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Opinion

VIVE LE PRESIDENT ! A BAS LE PRESIDENT ! Youssou Ndour, Président de la République du Sénégal !?


Jeudi 15 Mars 2012

A l’écart du vacarme électoral causé à cette déclaration et de son enchainement dans les événements qui ont suivi, je me fais le devoir de m’exprimer sur un sujet aussi singulier ! Probabilité cocasse, dirait-on, à l’instar de quelques autres candidatures qui n’auront vécu que l’espace d’une rose, qui m’avait fort interpellé et finalement amené à des conclusions personnelles que je me fais un devoir de livrer à mes compatriotes.


VIVE LE PRESIDENT ! A BAS LE PRESIDENT ! Youssou Ndour, Président de la République du Sénégal !?
 
Youssou Ndour candidat à la Présidentielle de 2012 !
Pour verser directement dans mon propos, je vais m’essayer au langage qui sied en de pareilles circonstances, l’intéressé n’ayant pas eu la moindre vraie et sincère intellection franche et explicite de la plupart de ses concitoyens, que je sache, malgré l’apparente sympathie qui lui est vouée au grand jour et par toutes les couches de la société. La candidature contre nature de Youssou Ndour s’offrait dans un contexte politique particulier, mais d’appoint et qui en aurait surpris plus d’un, si elle était arrivée à son achèvement. Je souffre avoir trouvé cette aspiration appropriée et dans une concordance parfaite avec une certaine vindicte populaire qui ne rencontra jamais suffisamment toute la cohésion et l’harmonie espérées de ses acteurs au sein de l’opposition. Même dans l’expression la plus accomplie de ses débuts qui laissaient croire à un miracle consensuel des assises nationales, et plus tard, de sa désagrégation chimérique issue du Benno Siggil Sénégal ou du M23. Le parcellement des pôles de contestation en représentations de partis et de volontés autonomes les plus diverses, s’exprimant dans une confusion totale syncrétique, avait fait perdre à l’opposition de sa superbe face au seul antagoniste collectif, Abdoulaye Wade, qui, malgré une blessure de guerre profonde de provenance parricide, montra sa prépotence du moment. Cette diversion sur l’obsession de l’invalidation de la candidature de Wade avait éloigné presque toute l’opposition du véritable enjeu du combat qui devait avoir lieu entre protagonistes légitimes. Niasse seul, en vieux briscard, le comprit d’entrée de jeu, et plus tard Macky qui, en même temps que leur présence auprès des manifestations de masse et discours de circonstance, bottaient en touche et battaient malgré tout campagne sur des programmes de conjoncture malheureusement sans grande consistance. Des programmes réels de l’opposition aptes à convaincre un électorat massif ? Point !
Des projections novatrices pour un Sénégal naissant sans Wade, qui change et règle les problèmes éternels des Sénégalais ? Que nenni ! Des attaques contre le candidat Wade, prétendant d’un troisième mandat arbitraire et despotique aux relents monarchiques ? Bien sûr et à foison ! Et les corollaires à la merci de ce dernier, penchèrent en sa faveur finale au premier tour à hauteur de 35% ! Score qui représentait à lui seul le tiers de l’électorat devant la foultitude des 13 autres prétendants, avec une abstention de plus de 40%.
La plus grande victoire passée inaperçue de Wade fut l’entérinement officielle de son affèterie désavouée depuis son annonce mais soudain devenue incontestable, tacitement et unanimement, pour un deuxième tour, croyant ainsi dissoudre toutes nouvelles appétences qui pouvaient le donner gagnant. Mathématiquement, Wade venait de signer son arrêt de mort politique, crut-on… Bien à tort et pour l’heure ! Et même les deux grandes puissances étrangères, l’Amérique et la France, qui avaient fourré leur nez dans la sauce sénégalo-sénégalaise au plus grand plaisir de ceux qui n’avaient pour autres arguments de campagne que de s’y accrocher à l’envi, observèrent un silence subit comme complice ! Abdoulaye Wade, en fin tacticien, avait joué à quitte ou double sur la fibre nationale sans trop y croire lui-même, argüant d’une ingérence inappropriée des « blancs » ( !) pourtant dont il avait voulu être le bras armé, le temps d’un voyage mondialement médiatisé jusqu’à Benghazi. Il avait cru, face à une Union Africaine impuissante et désabusée, pouvoir être l’archétype africain annonciateur de la chute de Khadafi … Et, l’espace de ce premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal, Wade empocha un premier triomphe devant les Sénégalais et du coup, devant l’Amérique et la France, toutes deux plutôt préoccupées par leurs propres prochaines échéances de toutes les incertitudes !
