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Tanor Tita Mbaye rompt le silence «Moi mannequin?»


Mercredi 30 Novembre 2011

Bon sang ne saurait mentir. Cette maxime, Tanor Tita Mbaye peut la faire sienne. Suite aux rumeurs de sa prétendue reconversion dans le mannequinat, le jeune chanteur nie en bloc et dément formellement. L’auteur de «Deufeul», qui n’a jamais été aussi motivé à l’idée de poursuivre sa carrière, entend répondre de la plus belle des manières à ses contempteurs.
A travers cet entretien qu'il nous a accordé depuis Paris où il séjourne, actuellement, l’enfant chéri des Hlm Paris revient sur sa carrière musicale, ses ambitions, ses rapports avec les femmes, sa vision de la chose politique … A bâtons rompus avec Tanor Tita MBAYE.



Tanor Tita Mbaye rompt le silence «Moi mannequin?»
Que devient Tanor Tita Mbaye?
Depuis 2008, je fais des allers-retours en Europe. Mais, cette fois ci, j'ai un peu duré à Paris où je suis installé depuis plus d'un an. Cette année, j’ai voulu prendre du recul c'est à dire faire un stand by et évaluer ce qui a été fait, jusque-là. C’est pour cela que je suis basé depuis plusieurs mois à Paris, pour mieux approfondir mes connaissances en musique et acquérir de l’expérience. Je pense avoir récolté des fruits car, je suis bien armé pour revenir au devant de la scène. On verra un nouveau Tanor Tita Mbaye.

Vous auriez arrêté la musique pour vous reconvertir dans le mannequinat…
Depuis l’âge de huit ans, je suis dans la musique. Elle est dans mon sang. Arrêter la musique? Mais pourquoi et à quelles fins? Je ne suis pas fait pour être mannequin, je n’en ai même pas les prédispositions. Ça ne m'intéresse pas. J’ai été surpris et choqué, lorsque je l’ai entendu. Si j’arrête la musique, j’ai raté ma vocation. Je n’ai rien d'un mannequin. C’est insensé. Je l’ai appris en même temps que les sénégalais. Je leur fait savoir que je suis, et reste musicien. Je ne sais même pas d’où sort cette information.

Vous ciblez des détracteurs ?
Je ne sais pas. Ce n’est pas facile de me perturber, ils se fourrent le doigt dans l’œil, s’ils croient pouvoir me déstabiliser. Ils perdent leur temps. J’ai tout vu dans le milieu de la musique. J’ai une voie toute tracée et je n'ai peur de rien. Je sais ce que je veux, je sais où je veux aller. Je leur répondrai par mon travail.

Qu’êtes-vous allé faire en France, alors?
J'enregistre mon nouvel album qui doit sortir, sous peu de temps, avec de grands musiciens. De plus, je faisais des tournées, dans les autres pays européens. Le 31 décembre prochain, je vais jouer en Suède. J’ai un programme très chargé.

D’où vient, donc, cette histoire de mannequin?
Je n’en ai aucune idée. Je ne cherche même pas à le savoir. Un jour, un copain m'a taquiné, me disant que j’avais le profil d'un mannequin. Peut être que la presse en a eu vent et a répandu l’info.
Trois ans, hors de la scène musicale. Pourquoi cette longue absence?
Ce n’est pas pour autant un préjudice, à mon avis. Il y a des musiciens qui restent quatre à cinq ans sans sortir le moindre album. Je ne fais pas partie de ce lot. Je poursuis mon bonhomme de chemin, lentement, mais sûrement. Je ne suis pas pressé.

Parlez nous de votre nouvel album?
Il y a des morceaux qui sont déjà prêts. Une fois au Sénégal, j’aimerai nouer des collaborations avec Ibou Ndour et Pape Thiopet qui est un artiste que j’apprécie beaucoup, du reste, pour son talent. J’ai fait quelques duos avec des artistes de renommée, tels que Lorika, une grande diva de la chanson guinéenne et Diblo Dibala qu’on ne présente plus en Afrique. Tout cela, pour le bonheur des fans.

Peut-on dire que votre séjour à paris a été fructueux ?
J’ai acquis beaucoup d'expériences, j'ai gagné en maturité. J’ai également découvert de nouvelles choses. Les studios, en Europe, ne sont pas les mêmes qu'au Sénégal.

Comment se porte le Mbalakh à l’extérieur ?
C’est très bien apprécié par la diaspora. Même les européens accueillent bien et apprécient beaucoup. Il y a un bon feedback.
On sent que les gens travaillent, c’est bien. C'est une fois à l'extérieur qu'on peut jauger ce qui se fait au Sénégal. Il y a beaucoup de changements, on sent que ça progresse. Je suis agréablement surpris. Cela prouve que la musique sénégalaise est bien exportable.

