Politique

Riposte : Les socialistes préparent le combat politique


Vendredi 21 Octobre 2011

Convaincus que Malick Noël Seck est un prisonnier politique, les socialistes se préparent à un combat politique qui sera élargi à Bennoo et à la société civile pour sa libération.


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L’affaire Malick Noël Seck est loin de connaître son épilogue. Après le combat juridique, sans succès, mené par les avocats de l’opposition, les socialistes se préparent à un combat politique pour faire libérer leur camarade. Le bureau politique du Ps qui s’est réuni hier, a décidé de soumettre, l’affaire à ses camarades de Bennoo et de la société civile. Et c’est pour ‘voir quelles sont les dispositions pratiques à prendre pour affronter le régime’, déclare Me Moustapha Mbaye au sortir du Bp. D’après l’avocat socialiste, ‘rien a encore été arrêté pour l’instant par le Bp sinon que de marquer notre solidarité’. Mais, insiste Me Mbaye ‘dans les jours à venir vous serez informé des décisions qui seront prises et des actions qui seront conduites’.
Pour les socialistes Malick Noël Seck est un prisonnier politique. Car, ‘aucun des faits pour lesquels il a été poursuivi ne peut être qualifié de délit’, estime Me Moussa Bocar Thiam. Selon l’avocat socialiste, la décision du tribunal de condamner son client n’est qu’une tentative d’intimidation du peuple Sénégalais. ‘C’est pour dire que, demain, explique Me Thiam, si le Conseil constitutionnel valide la candidature de Wade, tous les Sénégalais qui exprimeront une opinion contraire écoperont le maximum de la peine prévue. Mais cette tentative ne prospèrera point’, avertit l’avocat.
Même lecture chez Me Moustapha Mbaye pour qui, Wade et son pouvoir essayent, par cet acte, de museler les Sénégalais et ainsi faire oublier la lutte qui est entreprise pour l’invalidation de sa candidature.
Les socialistes dénoncent, dans la même lancée la présence de nervis aux alentours du Tribunal au moment du procès de Malick Noël Seck. Plus grave, ‘nous avons appris que certains nervis étaient prédisposés aux domiciles des leaders de l’opposition. Et étaient préparés à y mettre le feu voire à commettre des exactions si d’aventure il y avait des troubles. Nous prenons à témoin l’opinion internationale sur les dérives qui pourraient arriver’, a dit Me Mbaye.
Yakhya MASSALY
walf

La Rédaction