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Société

Turbulences politiques : Dem Dikk retire ses nouveaux bus de la circulation pour 48 heures


Mercredi 15 Février 2012

Aucun des bus de Dakar Dem-Dikk, acquis la semaine d’avant et mis en circulation ce lundi, n’est sorti hier.La société de transport a retenu ses nouveaux bus pour ainsi les protéger contre les assauts des manifestants qui les abîment souvent.Cette décision fait suite à l’annonce de la manifestation du M23 d’aujourd’hui.


Turbulences politiques : Dem Dikk retire ses nouveaux bus de la circulation pour 48 heures
Seuls les anciens bus de Dakar Dem-Dikk de la marque Tata ont sillonné les rues de la capitale hier. Les 30 nouveaux bus, sur les 100 nouveaux, mis en circulation lundi dernier, ont été stationnés le jour suivant. Cette attitude serait, d’après des employés de la société de transport, due au fait que les bus Ddd sont la cible des manifestants qui déversent leur courroux sur les cars en les cassant en cas de mécontentement. A l’arrêt-bus situé avant le rond point Lobatt Fall, à 10 heures, l’attente fut un peu longue. Une dizaine de minutes plus tard, un bus arrive. Il a quitté Guédiawaye pour le terminus de Cap manuel. Le receveur, interrogé sur l’absence des nouveaux bus, explique : ‘le M23 doit manifester aujourd’hui (ce mercredi : Ndlr) et par mesure de sécurité nous avons décidé de ne pas sortir les nouveaux bus’. Cela, même, si les agents de Ddd reconnaissent que ce ne sont pas seulement les manifestants qui peuvent être les auteurs de la destruction de leurs outils de travail. Ils admettent, en effet, que des gens mal intentionnés s’attaquent aussi aux bus de la compagnie de transport. Les anciens bus de Dakar Dem-Dikk croulent sous le poids de l’âge. Ils tombent souvent en panne un peu partout dans la capitale sénégalaise. Ironie du sort, le bus qui nous transporte en apporte la preuve ; il tombe en panne en centre-ville. Le transbordement s’effectue alors quelques minutes plus tard dans un autre bus. Nous gagnons le terminus du Cap manuel vers 12 heures. Ici, seulement les vieux cars y sont stationnés. Nous embarquons alors à bord d’un bus Tata de la ligne numéro 7 en direction de la base de Ddd sis à Ouakam. Le chauffeur n’a pas suivi son itinéraire habituel. Il a, en effet, évité l’université Cheikh Anta Diop en s’engouffrant dans le quartier de Fass, les Amitiés ensuite, puis Sacré-Cœur pour enfin sortir par les deux voies qui donnent sur la route de Ouakam. Nous arrivons à la base de Ddd, à 13 heures passées. Nous apercevons enfin les nouveaux bus Sen long qui circulaient la veille dans les différentes artères de Dakar.Ils sont nombreux à être stationnés ici.Nos tentatives d’en savoir plus sur ces bus et leur retrait de la circulation par la direction ont été vaines.Le vigile, trouvé à l’entrée, nous indique qu’il a reçu une note de service lui intimant l’ordre de ne pas permettre l’accès à la presse à l’intérieur et de ne donner aucune information.
WALF.SN




1.Posté par iso le 15/02/2012 12:48
Il n'y a pas une condamnation systématique des casses de bus. Au contraire la presse les justifie toujours par une "colère légitime". Le casseur a raison de le faire parce qu'on l'a poussé à le faire malgré lui.

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