Depuis quelques temps, vous taquinez des instruments comme la guitare et on sent comme une touche acoustique, dans votre musique. Est-ce votre nouvelle orientation musicale ?
Je suis ma logique. Je suis un artiste ouvert qui se veut complet. Un artiste doit avoir plusieurs cordes à son arc. Il fallait diversifier ma musique, pour élargir mon public. Maintenant, je sens que le public masculin commence à s’intéresser à ce que je fais. Nous sommes, actuellement, dans un monde où être chanteur uniquement ne suffit pas. Les plus grands musiciens sont des instrumentistes. J'ai bien compris cela, c'est pour cette raison que je taquine la guitare, et même le piano. Je joue ici en «after work» avec mon jeune frère, Grand Mbaye et mes spectacles sont très bien accueillis.

L’amour est un thème très présent dans vos chansons. On ne ressent pas votre engagement dans des domaines comme la politique, par exemple. Pourquoi cette option?
Ce n’est pas tout le temps que je chante l’amour. Les thèmes que j’aborde, dans mes différentes productions, sont pluriels. J’ai déjà chanté la mendicité, l’amitié, dans mon nouvel album. J’ai chanté la drogue, etc… Peut être, ce sont les gens qui me collent cette étiquette, à tort.
C’est vrai que jusque-là, je n’ai jamais parlé de politique dans mes chansons car, je ne sens pas les politiciens sénégalais, pour plusieurs raisons. Le Sénégal aurait dû dépasser ce stade de sous développement depuis longtemps. Depuis des décennies, on classe le Sénégal parmi les pays en voie de développement, les plus pauvres de la planète. Rien n’a changé, jusque-là, sinon, la situation est plus qu’alarmante, alors que, chaque jour, on parle de milliards dans la presse.

Ne pensez-vous pas qu’en tant que musicien, porte-voix des sans voix, vous devrez marquer votre engagement?
L’heure est plus que jamais venue pour moi de monter au créneau, pour parler. Ce n’est plus le moment de se taire, face à cette situation. L’heure est grave actuellement au Sénégal. Les deniers publics sont dilapidés, les sénégalais sont fatigués, les jeunes, désorientés, n’ont plus d’espoir.
Tout est cher au Sénégal. L’Etat ne subventionne plus rien. Au moment où le train de vie du gouvernement est très élevé.
Dorénavant, je vais m’impliquer. Je ne suis d’aucun camp car, je suis du coté de la population. Je vis les difficultés comme tout sénégalais. Je suis un banlieusard. Je prends fait et cause pour mes concitoyens qui n’ont rien fait pour mériter un tel sort.

A distance, comment analysez-vous la situation politique actuelle au Sénégal?
J’avais fondé beaucoup d’espoirs sur Benno Siggil Sénégal mais, ils m’ont déçu. Je croyais que ça pouvait être une alternative, mais je suis découragé.
Je me demande s’ils sont là pour le peuple sénégalais, sinon ils auraient tu leurs divergences et trouvé un consensus autour de l’essentiel. Leurs tiraillements ont convaincu les sénégalais qu’ils ne sont là que pour leurs propres intérêts. Les sénégalais doivent se réveiller et prendre leurs responsabilités.

Que pensez-vous du mouvement «Y en a marre» ?
C’est une idée noble. Ils disent tout haut, ce que les gens disent tout bas. Ils ont pris des risques. Ils ont le courage de leurs idées. Ils ont pu fédérer les gens autour d’un idéal car, les sénégalais sont fatigués.

Youssou Ndour a, récemment, lancé son mouvement «Fekke ma ci bolé». Qu’en dites-vous ?
J’ai suivi son discours. Le concept du mouvement me plait beaucoup.

Le projet est intéressant et j’y adhère. Pour le moment, c’est un mouvement de soutien, il n’a pas encore déclaré sa candidature. Je ne peux pas me prononcer, pour l’instant.

Et s’il venait à se présenter… le soutiendriez-vous ?
C’est un sénégalais, il a le droit de se présenter. C’est un manager qui a pu réussir jusque-là dans tous ses projets. Il a fait des résultats. Il a monté ses propres entreprises avec, à son actif, des emplois créés, pour les jeunes. Ne serait-ce que pour ça, il a du mérite.

Réalisé par Amadou Lamine MBAYE
REWMI.COM


 




1.Posté par sandaga le 01/12/2011 13:42
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