Après l’annonce de la modestie des résultats du candidat Wade, pourtant bien significatifs de son avance sur un terrain difficile et inhabituel, bien différent du contexte de 2000 face à Abdou Diouf, un consensus extrême à la Pyrrhus fut adopté. Accords issus d’alliances autour de Macky Sall représentant le quart de l’électorat, qui apparut comme seule solution contre le commun dénominateur Wade. Coalition bon gré à son profit, lui qui réussissait ainsi le tour d’amalgamer son futur pouvoir à des destins progressistes et socialistes aux desseins les plus divers d’une cacophonie de candidats éliminés et réduits, sans calculs aucuns autres qu’à s’engouffrer dans l’inconnue d’une coalition de circonstance. Pour revenir donc à Youssou Ndour, objet de mon épanchement et le replacer dans ce contexte, selon l’encyclopédie des symboles, le bouffon était celui qui, à la cour de France, avait pour fonction de divertir le roi. Youssou Ndour aux yeux de ceux qui se réclament d’une certaine intelligentsia sénégalaise qui leur est spécifique et exclusive, et malgré toute sa prépondérance médiatique, semble avoir été confondu à cet amuseur public de l’époque qui n’en avait cure mais incarnait la conscience ironique. Qui avait la "liberté du fou" qui lui permettait de dire la vérité sans craindre d'être puni, à la condition de l'exprimer sur le ton de la plaisanterie, de la satire ou de la moquerie. Les détracteurs de notre ex-présidentiable semblent s’être complus à ce jugement rudimentaire trop hâtif, qui emprisonne l’intéressé dans une caricature réductrice, doublée sans plus d’un opportunisme d’affairisme avec de grands appétits. Youssou n’est absolument ni Icare qui s’était brûlé les ailes en voulant s’essayer au vol qui l’aura précipité vers des abîmes mortels ni en réalité un bouffon d’aucun roi. Et encore moins un simple amuseur public de circonstance. Il est devenu souverain dans son domaine et d’une actualité brûlante et débordante, n’en déplaise à ses délateurs. Il s’est battu et imposé par différents subterfuges qui l’avaient amené à avoir osé se déclarer candidat à la magistrature suprême d’un pays d’érudits comme le Sénégal. Mieux ! Il faisait, dûment et à raison, fi de certaines réalités de nos traditions ancestrales encore vivaces, mais du coup définitivement foulées au sol par le pied d’un oubli bientôt, avec bonheur, à jamais effacées au Sénégal. L’infini mérite de Youssou d’avoir osé a été là, qui ne s’y arrête pas. Il a procédé à l’ouverture béante de la brèche sur cette nouvelle Afrique communautaire, celle des nouveaux Africains de demain qui dirigeront un monde. Qu’il en soit dûment félicité et remercié tout en sachant limite garder dans les préséances réelles de ses capacités patentes qui ont toutefois des limites ! Et à ses calomniateurs de tous acabits, qu’il soit clair dans leur esprit qu’en général, hormis les deux ou trois principaux prétendants indubitables à une élection présidentielle, les autres candidats savent toujours tous qu’ils n’en sortiront jamais vainqueurs. Les exemples foisonnent, arrêtons-nous donc à cette France donneuse de leçons, comme si elle devait en être exemptée : Nathalie Arthaud de Lutte Ouvrière, Nicolas Dupon-Aignan de Debout La République, Jean Luc Mélenchon du Front de Gauche, et Philippe Poutou du Nouveau Parti Anti Capitaliste. Ou encore des ténors de la politique de ce pays comme Dominique de Villepin, et même Marine Lepen qui, à l’heure où ces lignes sont écrites, n’ont même pas encore pu réunir la totalité des 500 signatures qui accréditeront leurs candidatures, et j’en passe... Pensez-vous que ces aspirants de haute stature respectable ne soient pas conscients de n’avoir aucune chance d’être élus à la présidentielle française de 2012 ? Dans ce grand pays de démocratie séculaire, bien avant même la campagne, le deuxième tour est déjà annoncé entre François Hollande et Nicolas Sarkozy qui savent plus ou moins à travers les sondages à quelle sauce ils seront mangés. Ce qu’il faut retenir, et c’est important, je dirais primordial, c’est que chacun d’entre tous les candidats qui représente une frange respectable de la société française a un message fort de son contenu à délivrer au peuple français. Et c’est l’occasion ou jamais pour eux.
