Vente de «La Pointe de Sangomar» «Si l’Etat ne le révise pas, il n’aura pas d’acquéreur», révèle un expert

La décision prise par l’Etat du Sénégal de vendre, l’avion de commandement «La Pointe de Sangomar», ne peut pas se faire, sans une révision générale», confie un expert en aéronautique. Pour qui, avec les deux moteurs extérieurs, changés, pour cause de réfection par Wade, l’avion est gourmande en kérosène; ce qui complique sa mise en vente. Selon toujours notre interlocuteur, «La pointe de Sangomar», risque de connaitre un sort difficile, parce que le nouveau régime fera mieux de s’attaquer aux urgences des Sénégalais, que de se lancer à la réparation d’un avion, à coups de centaines de millions. En effet, selon des experts de l’aéronautique, si l’Etat du Sénégal ne procède pas à une vérification générale préalable, c'est-à-dire le mettre dans des situations de vol pendant des heures, l’avion n’aura pas d’acheteur. Cloué au sol depuis un certain temps, la date du 15 avril a été retenue, par les Serbes qui le pilotent, pour une révision générale, à Perpignan en France. «Les compagnies aériennes n’ont pas besoin de ce type d’avion, dont les deux moteurs extérieurs ont été changés par Wade à hauteur de 30 milliards, au profit des supers 27 plus rapides », dit-on. Car aujourd’hui, avec ce changement intervenu, «La Pointe de Sangomar», consomme plus que le Boeing 27 aux deux moteurs et qui prend plus de bagages dans sa soute. Votre canard préféré, dans sa parution du 13 avril 2012, avait fait cas de la nébuleuse libérale qu’a été la gestion de «La pointe de Sangomar», conseillant à Macky Sall de le vendre et de faire usage du Boeing 27 aux deux moteurs. Cette préoccupation de Rewmi Quotidien a finalement été prise en compte par le nouveau gouvernement qui a décidé, par le biais de son porte-parole, de la mise en vente de l’avion de commandement.
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