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Société

SANTE Santé maternelle et néonatale : 2.400 sages-femmes ciblées par une formation en ligne


Mercredi 12 Mars 2014

La formation en ligne (e-Learning) de 2.400 sages-femmes sera au cœur d’un dispositif mis en place par Fondation médicale pour la recherche en Afrique (AMREF, en anglais) en partenariat avec la Fondation Sanofi Espoir pour renforcer les compétences de ces prestataires dont le ‘’rôle clé dans la santé maternelle et néonatale a été démontré par des expériences de terrain''.

Inscrite dans un Programme régional de renforcement des capacités des sages femmes du Sénégal (PRECIS), cette formation a démarré dans la région de Thiès avec une session d’orientation sur l’utilisation de la plateforme au Centre régional de formation en santé, a constaté l’APS, lors d’un voyage de presse organisé par les deux structures.

‘’Tous les acteurs de la santé sont importants mais l’expérience a montré, depuis une dizaine d’années, que la sage-femme, parce qu’elle fait l’éducation communautaire, le planning familial, l’accompagnement des mamans pendant la grossesse, joue un rôle clé qu'il faut capitaliser pour l’amélioration de la santé maternelle et néonatale’’, a expliqué la déléguée générale de la Fondation Sanofi Espoir, Cathy Forget.

''Avec des projets en cours dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale, la Fondation s’est aperçue que les acteurs clés de cette lutte étaient les sages-femmes'', a relevé Cathy Forget. Dés lors, a-t–elle ajouté, ‘’il fallait monter un programme pour augmenter leur nombre, améliorer leurs compétences et les valoriser en termes de rémunération’’.

C’est ainsi qu’un partenariat a été scellé avec l'AMREF qui était bien implantée dans les pays anglophones avec un programme qui a été lancé en Ouganda en 2010, avec une formation en e-Learning. Comme le modèle a eu impact important que la Fondation veut mettre en échelle au niveau des pays francophones.

La déléguée générale a ajouté : ‘’quand on regarde les chiffres, c’est en Afrique subsaharienne que la mortalité maternelle et néonatale est la plus importante’’.

La Fondation veut mettre l’accent sur les sages-femmes avec 12 programmes dans le monde dont la moitié est centrée sur la formation des sages-femmes. Le Sénégal a été choisi comme pays pilote pour cette formation e-Learning qui va concerner 2.400 sages-femmes et infirmiers chefs de poste (ICP), à travers la création de 100 centres e-Learning et d’un partenariat avec 10 écoles de formation accréditées dont le CRF de Thiès.

‘’C’est une formation qui ne sera pas faite uniquement au Sénégal mais pour la première fois il y aura une harmonisation régionale avec l’Organisation ouest africaine de le santé (OOAS) pour que ce cursus soit harmonisé au niveau des différents des pays’’, a expliqué la déléguée générale de la Fondation Sanofi.

Le taux de mortalité maternelle, s’il a été réduit au cours des 20 dernières années, demeure élevé avec 392 décès pour 100.000 naissances au Sénégal ‘’du fait notamment d’un manque de sages-femmes qualifiées en zones rurales’’.

Sur la garantie de la Fondation pour donner une pérennité à ce programme de formation des sages-femmes, la déléguée générale de la Fondation a soutenu qu’aucun de leurs engagements dans un pays ''n’est au-dessous de 3 ans et ce programme est pour une durée de 4 ans''.

‘’Faire bouger les lignes en santé c’est interdépendant, c’est une gestion communautaire à travers la formation, l’accessibilité aux structures de santé et travailler avec les autorités sanitaires pour améliorer le recrutement des sages-femmes, c’est un processus à long terme’’, a soutenu Cathy Forget.

Pour la déléguée générale, ‘’la mortalité maternelle et infantile est une cause négligée et c’est de notre rôle d’aller vers ces causes pour un plaidoyer et une mobilisation des ressources’’.

Chargé du Programme à l'AMREF, le Docteur Mabator Ndiaye a expliqué que ce projet a été développé avec l'OOAS dans le cadre de la campagne ‘’Stand Up for african mothers’’ (debout pour les femmes africaines). Son objectif est de‘’réduire la mortalité maternelle et infantile en contribuant à remettre à niveau les professionnels de santé en zones rurales.

''Les autorités des ministères de la Santé et de la Formation professionnelle sont impliquées dans les décisions phases et mises en œuvre'', a précisé le Docteur Ndiaye. Il s’agit principalement de la sélection des professeurs et des lieux pour les sessions de formation à l’utilisation de la plateforme.

Les formations proposées combineront le présentiel, la formation en ligne et les stages pratiques. Pour la phase pilote qui démarre par Thiès, quatre cycles sont prévus. Ils permettront d’atteindre l’objectif en termes de sages-femmes et ICP en formation.

En 2014, lors du cycle pilote, 100 étudiants et 10 tuteurs seront formés, 4 écoles et 10 centres d’e-Learning équipés.

APS






1.Posté par mindie le 14/03/2014 15:45
j'encourage toutes personne suivant une formation et surtout en ligne,je le vie ,c'est pratique ,facile et au même niveau qu'en suivant une formation dans un centre

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