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Sen Revue de presse

REVUE DE PRESSE: Les "turbulences" au sein de la majorité présidentielle à la Une des quotidiens


Lundi 18 Février 2013

REVUE DE PRESSE: Les "turbulences" au sein de la majorité présidentielle à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à l'APS traitent essentiellement de sujets politiques et de la situation au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar de la majorité présidentielle qui serait en voie d'implosion, selon de nombreux titres.

"Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) est en pleine turbulence, c'est le moins que l'on puisse dire. Face au choc des ambitions diffuses ou manifestes de ses leaders, à la guerre à fleurets mouchetés qui oppose Rewmi à l'APR, à la divergence d'objectifs politiques de ses diverses sensibilités, la mouvance présidentielle vit sous la menace d'une implosion annoncée", écrit Sud Quotidien.

"Pis, les critiques les plus acerbes sont faites en interne par des alliés de Macky Sall (le chef de l'Etat) de plus en plus nombreux. A l'instar de Moussa Touré, soutien de Moustapha Niasse (président de l'Assemblée nationale) à la dernière présidentielles qui relève que +Bokk Yaakaar est appelée à mourir de sa belle mort+ et de Doudou Sarr, ex-coordonnateur adjoint du M23 qui demande au chef de l'Etat de changer de gouvernement, en raison de l'incapacité de l'équipe d'Abdoul Mbaye à satisfaire la demande sociale", ajoute le journal.

Sur le même sujet, Le Pays au quotidien et Libération tout à la fois reviennent sur la formule utilisée par Moussa Touré pour caractériser la gestion des affaires publiques sous le régime du président Macky Sall. "C'est la famille, la belle-famille, les amis, le parti et bien après la patrie", estime cet ancien ministre des Finances sous le régime socialiste.

Le quotidien Walfadjri, citant M. Touré, enfonce le clou : "Choisir entre Wade et Macky, c'est choisir entre la peste et le choléra", dit-il, non sans ajouter que l'actuel chef de l'Etat sénégalais "a été élu par défaut et ne fait guère mieux que Wade". 

"À Benno Bokk Yaakaar, ça va dans tous les sens", note L'As, qui tente de faire un tableau relativement complet de la situation. "Idrissa Seck à l'assaut de Macky Sall", en indiquant hier dimanche à Mbour être "en train de travailler pour élargir son électorat". Le Populaire confirme. "Idy veut casser les tendances du 1er tour de la présidentielle", rapporte ce journal à sa Une.

"De Mbour, le président de Rewmi déclare travailler à élargir son électorat dans le but d'imposer une révision de la clé de répartition issue du premier tour de la présidentielle de 2012 qui a, jusqu'ici, servi de base aux investitures de Bennoo Bokk Yaakaar", écrit Le Populaire. "Après Mbour, précise-t-il, sa tournée nationale va le mener dans les 584 collectivités locales du Sénégal".

Dans le même temps, rapporte le quotidien l'As, les jeunes de l'Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, "sonnent la charge contre ceux du M23", le Mouvement du 23 juin, à la tête de la contestation vers la fin du mandat du président Abdoulaye Wade. Last but not least, à Fatick, fief du président Macky Sall, "les femmes apéristes sortent leurs griffes contre leurs +sœurs+socialistes", l'As.

Mais pour autant, il n'y a "pas de crise" entre alliés au pouvoir, assure Abdoulaye Bathiliy, secrétaire général de la Ligue démocratique, dont les propos sont rapportés par Le Soleil. "Les attaques, par presse interposée, entre des responsables de l'APR et ceux de Rewmi ou du PS ne signifient pas qu'il y a crise dans la majorité présidentielle", affirme l'historien dont la formation est partie prenante de la majorité.

"Il y a juste un malentendu", reconnait cependant le leader de la Ligue démocratique, cité par Grand-place. "La volonté politique est toujours là. L'essentiel est que cette politique s'accompagne d'un changement dans la gestion des ressources nationales", argumente Abdoulaye Bathily.

Cela étant, l'ancien ministre démissionnaire El Hadj Malick Gackou, qui avait en charge le Commerce, l'Industrie et le Secteur informel semble lui indiquer une toute autre voie, après son départ du gouvernement. "Je ne travaillerai plus jamais pour quelqu'un d'autre", dit-il, ajoutant : "Je me concentre sur mes activités politiques" et "vais gérer mes propres affaires".

Selon Le Quotidien, des libéraux accusent Karim Wade, le fils de l'ancien président Abdoulaye Wade, de "vouloir ressusciter la Génération du concret", le mouvement qu'il avait lancé sous le magistère de son père et qui semblait en veilleuse depuis la défaite du prédécesseur de Macky Sall à l'issue de la dernière présidentielle.

Le porte-parole du Parti démocratique au pouvoir (PDS), la formation-mère des libéraux, "a dénoncé, hier (dimanche), la visite de Karim Wade à Aliou Sow (…)", l'ancien ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales qui ne paraît plus en parfait accord avec la direction actuelle de la formation libérale, écrit Le Quotidien. Il précise que Babacar Gaye parle à propos de "démarches +en solo+".

"Karim Wade crée un malaise au PDS" par cette démarche, reprend le quotidien La Tribune, citant à son tour le porte-parole du PDS. "Il n'est pas normal (que Karim Wade) agisse en solo, sans l'aval du parti", a déclaré Babacar Gaye.
APS




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