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"Aujourd’hui, on peut noter que depuis 2013, plus de 260 nouvelles filières professionnelles ont été créés dans les universités", a-t-il déclaré, lors de la cérémonie d’ouverture de la première conférence Sénégal-France de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Selon Mary Teuw Niane, 3la professionnalisation est une des pistes majeures dans le cadre de la réforme de l’enseignement supérieur". C’est dans ce sens-là, a-t-il expliqué "qu’il y’a une vaste politique de diversification des filières pour les rendre plus professionalisantes.
A l’en croire, "nous ne pouvons pas gagner le pari de l’émergence, en n’infléchissant pas nos programmes économiques et ne réorientons pas nos plans de développements vers la formation d’un capital humain capable de prendre en charge les politiques de développement".
"Le Sénégal l’a bien compris car le président de la République a mis en place après la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur, une feuille de route décennale", a rappelé le ministre.
Mary Teuw Niane a ajouté que cette concertation engage son ministère "dans un programme d’investissement sans précédent sur les infrastructures et dans des projets majeurs de réorientation de l’enseignement supérieur vers les sciences, les technologies, les sciences de l’ingénieures mathématiques et l’alignement des formations sur les besoins du monde socioéconomique".
Il a par ailleurs magnifié la longue tradition de coopération qui lie la France et le Sénégal en matière d’enseignement supérieur.
"Bien avant 1960, évidemment, le Sénégal était en coopération avec la France, et ne faut pas oublier que l’université cheikh Anta Diop de Dakar, lorsqu’elle s’appelait université de Dakar, à sa création, faisait partie de l’académie de Bordeaux", a rappelé M. Niane.
Aujourd’hui, a-t-il souligné, "chacune de nos universités est en relation avec des universités françaises, avec des centres de recherches et de coopération françaises dans les enseignements de masters, de doctorats, d’enseignants chercheurs".
"Les relations franco-sénégalaises en matière d’enseignement supérieur sont nombreuses et riches, mais il s’agit de faire toujours plus, encore plus puisque l’enjeu de la formation de notre jeunesse est un enjeu majeur de nos deux pays", a pour sa part soutenu la directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle en France, Brigitte Plateau.
Ainsi, elle dit attendre de cette conférence, "des pistes supplémentaires, permettant des formations professionalisantes dans les domaines que le Sénégal souhaite pousser dans sa progression économique".