Dommage d’avoir « déjeté » d’entrée de jeu notre héros sans lui laisser la chance de pouvoir langue délier, sinon le Sénégal aurait eu la surprise des surprises de toute son histoire. Youssou fera donc dans son désenchantement la campagne du deuxième tour par « Benno Bok Yakkar » interposé, à défaut, mais qui sera bien différente de ce qu’il aurait fait pour sa propre candidature ! Prenons le en bien ou en mal, mais il en est ainsi, il est temps que l’on se réveille, le Sénégal des grands intellectuels est toujours là dont nous sommes conscients et tellement fiers ! Mais il est également arrivé un monde nouveau, celui des hommes bêtement très « intelligents », qui ne sont pas allés dans le super marché du coin où l’intelligence est vendue au kilo, et qui réussissent et gèrent actuellement la terre entière dont le Sénégal. Les Modou Modou Sénégalais s’imposent partout, à Beijing, à Séoul, à Dubaï, à Kwala Lumpur et jusqu’à New York, capitale mondiale de la finance et des affaires, où ils administrent presque tout un quartier dans Harlem ! En plus, son métier de faiseurs d’événements est celui le plus adéquat pour la mise en valeur de tout personnage public, fût-il politique, et est assimilable à un produit qu’il faut créer, façonner et finalement soumettre à un public, le plus large possible, qui l’adopte dans son subconscient, le consomme et le digère. Je suis sûr que Youssou Ndour et son équipe auraient pu faire davantage et mieux que tous ces candidats dont les images avaient pour certains été durement écornées, rien qu’à l’examen sommaire de certains déséquilibres communicationnels qui se ressemblaient à s’y méprendre dans leurs boulettes parfois mutines, pourtant émanant de spécialistes venus de très loin. Pour étayer ces dires, les cas du chanteur Michel Martelli, devenu Président de la République de Haïti ou de Andry Rajoelina, un disc-jockey play boy, devenu également Président de la République de Madagascar, le plus jeune d’Afrique à 34 ans, sont probants ! Steve Jobs, l’un des hommes les plus riches sur terre, l’inventeur même de la Pomme, Mc Intosh Apple, était un simple hyppie, sorti d’un lycée quelconque de Californie sans aucun niveau, parti de rien et arrivé au sommet de la Silicon Valley et du monde technologique. Un autre cas est africain, très proche, un pur produit de l’événementiel, sorti tout droit de mes bureaux en Côte d’Ivoire pour retourner dans son pays affronter à l’élection présidentielle du Burkina Faso un certain Blaise Compaoré à qui il avait donné bien du fil à retordre. Il avait fini Ministre d’Etat pendant de longues années, puis conseiller du Président de la République et facilitateur entre ce dernier et toute l’opposition burkinabè pendant les moments les plus rudes que ce pays a traversés… Il est depuis devenu un sage, une figure politique emblématique incontournable de son pays, à la tête du Mouvement des Verts du Faso…
Alors, pourquoi spéculer sur un soit disant niveau d’instruction qui serait handicapant pour le seul candidat Youssou Ndour, tous les autres de quelque autre niveau n’ayant à aucun moment été invoqués pour ce faire ? Un Youssou Ndour qui dirige et manage tous les jours des centaines de personnes, a croisé et fréquenté parmi les plus grands hommes de ce monde ! Je crie avec force que Youssou Ndour avait son mot à dire aux Sénégalais, il avait des chances de bouleverser tout l’échiquier politique de notre pays par des résultats surprenants. Je l’assume entièrement en connaissance de cause. Si l’événementialiste que je suis avait managé sa campagne, il aurait même été avec fracas aux premières loges, car c’était le seul candidat de la société civile, sans parfum d’appartenances particulières, qui aurait eu la sympathie et la confiance spontanées de tous les âges et niveaux sociaux pour ce qu’il incarnait, issu et proche de celui-ci. C’était l’un des rares qui pouvait se permettre de puiser sans compter dans le vivrier de tous les candidats de quelque appendice à n’importe quel moment de la campagne.
