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Un sexagénaire accusé de viol attrait à la barre


Vendredi 9 Septembre 2011

SENXIBAR - Un homme de soixante et un ans du nom de Abdoulaye DIALLO a été attrait à la barre du tribunal de Dakar pour répondre aux accusations de viol portées sur lui.


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Les faits se sont déroulés le 27 juillet 2011 à Colobane où le prévenu, célibataire sans enfants, tient une  tente qui fait office de commerce de café et de viande. Selon A. DIALLO, sa boutique est souvent fréquentée par les enfants et jamais il n’a été victime d’une telle accusation. Et celle-ci qui vient de tomber sur sa tête est tout sauf vraie, dit-il. La victime du viol est une mineure de moins de treize qui répond au nom de A. D. Elle est vendeuse de sachets d’eau. Le jour des faits, les enfants n’étaient pas dans la boutique et le prévenu en a profité pour attirer à l’intérieur sa proie facile sous prétexte qu’il va acheter des sachets d’eau lit-on dans le procès verbal du tribunal. Une fois entrée, A.D ignorait qu’elle avait affaire à un pédophile. C’est ainsi qu’elle a été bâillonnée avant d’être violée. Même si Abdoulaye DIALLO a nié tout de go les faits à lui reprochés le certificat médical délivré par le centre de santé Gaspard Kamara l’a enfoncé davantage. Car il atteste d’une déchirure récente de l’hymen de la fille. Devant la barre ni la version de la fille ou de sa mère encore moins d’un témoin n’est entendue. Ce qui n’a pas manqué d’étonner l’avocat de la défense, Me Baba DIOP qui a estimé que les faits reprochés à son client ne sont pas constants car la victime et la partie civile n’ont pas d’adresse pour être jointes. En clair, il signale que le dossier est vide juridiquement parce qu’il n’y a personne qui peut confirmer que c’est Abdoulaye DIALLO qui a violé la fille. Ne s’arrêtant pas là, Me DIOP ajoute que « il reste à prouver l’imputabilité des faits de son client qui a toujours été constant dans ses déclarations ». Pour finir, il a demandé au tribunal de faire bénéficier le doute à son client. Même si l’affaire reste suspendue jusqu’au 14 septembre 2011, le prévenu devra encore croupir en prison tout en espérant une liberté totale lors de la prochaine audience.

La Rédaction