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Société

Rapport d’activités du service d'hygiène national( SHN) 2014: 19 corps sans vie pris en charge, 6 585 infractions d’hygiène, 3 tonnes de denrées saisies, 10 arrestations, …


Vendredi 30 Janvier 2015

Le Service d’hygiène national (Shn) du département de Dakar a présenté hier son rapport d’activités 2014. Une occasion pour l’adjudant-chef Alla Ngom et ses éléments de plaider pour la réforme du Code de l’Hygiène publique qu’ils jugent obsolète.

Le témoignage vaut un satisfécit. C’est un motif d’encouragement pour les hommes de l’adjudant Alla Ngom du Service d’hygiène de Dakar. «C’est un bilan satisfaisant, vu les activités que mène le Service d’hygiène national. Des activités qui ont une portée directe sur l’amélioration de la santé de l’environnement et de la vie humaine», reconnaît Dr Ndiaye du district sanitaire Nabil Choucair, représentant du ministre de la Santé publique et de l’action sociale. «Pour les visites domiciliaires, pour un objectif de 25 000 foyers au moins, on a fait 27 000 maisons. Pour ce qui est des établissements recevant du public (boutiques, boulangeries, restaurants, hôtels, …) nous en avons visité 14 938 alors que l’objectif fixé était de 17 280 établissements. Un taux de couverture de 86,44%. L’objectif n’a pas était atteint à cause de la riposte Ebola, car il fallait intensifier la sensibilisation envers les ménages. Pour les marchés et les gares routières, nous avons atteint les 100%. Quant aux «Daraas», on avait un objectif de 220 et on en a fait 234», rapporte l’adjudant Alla Ngom.

Dans le cadre de la désinfection pour lutter contre les maladies à transmission vectorielle qui constituent 17% du taux de morbidité au niveau mondial, M. Ngom rappelle que 400 opérations ont été effectuées et 42 couvertures d’événements religieux assurées. «On a aussi pris en charge 19 corps sans vie en état de décomposition très avancé», indique-t-il. Par rapport à l’alerte et de la riposte contre Ebola, l’adjudant Ngom soutient que le Shn en a joué un rôle important car un plan qui prévoyait la réplique à Ébola était déjà élaboré avant l’enregistrement du premier cas.

En termes d’indicateur de la présence des agents sur le terrain, 6 585 infractions d’hygiène ont été relevées, soit une amende forfaitaire de plus de 33,55 millions FCfa versés dans les comptes du Trésor. 10 personnes ont été arrêtées et présentées au procureur de la République pour répondre à divers délits comme le dépôt de gravats, de ferrailles ou des épaves dans la voie publique.

Pour un nouveau Code d’Hygiène publique

Pour lutter efficacement pour l’amélioration de l’hygiène publique, l’adjudant Ngom et ses éléments plaident pour la réforme du Code de l’hygiène publique. Un Code qu’ils jugent obsolète car ne correspondant plus au contexte actuel du cadre de vie. «Nous demandons une modification du Code de l’hygiène publique qui n’est plus adapté au contexte actuel. Car la répression est disproportionnée par rapport aux délits. Il faut le réformer pour une meilleure intervention, une plus grande célérité dans les procédures. Nous demandons aussi aux maires de prendre des arrêtés d’hygiène pour nous permettre de mieux agir pour ce qui est surtout de la détention des animaux dans les maisons», a dit adjudant Ngom. Dans la même foulée, il propose une réflexion pour une convention sous-régionale commune en matière d’alerte et de riposte pour des maladies comme Ebola.

Pour les innovations 2015, l’adjudant Ngom renseigne qu’en plus du renforcement du contrôle des denrées alimentaires pour lutter contre les intoxications collectives, les plans «Karangué» et «Fagaru» seront lancés sous peu. «Nous allons renforcer le contrôle, les normes physiques, chimiques et bactériologiques qui déterminent les potabilités de l’eau. Et ce contrôle s’exercice aussi au niveau de l’eau de la Société des eaux (Sde). Car il y a 7 personnes qui meurent chaque minute dans le monde à cause de la consommation d’une eau insalubre. Donc, nous allons renforcer le contrôle puisque qu’il y a beaucoup d’unités qui fabriquent maintenant de l’eau surtout en sachet. Nous avons aussi prévu deux plans offensifs. Il s’agit du plan «Karangué» qui démarre mercredi prochain sur le terrain pour lutter contre les gravas, les épaves et les ordures ménagères déposés dans la voie publique. Il y a aussi le plan «Fagaru» qui est en train d’être élaboré dans le cadre de la prévention générale. Il s’agit de mettre des mesures opérationnelles pour la défense du territoire national pour protéger la santé de l’environnement et de l’homme», dévoile-t-il.

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