La suite le prouvera un jour, il a pris goût à la chose politique qu’il ne connaît pas encore, mais cette circonspection est enivrante, il est sûr qu’il y reviendra la prochaine fois, rien que pour se prouver ce qu’il pouvait peser à cette présidentielle. Que l’on s’attende à voir Youssou Ndour se présenter aux législatives prochaines où il s’imposera sans doutes aucuns… Par contre, pourvu qu’il ne soit pas détourné de bonnes intentions utiles qui devraient être son leitmotiv, pourvu que son discours comporte un véritable programme cohérent, différent de ces déclarations de simples bonnes intentions et de proximité déjà ressassées, que je l’entends répéter dans une presque conviction, qui ne le concernent que de loin. Pourvu qu’il joue le vrai jeu. Ses prétentions premières devraient être la culture, la culture et encore la culture que personne, je dis bien personne, n’a évoquée suffisamment pendant toute la campagne de cette élection ! Une honte !!!
Que l’on défiscalise la culture à tous les niveaux ! Non à la douane et non aux taxes pour tous les produits culturels importés et exploités sur le territoire national auxquels il sera donné une véritable dimension industrielle ! Que la lutte contre la piraterie et la contrefaçon devienne une véritable volonté de l’état avec les moyens humains et matériels appropriés ! Que la distribution des œuvres sénégalaises devienne réalité et que les artistes de quelque bord n’aillent plus mendier une distribution internationale de leurs œuvres jusqu’auprès des majors des pays du nord ! Que les espaces pour les événements culturels internationaux respectent une libre circulation des œuvres et des artistes tel que prôné par la francophonie et les institutions, mais jamais respecté !
Que le Palais de la Culture, le Monument de la Renaissance et tous les édifices culturels construits à grands frais des deniers publics ne restent plus enfermés, noyés dans la moisissure et la poussière à pourrir, et soient enfin confiés à de vrais professionnels qui vont refaire du Sénégal la capitale de la Culture qu’elle était antan ! Qu’une assurance maladie et vieillesse soient parties intégrantes des acquis des artistes… Et ainsi, l’artiste Sénégalais pourra enfin vivre décemment et vieillir de son art… Et ainsi, à l’instar de certains pays qui ont investi sur la culture, celle-ci pourra rapporter autant que l’or, le diamant et le pétrole. Et sa partition à lui, Youssou Ndour, aura été jouée. Et sa bataille à lui, Youssou Ndour, aura dûment été gagnée devant l’histoire…
Gagnée ? Qu’il s’en tienne alors à cette victoire car le monde de la politique est ignoble et très différent de celui bon enfant de la musique, du show biz, de la culture et même des affaires dans son expression élémentaire ! Malgré ses apparences d’homme parvenu au fait de ses capacités qui ne sont pas à lui dénier, Youssou Ndour est encore trop fragile pour espérer pouvoir s’imposer durablement dans ce monde de charognards... Ses amis d’aujourd’hui risquent d’être ses premiers fossoyeurs de demain ! Et ils le seront, s’il représente un quelconque péril pour leur tiepp de tous les jours ! Qu’il se le tienne pour dit par rapport à son environnement que je lui décris à la suite !
