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Cet ouvrage métallique à sept arches inauguré en 1897 "est un symbole de l'amitié et de la coopération entre le Sénégal et la France (...) J'espère qu'il durera au moins 150 ans, je demande aux générations futures de tenir ce pari", a déclaré M. Wade, en présence de son gouvernement, d'une foule de ses partisans, du directeur général de l'Agence française de développement (AFD), Dov Zerah, et de l'ambassadeur de France à Dakar, Nicolas Normand.
"C'est le pont de mon enfance. J'ai beaucoup souffert de sa dégradation", a ajouté le président officiellement né en 1926 à Saint-Louis (près de 270 km de Dakar), ex-capitale de l'Afrique occidentale française classée en 2000 au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco.
Pour M. Wade, "l'ouvrage est devenu le symbole culturel et historique de Saint-Louis. Il joue un rôle économique important. Chaque jour, ce sont 80.000 piétons et 20.000 véhicules qui l'empruntent".
Le pont Faidherbe avait permis de relier l'île de Saint-Louis, bâtie sur l'estuaire du fleuve Sénégal, au continent. "Cette infrastructure n'est pas seulement utile. Elle est la condition sine qua non de l'existence" de Saint-Louis, ville fondée en 1659, "le mythique pont était tellement dégradé qu'il devait être remplacé", a indiqué Dov Zerah.
L'ouvrage métallique qui mesure 511 m de long et 6,20 m de large a été reconstruit à l'identique, avec ses sept arches, grâce à un financement de 22,5 milliards FCFA (34,3 millions d'euros). Le Sénégal a payé 14,5 milliards FCFA (plus de 22 millions d'euros), l'AFD 8 milliards FCFA (plus de 12 millions d'euros). Les travaux, entamés en novembre 2008, ont été réalisés par plusieurs filiales du groupe Eiffage et l'entreprise Berthold, tous deux français.
La cérémonie d'inauguration a été endeuillée par le décès accidentel de deux députés du parti au pouvoir qui se rendaient à Saint-Louis pour la manifestation.