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Politique

Terreur sur la capitale : Le quartier du Plateau sous haute surveillance policière


Samedi 18 Février 2012

C’est à croire que tout ce que le pays comptait de policiers était, hier, dans le quartier du Plateau de la capitale sénégalaise.C’est dire que les forces de l’ordre n’avaient guère pris à la légère l’appel des responsables du mouvement Y en a marre à une manifestation au niveau de la Place de l’Indépendance. C’était la croix et la bannière pour y accéder.


Terreur sur la capitale : Le quartier du Plateau sous haute surveillance policière
Toutes les issues qui donnaient accès à la place de l’Indépendance étaient bouclées hier par les policiers armés jusqu’aux dents.Les entrées étaient hyper filtrées et seuls les journalistes, identifiables par leurs gilets et/ou leurs caméras, avaient le privilège de dépasser les flics sans être inquiétés. Du côté de la gare ferroviaire, il n’est pas possible de continuer son chemin en direction de la Place de l’Indépendance à partir de l’Hôtel de ville de Dakar. Une douzaine de policiers y étaient postés obligeant tous les automobilistes qui s’avancent à tourner à gauche. Au niveau de l’ex-avenue Albert Sarraut, le décor est le même. Il y avait plus de policiers que de piétons. Du côté parallèle, c’est-à-dire, à l’avenue Ponty c’était en fait le théâtre des opérations. Dès la fin de la matinée, les forces de l’ordre avaient fini d’y mettre leur dispositif de sécurité impressionnant. Le gros de la troupe s’y trouvait. A chaque coin de rue, il y avait des éléments de la police ou de la gendarmerie qui veillaient au grain. Pendant que certaines forces de l’ordre quadrillaient la Place de l’Indépendance, d’autres, bien installées dans uns voiture de la police avaient pour tâche de poursuivre, de manière stratégique, les manifestants qui brûlaient tout sur leur passage. La confrontation avec les jeunes de Y en a marre a commencé dès que la prière s’est terminée au niveau de la mosquée Mohamed 5.Ces derniers ont infiltré la masse de fidèles pour prendre de court les limiers qui guettaient. C’est ainsi qu’ils ont réussi, malgré la surveillance rapprochée du ‘territoire’, à brûler toutes sortes de matière en bois (des tables et bancs de vendeurs ambulants) à une soixantaine de kilomètres du bureau de poste, sis à l’avenue Ponty. Des fidèles qui avaient pris part à la prière ont eu toutes les peines à regagner leurs services respectifs. Il fallait des explications pointues et jurer par tous les saints pour accéder à son bureau. Finalement, la confrontation va se déporter vers le marché Sandaga où la tension était à son paroxysme. Là, ce fut une véritable intifada. Et les grands perdants ont été les commerçants qui étaient obligés de fermer boutique. Si l’objectif d’empêcher les manifestants d’accéder à la Place de l’Indépendance a été atteint, celui des ’Y en a marristes’, à savoir celui de se faire entendre, n’a pas, non plus échoué.
WALF.SN



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