Economie

Ressources: Plus de 1000 milliards Fcfa mobilisés à fin juillet(DPEE)


Vendredi 9 Septembre 2016

Les ressources et dons mobilisés à fin juillet 2016 sont évalués à 1262,6 milliards contre 1138,1 milliards un an auparavant, soit une hausse de 10,9%, selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).


Dans son Point mensuel de conjoncture du mois de juillet, la DPEE note qu’au cours des sept (7) premiers mois de 2016, ‘’la gestion budgétaire a été marquée par une bonne tenue du recouvrement des recettes budgétaires dans un contexte d’exécution soutenue des dépenses’’.

Le point mensuel de conjoncture est publié au plus tard 30 jours après la fin du mois. Le document consulté par l’APS relève que les dépenses totales et prêts nets sont ressortis à 1526,8 milliards, augmentant de 16,7% sur un an.

‘’Au total, le solde budgétaire, dons compris, est estimé en déficit de 264,2 milliards pour un plafond annuel fixé à 372,4 milliards’’, souligne la DPEE.

La même source précise que les ressources sont composées de recettes budgétaires pour 1105 milliards, de ressources au titre du ‘’Swap’’ pour 40,1 milliards, de ressources propres du FSE pour 20,6 milliards ainsi que de dons pour un montant estimé à 96,9 milliards.
Le Point mensuel note que la hausse des ressources est tirée, en dehors du ‘’Swap’’, par les recettes budgétaires qui ont augmenté de 10,1%.

‘’Cette bonne orientation est imputable aux impôts directs, aux taxes intérieures et aux recettes pétrolières’’, explique-t-on. La DPEE souligne qu’au niveau des impôts directs, l’impôt sur le revenu (172,7 milliards) et l’impôt sur les sociétés (160,4 milliards) se sont confortés respectivement de 10,8% et 15,9%.

S’agissant des taxes intérieures, ‘’la TVA intérieure hors pétrole et la taxe sur les activités financières se sont établies respectivement à 141,4 milliards et 32,2 milliards, progressant de 5,4% et 14,2% comparativement à la même période un an auparavant’’.

Pour leur part, les recettes pétrolières, grâce au cours favorable du baril de pétrole, ont bénéficié des bons niveaux de recouvrement du FSIPP (75,4 milliards) et de la taxe spécifique sur le pétrole (35,3 milliards), relève le document.
Il ajoute que relativement à fin juillet 2015, le FSIPP et la taxe spécifique sur le pétrole ont respectivement progressé de 106% et 29,2%. Toutefois, signale la DPEE, ‘’cette performance a été amoindrie par les baisses notées dans le recouvrement des droits de timbre (-5,5 milliards) et les contre performances enregistrées dans la mobilisation des recettes pétrolières au cordon douanier (-10 milliards)’’
es droits de timbre (-5,5 milliards) et les contre performances enregistrées dans la mobilisation des recettes pétrolières au cordon douanier (-10 milliards)’’.

Les dépenses et prêts nets, ils sont évalués à 1526,8 milliards à fin juillet 2016, en hausse de 16,7% par rapport à la même période, un an plus tôt, indique le Point mensuel, précisant que la progression des dépenses ‘’est attribuable aussi bien à la composante investissement qu’aux dépenses courantes’’.

En effet, poursuit le document, ‘’les dépenses en capital, estimées à 608,4 milliards, sont en hausse de 16,6%, sous l’effet autant des investissements sur ressources extérieures (+66,5 milliards) que de ceux sur ressources intérieures (+19,9 milliards)’’.

Concernant les dépenses courantes, elles se sont établies à 918,4 milliards, soit un raffermissement de 131,7 milliards (+16,7%), imputable aux dépenses de fonctionnement, aux charges d’intérêts sur la dette et aux traitements et salaires qui sont respectivement estimés à 485,1 milliards (+31,6%), 106,2 milliards (+5,4%) et 327,1 milliards (+3,1%)
APS


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En effet, poursuit le document, ‘’les dépenses en capital, estimées à 608,4 milliards, sont en hausse de 16,6%, sous l’effet autant des investissements sur ressources extérieures (+66,5 milliards) que de ceux sur ressources intérieures (+19,9 milliards)’’.

Concernant les dépenses courantes, elles se sont établies à 918,4 milliards, soit un raffermissement de 131,7 milliards (+16,7%), imputable aux dépenses de fonctionnement, aux charges d’intérêts sur la dette et aux traitements et salaires qui sont respectivement estimés à 485,1 milliards (+31,6%), 106,2 milliards (+5,4%) et 327,1 milliards (+3,1%)

Abdoul Aziz Diop