-Wade ? S’il lui plaît de rester 3 nouvelles années à la tête de l’état sénégalais, et de faire davantage que Héraclès, fils de Zeus, célèbre pour ses 12 travaux, afin de terminer ses chantiers en 3 ans, pourquoi pas, s’il arrivait à convaincre l’électorat du 25 mars 2012 ? Cependant après ses 15 chantiers en 15 ans, peu ou prou, entièrement ou en partie, bien ou mal, dans un premier temps, une « déwadisation » en usage sous nos tropiques vouera notre patriarche aux gémonies avec une cohorte de mises en examen de circonstance… Et plus tard, on lui reconnaîtra tout le bien des réalisations qu’il aura laissées bon temps mal temps à notre pays pour l’éternité… Le PDS aura disparu et sera devenu le « Parti Démocratique Wadiste » en hommage et en souvenir au personnage. Et les émules nostalgiques, descendants ou transfuges de ceux actuels, se feront nombreux… A certaines conditions toutefois dont il doit savoir être conscient dès à présent, il en est encore temps…
- Niasse ? C’était le véritable héritier d’un trône dont il ne jouira jamais. Hélas. Certaines manœuvres, faites à son détriment, à tour de rôle par ses objecteurs avérés ou non l’ont, à chaque fois éloigné de ses aspirations légitimes. Son dernier combat aurait dû avoir lieu à cette élection avec Wade ou Macky dont il serait sans l’ombre d’un doute sorti largement vainqueur si de graves imprévus pourtant prévisibles ne l’en avaient pas empêché. Il pourrait être d’un grand apport pour ceux qui dirigeront le Sénégal sous peu, quels qu’ils soient. Qu’il accepte par devoir devant l’histoire de ne se retirer qu’après cette tempête, au nom de notre Patrie, le Sénégal, tel Amadou Makhtar Mbow !
- Tanor ? Dommage qu’il ait, à l’instar de son équipier socialiste Lionel Jospin, déclaré sur un coup de tête qu’il ne se représenterait plus après 2012. Il a été mal inspiré et ce grave épilogue annoncé au grand jour l’aura profondément desservi, tout comme son obnubilation pour la non validation de la candidature de Wade. Son parti demi-séculaire et ses tentacules multiples établies à travers le Sénégal, malgré ses résultats toujours décevants mais non surprenants 12 ans après sa débâcle, reste malgré tout le plus structuré. C’est celui qui a le plus de chance de vaincre tout parti au pouvoir ou toutes autres composantes libérales nouvelles, avec le temps. Excellent technocrate, c’est un homme rude au travail, loyal et de principe, qui a fait de sa fidélité au parti une religion, la sienne exclusive et sans partage. Le parti socialiste reviendra assez prochainement !
- Macky ? Homme de volonté et de consensus, il a la jeunesse avec lui, doublée d’une expérience solide de 8 années aux affaires de l’état. S’il est élu, il lui manquera les moyens de ses engagements électoraux car l’héritage sera lourd à porter pour ses épaules encore vulnérables. Les caisses sont vides et les Sénégalais de toutes catégories sont fatigués des beaux discours, des promesses impossibles servies à longueur de temps, des délestages, des inondations, du coût de la vie, du chômage, du désœuvrement des jeunes... Et ce n’est pas un changement d’homme qui va d’un coup de baguette magique venir à bout de ces situations, l’alchimie n’est plus de notre époque ! S’il sait être persévérant en s’entourant d’hommes utiles, il pourra bénéficier pendant son premier quinquennat d’une période de répit, mais une fois les lampions éteints avec les « coupures » qui vont être notre quotidien, l’accalmie aura vécu et les problèmes jailliront tous en même temps. Surtout qu’il aura également hérité des 3 années de chantiers inaccomplis de Wade qu’on lui reprochera de n’avoir pas su mener à bon terme quels que soient les résultats.
- Idy ? Il a fait preuve d’une sobriété latente et inexpliquée de moyens pendant la campagne ! Certaines régions qui lui étaient pourtant acquises à l’origine ont reculé pour ces raisons. Dommage pour lui qu’il ne se soit pas entendu avec Wade car c’est l’autre fils, le spirituel, le vrai héritier sous tous les aspects. Ses chances pourront être réchappées mais à condition qu’il arrête de se donner lui-même un destin présidentiel face aux Sénégalais. Et si les autres faucons de son ex-parti lui en laissent le loisir, qu’il prenne possession de ce qui subsistera du PDS actuel qu’il raccommodera à son Rew Mi qui ne sera bientôt plus que l’ombre de lui-même. A condition toutefois que Wade le lui permette car ces deux ndjombors sont allés trop loin dans leur dichotomie, en raison justement de leur trop grande ressemblance. Mais en politique, sait-on jamais !
