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"Les lieux de privation de liberté au Sénégal sont des endroits très durs dans la mesure où souvent ce sont des endroits très étroits avec beaucoup de détenus", a-t-elle déploré.
Elle s’entretenait avec la presse au terme d’un Comité régional de développement (CRD) axé sur les missions et fonctionnement de l’ONLPL.
"Les prisons ont dépassé largement leur capacité d’accueil, les prisonniers sont dans des endroits où il n’ y a pas d’espace, il y a des prisons où les prisonniers n’ont même pas d’espace pour se coucher" a-t-elle poursuivi.
"Ils (détenus) sont obligés de se relayer, quand les uns se lèvent, les autres se couchent. Pas de matelas ils sont obligés parfois de se coucher à même le sol" a soutenu Mme Ndiaye.
Toutefois l’observateur des lieux de privation de liberté a noté des "améliorations depuis quelques temps sur la ration alimentaire journalière des détenus’’.
"Quant à l’alimentation ça va mieux. A l’époque l’alimentation n’était pas bonne mais aujourd’hui, l’Etat s’occupe de leur alimentation, chaque détenu a 1020 francs CFA par jour, ils ont un menu convenable de trois repas par jour".
L’Observatoire national des lieux de privation de liberté (ONLPL) a pour mission de veiller au respect des droits fondamentaux des personnes en détention.