure nécessitait la coopération des forces de sécurité des deux pays. Il a indiqué que les forces de sécurité gambiennes pouvaient poursuivre au Sénégal tout Gambien qui s'y serait réfugié après avoir commis des crimes dans son pays.
Selon la télévision publique sénégalaise RTS, le séjour du président sénégalais doit prendre fin mercredi.
La Gambie abrite depuis plusieurs années quelques milliers de Sénégalais ayant fui les combats en Casamance, plus de 7.300 d'après des chiffres du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) publiés en mars dernier.
En février, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang, avait annoncé à la presse à Dakar l'organisation par les deux pays de patrouilles communes à leur frontière, pour éviter le passage de malfaiteurs.
Des membres présumés du MFDC ont pour habitude de se réfugier en Gambie et en Guinée-Bissau, autre pays frontalier de la Casamance, après des attaques dans la région. Dans le passé, la Gambie a aussi accusé le Sénégal d'avoir laissé des opposants au régime de M. Jammeh entrer sur son territoire.
Certains des rebelles membres du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) qui ont déjà déposé leurs armes en Casamance veulent s'engager dans des projets mais à cause de la crise, ils ne peuvent pas le faire. Je veux donc votre intervention pour ramener la paix en Casamance, a ajouté le président sénégalais, s'adressant à son homologue gambien.
La Gambie est enclavée dans le Sénégal à l'exception de sa façade donnant sur l'océan Atlantique. Le territoire gambien est point de passage de transporteurs routiers entre le nord du Sénégal et la Casamance, région où est apparu en 1982 le MFDC.
Depuis, ce mouvement y mène avec plus ou moins d'intensité et de régularité des attaques armées. La région a enregistré depuis fin 2010 un regain de violences marquées par la mort d'une vingtaine de soldats sénégalais, d'une quinzaine de présumés rebelles et un nombre indéterminé de blessés lors de combats, de braquages ou d'explosions de mines.
Résoudre la crise en Casamance est dans l'intérêt des deux pays. La Gambie ne sera jamais un refuge pour les dissidents sénégalais, a de son côté affirmé Yahya Jammeh.
Il a assuré être entièrement prêt à s'impliquer dans cette mission à l'issue du mois de ramadan, le carême musulman.
Abdoulaye Wade a par ailleurs demandé à Yahya Jammeh de renvoyer au Sénégal, au nom de la paix, tout citoyen sénégalais ayant commis des crimes en Gambie, estimant qu'une telle procédure nécessitait la coopération des forces de sécurité des deux pays. Il a indiqué que les forces de sécurité gambiennes pouvaient poursuivre au Sénégal tout Gambien qui s'y serait réfugié après avoir commis des crimes dans son pays.
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