- Les autres candidats ? Ils sont nécessaires pour la manifestation d’un jeu démocratique sain et total dans notre pays. Gadio a fait professionnellement le meilleur travail de com simple et non coûteux de toute la campagne, Ibrahima Fall fut sur le terrain le plus ardu et le plus convaincu de son bienfait. Les autres se sont résolument investis de tous leurs poids. Il était cependant visible que les moyens de leurs prétentions n’étaient pas au rendez-vous, expliquant ainsi les absences graves remarquées de leurs représentants dans un grand nombre de bureaux de vote parmi les 12.000, surtout à l’intérieur du pays. C’est grâce à la grande diversité de ces candidats que le débat a atteint ce niveau de conscience de l’état dont toutes les parties ont fait preuve avec honneur.
- Le mouvement « Y en a Marre » ? Excellent travail de terrain et belle conscience de notre jeunesse. Qu’ils soient remerciés et, eux ou d’autres à venir, toujours présents comme contrebalance de tout pouvoir qui se saura dorénavant épié et jugé par la génération du présent déjà projeté vers le futur, futurs dirigeants de notre pays. Qu’ils tachent de ne pas s’essouffler, malgré les moyens qui vont manquer de plus en plus et les asphyxier peu à peu. Qu’ils sachent toutefois toujours mesure garder et ne se laissent jamais distraire par le miroir aux alouettes auquel ils seront confrontés face aux tenants du pouvoir qui qu’ils soient !
- Les ndiguëls des religieux ? Ceux-ci et le respect qu’on leur voue sont trop au-dessus de la mêlée pour entreprendre d’évoquer leurs ndiguëls dans ce cadre. Mais quelle religion a-t-elle pu de toute l’histoire de l’humanité empêcher un religieux d’avoir un avis qui lui soit propre, qu’il ne puisse exprimer à travers ses fidèles en faveur d’un tiers ou d’une situation qui requière son adhésion, si celle-ci va dans le sens de sa conviction religieuse ?
- Les risques d’éthnicisation de l’élection ? Ne nous amusons pas à nous faire peur pour des raisons électoralistes ponctuelles car il y a risques de séquelles profondes et regrettables ! Nous sommes tous de la même grande famille du Sénégal !
- La société civile ? C’est l’avenir de ce pays et de tout notre continent ! Dans les années à venir, certains émules, tapis dans l’ombre pour l’heure, créeront la surprise… Le peuple se fatiguera des politiques et souhaitera un langage plus simple, basé sur des réalités non feintes à portée conjoncturelle électorale !
- Karim ? J’ai été étonné que ndjombor Wade n’ait pas joué plus fin depuis le début pour son fils. Il aurait pu pour le moins cacher son jeu qu’il n’aurait dévoilé que bien plus tard. Cette erreur tactique a été fatale à Karim, et est en train de lui porter un lourd handicap. Une fois la cigüe de la dévolution tirée, elle a été servie aux Sénégalais jusqu’à la lie… , qui ne l’ont pas bue ! Vous aurez remarqué que Wade ne parle plus de cette probabilité ! Si Karim survit à une déwadisation quasi inéluctable, qu’il rentre dans les rangs de ce qui restera du parti de son père comme simple militant et qu’il y gravisse dans la plus grande humilité tous les échelons un à un. Au mérite. Il a déjà à son âge subi un certain apprentissage du sens de l’état, dans une dizaine voire une quinzaine d’années, il sera au point, face à un nouveau peuple sénégalais qui ne sera plus le même, mais celui « concret » de son époque pour qui le langage et le comportement seront autres que le nôtre…
- Et Youssou Ndour pour terminer ? Ce ne sera pas le président des Sénégalais en 2012, mais c’est le mien à moi. Pour toute l’estime que j’ai pour lui !
Sans complaisances aucunes ni parti pris !
Daniel CUXAC
danielcuxac@yahoo.fr





1.Posté par narou le 15/03/2012 11:26
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