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Société

Terrorisme : la menace Boko Haram aux portes du Cameroun


Mercredi 20 Février 2013

Les infiltrations de la secte islamiste nigériane Boko Haram et de sa branche dissidente Ansaru ne sont pas nouvelles au nord du Cameroun. Une région qui sert de zone de repli à ces groupes armés pourchassés au Nigeria.


Soupçonnée de l’enlèvement d’une famille française, mardi 19 février , la secte islamiste Boko Haram, basée au Nigeria , n’en est pas à son coup d’essai au nord du Cameroun . Entre octobre 2012 et janvier 2013, elle a frappé au moins à trois reprises dans cette région, sur la ligne frontalière située entre Dabanga, Fotokol et Kousser

Au cours de la première incursion près de Fotokol, à 105 kilomètres au sud de Kousseri, ville camerounaise frontalière avec la capitale tchadienne Ndjamena, les islamistes nigérians ont emporté des équipements militaires, des armes de guerre et des munitions. En réaction, les forces de sécurité locales ont interpellé des suspects nigérians qui ont aussitôt été remis aux autorités d’Abuja.

La contre-réaction des islamistes s’est soldée par la décapitation, en octobre 2012, d’Abba Djidda Alhadji, maire-adjoint de Makary près de Fotokol. Puis, par l’assassinat d’un commerçant nigérian dans la ville de Kousseri, le 19 janvier 2013.


Jeuneafrique.com




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